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Monday, August 6, 2012

Fw: [MINCAM] [Cameroon-Info.Net] - Cameroun: Voici comment on pille la fortune publique - Des documents inédits qui confirment la mal gouvernance - Des milliards distribués comme des arachides



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From: Denis Tilong <dtilong@gmail.com>
To: mincam@yahoogroups.com
Cc: dtilong@gmail.com
Sent: Monday, August 6, 2012 9:06:29 AM
Subject: [MINCAM] [Cameroon-Info.Net] - Cameroun: Voici comment on pille la fortune publique - Des documents inédits qui confirment la mal gouvernance - Des milliards distribués comme des arachides

 

==> http://www.Cameroon-Info.NET/cmi_show_news.php?id=36577

Cameroun: Voici comment on pille la fortune publique - Des documents inédits qui confirment la mal gouvernance - Des milliards distribués comme des arachides

Révélations faites dans les différents procès concernant l'Opération Epervier. En outre, des indiscrétions confirment cette circulation des espèces sonnantes et trébuchantes dans les arcanes de l'administration.

DOUALA - 06 AOUT 2012: Effets, cause et responsabilité

Depuis 2006, le Chef de l'Etat camerounais a engagé une action que la presse a baptisée « opération épervier » -et pour cause- destinée, de sources officielles, à lutter contre la corruption. A ce titre, et en six ans, plus d'une dizaine de commis de l'Etat ayant collaboré avec lui au plus haut niveau, ont été jetés en prisons dans des conditions on ne peut plus humiliantes, et trop souvent sans égard envers le Code de procédure pénale, mais plutôt pour cause de détournements de fonds publics, personne à ce jour n'ayant écopé de la moindre condamnation pour corruption.

Le principal chef d'accusation prononcé contre ces messieurs et dames que l'opinion publique qualifie de « prisonniers de luxe », indique qu'ils se seraient approprié, par paquets de milliards de francs, les ressources financières publiques qui se trouvaient à leur disposition pour servir la République. Leurs dossiers sont si denses et complexes que chaque cas est confié, non à un juge, mais à une collégialité. Ceux des procès parvenus au dénouement ont envoyé les condamnés en prison pour des dizaines d'années. Pour autant, nul n'est aujourd'hui capable de dire combien ces procès ont rapporté au Trésor public camerounais qui, en revanche, en supporte les frais déjà évalués à « plusieurs milliards CFA » par les observateurs spécialisés.

Voici donc une opération théoriquement déclenchée pour éradiquer la toujours gangréneuse corruption, mais qui se transforme concrètement en lutte contre l'atteinte à la fortune publique, et qui ruine le Trésor public depuis six ans, avec pour seul résultat aléatoire d'éloigner du cercle du pouvoir, ceux qui apparaissent à tort ou à raison comme ambitionnant d'occuper un jour le fauteuil présidentiel, ou de punir par la réduction ceux qui ont violé de quelque manière la discipline du cercle.

Notre intention n'est pas de dire ici que l'opération épervier est inutile, puisqu'elle est même nécessaire. Nous souhaitons simplement faire remarquer que, contre la corruption ou contre l'atteinte à la fortune publique, si elle n'était pas à tête chercheuse, et si elle était gérée en toute indépendance par les magistrats, sous l'égide du principe de « la rigueur et de la moralisation », c'est tout l'appareil gouvernant actuel qui s'écroulerait, et ce sont tous ses ténors qui iraient en prison à vie. Car il n'est nullement trivial de citer à l'égard d'un cercle de pouvoir dit « la mangeoire », ce proverbe français selon lequel « l'occasion fait le larron ». Soit le Chef de l'Etat camerounais, se prenant lui-même pour Dieu le Père, considère que les hommes qu'il appelle à la gestion des affaires publiques sont des anges dociles ou des saints, soit il se croit élu à la tête d'un gang chargé de dépouiller le pays de tout son patrimoine, à la seule condition de lui faire allégeance. Telle est du moins l'image, caricaturale peut-être, qui apparaît à l'analyse des profanes politiques que nous sommes.

Toujours est-il que l'observateur ne peut ne pas comparer avec étonnement, d'une part, l'onde émotionnelle que provoque dans la société camerounaise appauvrie à l'extrême, le crime supposé de détournement de fonds publics, et de l'autre la facilité, voire la permissivité avec laquelle lesdits fonds publics circulent en espèces sonnantes et trébuchantes, et par vagues de milliards Cfa, dans les plus de 60 départements ministériels et assimilés de Yaoundé. Tout se passe exactement comme si le président de la République, après leur avoir « donné le titre » leur octroyait aussi les moyens colossaux d'en jouir impunément et sans limite.

Nous ne pouvons malheureusement citer comme illustration, le cas de ce Ministre en fonction, chez qui un banal incendie permet à un « secouriste » de s'emparer illicitement d'un sac contenant 300 millions Fcfa sur les 162 sauvés des flammes, parce que nous pourrions avoir à produire des preuves qui aujourd'hui sont dissimulées ou détruites… mais, il s'agit d'un fait qui ne serait d'ailleurs pas unique, et une petite multiplication montrera à chacun que 300 millions fois 162 sacs font 48 milliards entassés sous un toit. Même en supposant qu'il s'agisse d'une fausse monnaie, et donc que le Ministre ne soit pas allé la chercher au comptoir de la Beac, à quoi pourrait être destinée une telle somme ? Et s'il s'agit bien des billets authentiques, comment y a-t-il accédé personnellement, et sous l'autorité de qui ?...

Nous pouvons cependant évoquer des cas plus clairs, du genre « préparation de l'élection présidentielle de 2011 » qui fait l'objet d'une correspondance n0 073/P/cf./cab/SG/PM du 26 sept. 2011 adressée au Ministre des Finances, signée par le Secrétaire général des Services du Premier ministre, et ainsi libellée : « Dans le cadre de la préparation de l'élection présidentielle de 2011, le Premier ministre me charge de vous faire savoir que le Président de la République a marqué son Haut Accord pour la mise à disposition du Premier Ministre et du Conseil Electoral de Elections Cameroon, des sommes de : 200 000 000 (deux cent millions) Fcfa et 300 000 000 (trois cent millions) Fcfa respectivement. Par ailleurs, suite aux conclusions de la réunion qu'il a présidée ce jour 26 septembre, le Chef de gouvernement me charge de vous demander de bien vouloir mettre à disposition les sommes ci-après:

- Minatd: 608 700 000 Fcfa;
- MindeF: 3 500 000 000 Fcfa;
- Dgsn: 3 307 000 000 Fcfa;
- Elecam: 3 000 000 000 Fcfa;
- Cour Suprême: 1 155 753 375 Fcfa

Soit en tout plus de 14 milliards dont on aurait pu faire l'économie s'il n'était pas nécessaire, (pour la consommation extérieure), d'organiser un faire semblant d'élection présidentielle, tout en donnant à manger aux protecteurs du régime.

Il en va de même pour ces 31 millions de dollars US à l'origine de l'affaire Albatros, que le Ministre des Finances (Meva'a m'eboutou en l'occurrence) a demandé, le 21 août 2001, à « l'Administrateur Directeur général de la Snh » de décaisser, prétendument « dans le cadre du renforcement de la flotte de notre Compagnie de transports Aériens, la Camair…en vue de la commande d'un Boeing 737 BB J2 », par l'intermédiaire de la Cbc et de la Gia International Inc corporation. La question que la Justice pose 12 ans après, est celle de l'usage fait de cet argent, et c'est sans doute ce que le procès d'Yves Michel Fotso et Marafa, et les suivants… nous permettront de savoir.

Mais le mensonge consistant à débloquer les ressources publiques dans le dos du Fmi en faisant croire que c'est la Camair qui veut augmenter sa flotte, n'a certainement pas germé dans la tête des protagonistes en procès. Il est indéniable que dans un pays où les ministres n'ont que l'originalité des « hautes instructions du Chef de l'Etat », le donneur d'ordre ne pouvait être que le futur propriétaire de l'avion. Et qui est également celui dont « les hautes instructions » réelles ou prétendues, justifient le pillage généralisé des ressources publiques, et la confiscation du processus démocratique du pays, au nom d'une stabilité politique et sociale synonyme de sa longévité au pouvoir.

La cleptomanie, la prévarication et la gabegie dont est gravement malade la gouvernance camerounaise, ne sont que les effets d'une cause originelle qui s'appelle laisser-aller permissif, et dont la responsabilité dernière est bel et bien celle du président de la République. Lequel ordonne, mais ne contrôle pas opportunément, et ne sanctionne pas à temps, ou ne le fait pas selon les normes, mais selon les humeurs, et à contre temps.

Jean Baptiste Sipa

Gouvernance: Des milliards distribués comme des arachides

Révélations faites dans les différents procès concernant l'Opération Epervier. En outre, des indiscrétions confirment cette circulation des espèces sonnantes et trébuchantes dans les arcanes de l'administration.

Depuis l'ouverture des procès relatifs à « l'Opération Epervier », les montants des sommes d'argent supposé distrait donnent des vertiges. C'est des dizaines ou des centaines de millions de nos francs, voire des milliards, qui vont à gauche, à droite, parfois sur les « hautes instructions du chef de l'Etat ». Certes, au fil des procès, on finit par aboutir à des non-lieu. Même si certains bénéficiaires de ces décisions de justice, à l'instar de Michel-Thierry Atangana Abega et Jean-Marie Atangana Mebara sont maintenus en prison. En attendant d'autres procès. Le Messager y reviendra sans doute puisqu'il suit les procédures.

Force est cependant d'observer que des milliards circulent dans nos administrations, parfois sans justification. Selon des indiscrétions puisées à bonne source l'élection présidentielle d'octobre dernier par exemple aura coûté plus de 15 milliards de francs au contribuable camerounais. Selon une note du secrétaire général des services du Premier ministre de l'époque, M. Jules-Doret Ndongo au ministre des Finances, l'argent aura été réparti de la manière suivante:

- 200 millions de francs pour le Premier ministre

- 300 millions de francs pour le Conseil électoral d'Elécam

- 608 700 000 pour le Minatd

- 3 500 000 000 pour le ministre de la Défense

- 3 307 000 000 pour la Sûreté nationale

- 3 000 000 000 pour Elecam

- 1 155 753 375 pour la Cour suprême

Contrairement aux allégations d'une certaine presse qui écrivait récemment que le Minatd avait reçu plus de trois milliards de francs, la note du secrétaire général des services du Premier ministre de l'époque atteste du contraire. Ce qui peut susciter la question de savoir pourquoi certaines administrations ont reçu soit le double et même des montants plus élevés. Même si on a vu l'armée et la police prêter main forte à Elecam pour le transport du matériel électoral. Il aurait cependant été intéressant que les uns et les autres rendent les comptes à l'issue du scrutin, sur l'utilisation de l'argent perçu.

Dans l'affaire de l'acquisition du Bbj2 par ailleurs, on note une certaine complaisance avec laquelle le ministre de l'Economie et des Finances de l'époque demande à l'administrateur directeur général de la Snh d'opérer des virement à la Commercial bank of Cameroon (Cbc) et à la Gia sans l'adresse complète de cette dernière entreprise.(Voir facs-similés)

Quand les transferts de milliards de francs peuvent s'opérer dans ces conditions, on peut comprendre la forte tentation de responsables peu scrupuleux de se servir au passage. On peut aussi supposer pourquoi la déclaration des biens préoccupent si peu.

Essomba Franck

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