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Thursday, May 30, 2013

Re: [C r e a t i v i e w s] Re: PAAWCE //O'Fegue SCAPO -> Docility of Cameroon Opposition Parties

Wow!
Amazing: You actually wrote an article!!!
Five - 5 - Years ago!!!
Okay - concession.
I have not seen your ARTICLE.
I have not READ your article.
Hence see how WRONG, thou art?
Do post your article to me - or to us all - for our edification.
On below the belts....all is fair in WAR and Love and Politics.
You - as an expert on innuendos - should know this very well.
The points of divergence, however, remains to wit: PAAWCE is a figment
of your imagination and with you - and you alone - it lives and dies.
And so it is.
Amen.

On 5/30/13, Pa Fru Ndeh <PaFruNdeh@yahoo.com> wrote:
>
> Dear Ntem Chwere O'Bouh F'egue,
>
> I think you can make the point of the Southern Cameroons without resorting
> to innuendos, casting aspersions on my person and at worst, engaging in
> casuistry on what you believe about me.  Quit personalizing this matter.
>
> I am the Spokes Person of the PAAWCE.  There is nothing you in particular,
> let alone anyone else can do about it.
>
> I wrote an article over five(5) years ago or so, about "20th May: The
> Significance".  I reposted that article.
>
> Yet, in your prophetic wisdom(WRONGHEADEDNESS), even though I KNOW you read
> it, you summarily ignored its contents, to spew your carthasis of BLOODLINE
> about your "Baforchu OBSESSION".
> Somewhere in the book of Proverbs, it is said he who repudiates knowledge,
> does so at his OWN peril.
> You can repudiate the knowledge that comes from me, and pretend to get it
> from elsewhere.
> Such pretense is reminiscent of you.
>
> Blessed Be Cameroon
> Pa Fru Ndeh
>
> From: Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com>
> To: creativiews <CreatiViews@yahoogroups.com>
> Cc: "SDF-FORUM@yahoogroupes.fr" <SDF-FORUM@yahoogroupes.fr>;
> "cameroon_politics@yahoogroups.com" <cameroon_politics@yahoogroups.com>;
> Cameroon Network <camnetwork@yahoogroups.com>;
> "cameroonpatriots@yahoogroups.com" <Cameroonpatriots@yahoogroups.com>;
> "ambasbay@googlegroups.com" <ambasbay@googlegroups.com>;
> "accdf@yahoogroups.com" <accdf@yahoogroups.com>
> Sent: Thursday, May 30, 2013 5:40 AM
> Subject: Re: [C r e a t i v i e w s] Re: [cameroon_politics] Re: PAAWCE
> //O'Fegue SCAPO -> Docility of Cameroon Opposition Parties
>
>
>
>
>
>
> Document Number 2.
>
>
> L'ETAT JACOBIN ET FAILLITE DU DEVELOPPEMENT (2)
> Prof. Takougang.
>
> Au plus fort des villes mortes, lorsque l'économie et la plupart des villes
> du pays sont paralysées par une vaste opération de désobéissance civile qui
> dure depuis des mois, M. Paul Biya déclare : « Quand Yaoundé respire, le
> Cameroun vit ! ». En pur produit de la France jacobine, mieux que personne,
> il définit ainsi d'une part l'Etat jacobin dont il est l'un des plus ardents
> défenseurs et d'autre part, il en présente le projet de société : concentrer
> tous les pouvoirs au sommet, annihiler tous les contre-pouvoirs,
> uniformiser, contrôler, brider, décourager et même entraver toutes les
> initiatives locales et faire de la capitale, siège des institutions un îlot
> de prospérité et le centre unique de l'impulsion de l'action politique,
> économique,  sociale et culturelle. Dans un tel Etat, le  principe de
> subsidiarité selon lequel les décisions doivent être prises au niveau le
> plus bas possible est non seulement
> ignoré, mais suspecté, réprimé et combattu. L'Etat jacobins'oppose à l'Etat
> fédéral, dont les fondements sont ce principe de subsidiarité, la
> souveraineté partagée, la démocratie directe, la reconnaissance des corps
> intermédiaires, des identités collectives et des communautés.
> Mais quand on sait que la plupart des pays les plus développés et les plus
> puissants au monde sont soit des Etats fédéraux soit ceux qui ont procédé à
> de larges décentralisations, il y a tout lieu de penser qu'un centralisme
> monarchique et  étouffant tel que celui en cours dans la plupart des pays
> africains est incompatible avec le développement. Cette conception est si
> largement partagée que Valérie Pouchelon Martel de la Faculté de Droit
> Virtuelle (FDV) de Lyon peut le plus naturellement du monde écrire: « L'Etat
> unitaire, même décentralisé, peut aujourd'hui apparaître comme une curiosité
> tant le modèle de l'Etat fédéral se généralise ».
> Alexis de Tocqueville qui a étudié le régime américain et les régimes
> européens reconnaît l'incapacité des Etats jacobins à impulser le
> développent quand il écrit : «un pouvoir central, quelque éclairé, quelque
> savant qu'on l'imagine, ne peut embrasser à lui seul tous les détails de la
> vie d'un grand peuple. La centralisation, en un mot, excelle à empêcher, non
> à faire. Lorsqu'il s'agit de remuer profondément la société, ou de lui
> imprimer une marche rapide, sa force l'abandonne. Pour peu que ses mesures
> aient besoin du concours des individus, on est tout surpris alors de la
> faiblesse de cette immense machine ; elle se trouve tout à coup réduite à
> l'impuissance. »
>  Le développement  est la satisfaction des besoins fondamentaux de l'homme.
> Il s'agit donc d'un processus cumulatif au long cours dont la finalité est
> l'accroissement du revenu total et du revenu moyen par tête de l'ensemble de
> la population. Le développement comporte donc une dimension de justice
> sociale, de partage équitable, de solidarité et de diffusion à toutes les
> couches de la société, de répartition convenable entre les différents
> groupes sociaux et les individus. Un Etat  qui a un centre d'impulsion
> politique et économique unique auquel la population est uniformément soumise
> sur toute l'étendue du territoire serait incapable, quelle que soit sa bonne
> volonté, de recenser les besoins fondamentaux de tous les individus et
> groupes sociaux et d'en tenir compte.
> Penser que si la capitale respire, c'est que le reste du pays vit, suggère
> que le développement peut s'exporter du siège des institutions vers la
> périphérie. Le développement est un produit endogène et non une denrée qui
> s'importe ou s'exporte. C'est une construction de tous les instants, un
> travail de longue haleine. Il ne doit donc pas être un processus de
> mendicité  et de dépendance inexorable d'une périphérie qui attend tout d'un
> Etat central paternaliste, hégémonique et omniscient. Le développement passe
> avant tout par le respect de la dignité humaine, c'est-à-dire la création
> d'un environnement institutionnel et des conditions idoines permettant aux
> individus et aux groupes sociaux de s'épanouir, de se valoriser et
> d'exploiter pleinement leurs aptitudes, leurs talents et leurs
> potentialités  pour mener une vie productive et créative en conformité avec
> leurs besoins et leurs intérêts.
>  Le respect de la dignité humaine dans la conception du développement est
> une dimension éthique introduite par Sen, prix Nobel d'économie en 1999.
> Selon lui, chaque être humain doit être traité comme une fin en soi, notion
> fondamentale qui implique le respect de l'autre, de ses différences, de son
> environnement et de ses valeurs. Une telle démarche n'est pas possible dans
> un centralisme despotique pour qui les différences sont suspectes et dont la
> préoccupation première est d'uniformiser pour mieux surveiller et contrôler.
> Le développement n'est possible que lorsque l'ensemble de la société, à tous
> les niveaux, peut participer au processus de prise de décision et en exercer
> le contrôle.
>
>  Le développement n'est pas un taux de croissance abstrait qui ne se reflète
> ni dans le panier de la ménagère ni dans la condition de vie des individus
> qui, de toute évidence, sont la véritable richesse d'une nation. Il doit
> leur permettre de mieux se nourrir, de mieux se soigner afin de vivre plus
> longtemps en bonne santé et à l'abri de l'insécurité. Il doit leur permettre
> d'accéder aux ressources nécessaires pour acquérir des connaissances, des
> savoirs pour être en mesure de participer à la vie de la collectivité et de
> mener une existence décente dans un environnement sain. La centralisation
> qui fait de l'Etat non pas le dernier mais le premier et l'unique recours ne
> peut  pleinement satisfaire  de telles attentes.
> Le jacobinisme relève d'une culture antilibérale qui amène le pays à se
> construire par le centre, par la capitale qui met la périphérie sous
> perfusion, en leur distillant les moyens financiers et des compétences. Les
> provinces vivent alors sous un régime d'assistanat, d'octrois et de
> subventions, toutes choses qui ne peuvent  qu'assujettir,  assurer la
> dépendance, la soumission mais jamais le développement humain. L'économiste
> Philippe Crevel, dans un excellent article, après avoir précisé que le
> libéralisme n'est pas soluble dans le jacobinisme se demande pourquoi ne pas
> en finir avec cette idéologie et conclut à juste titre quelelibéralisme
> politique s'étiole par l'absence de contre-pouvoirs locaux et que le
> libéralisme économique est asphyxié par l'inexistence de réseaux locaux
> puissants et autonomes par rapport à la capitale.Le centralisme politique et
> administratif, en tout état de cause, ne peut être
> propice qu'au développement des inégalités économiques et sociales.
> Une division du travail s'impose donc, de telle sorte que cequi est national
> et régalien relève de l'Etat central, et que ce qui est local et qui relève
> à l'évidence de la démocratie locale, du choix local de proximité et de
> l'administration quotidienne des citoyens soit confié au local. Le faire,
> c'est alléger l'Etat, ce n'est pas l'affaiblir. C'est le laisser respirer et
> mieux faire ce qu'il a à faire. L'absence de véritables contre-pouvoirs
> locaux favorise la remontée au sommet de tous les problèmes et empêche la
> mise en œuvre rapide de solutions adaptées.La centralisation repose sur
> l'infantilisation et la déresponsabilisation des collectivités locales à
> travers l'instauration de tutelles plus ou moins explicites et par le dogme
> de l'infaillibilité d'une administration centrale hégémonique et
> omniprésente pour qui les mots contre-pouvoirs, autonomie locale,
> fédéralisme font peur  et qui ne pense
> qu'à limiter, uniformiser, contrôler, décourager et même entraver toutes
> les initiatives locales jugées à tort ou à raison dangereuses.
> La conviction selon laquelle le centralisme étouffe le développement n'est
> pas nouvelle. Avant les évènements de mai, dans son discours de Lyon du 24
> mars 1968, le Général de Gaulle soulignait déjà que « l'effort
> multiséculaire de centralisation qui avait été longtemps nécessaire à la
> nation pour réaliser et maintenir son unité malgré les divergences des
> provinces qui lui étaient successivement rattachées ne s'imposait plus
> désormais et qu'au contraire, c'étaient les activités régionales qui
> apparaissaient comme les ressorts de la puissance économique du futur. Un
> État omnipotent ne permet donc pas la libération des initiatives locales et
> citoyennes qui sont la clé du développement, car la lourde bureaucratie et
> lespesanteurs des administrations centrales qu'il génère deviennent source
> de dysfonctionnements, de lenteurs, de blocages et de gaspillages.
> La région ne doit pas être pensée comme une simple circonscription
> administrative permettant à l'Etat central de mieux organiser son action et
> de mieux coordonner ses services mais comme une entité juridique permettant
> aux citoyens de mieux participer à l'élaboration des décisions publiques les
> concernant.  Il faut donc décentraliser véritablement. La décentralisation
> ne doit pas être, comme on le voit souvent en Afrique, une simple
> déconcentration qui vise simplement à améliorer l'efficacité de l'action de
> l'État en transférant certaines attributions de l'échelon administratif
> central aux fonctionnaires locaux, tels que les préfets, les gouverneurs,
> les sous-préfets, les délégués du gouvernement ou les directeurs
> départementaux des services de l'État ou à leurs subordonnés. Elle doit être
> telle que les personnalités les plus importantes dans les collectivités
> décentralisées soient des élus bénéficiant de
> coudées franches sanctionnées seulement par un contrôle a posteriori. Elle
> doit être telle que tout ce qui peut être fait de la manière la plus
> efficiente et la plus économique à un niveau le plus proche du citoyen
> puisse l'être. Sinon, adieu au développement !
> La Décentralisation doit fournir un cadre institutionnel aux interventions
> de tous les secteurs d'activités économiques, sociales et culturelles
> durables avec un système de responsabilisation des populations qui catalyse
> la mise en valeur des potentialités locales naturelles, humaines,
> économiques, sociales et culturelles.Ceci donne lieu à un développement à la
> base où les populations s'organisent pour une meilleure mobilisation et une
> meilleure utilisation des ressources et des forces dont elles disposent, en
> vue d'atteindre un état jugé meilleur par elles-mêmes conformément à leurs
> aspirations et leurs normes culturelles. En d'autres termes, à construire
> leur avenir de leurs propres mains, sans les tutelles inhibitrices et
> paralysantes d'un Etat hyper-centralisé.
> La décentralisation et le renforcement des pouvoirs locaux ont toujours
> contribué à l'amélioration des services rendus aux citoyens. La réalisation
> des travaux complètement menée par l'administration centrale a bien souvent
> débouché sur des travaux de piètre qualité livrés en retard et à une dérive
> des coûts due à la surfacturation. La plupart du temps, les travaux
> n'étaient exécutés que sur du papier. La mise aux normes des établissements
> scolaires ainsi que le nombre de chantiers abandonnés au Cameroun dans ce
> domaine ont démontré ces dernières années que l'Etat central n'était ni très
> préoccupé par la gestion de l'argent de nos impôts ni par la formation et la
> sécurité de nos enfants.
> Une gestion de proximité est toujours gage de rigueur, de suivi, d'économie
> et d'éclosion d'initiatives. Elle permet d'arriver à un développement à la
> base initié, financé, exécuté et contrôlé par les bénéficiaires, ce qui
> permet aux gens d'apprendre à se prendre en charge, de décider d'eux-mêmes
> de leurs priorités et de leurs affaires, de prendre en main leur destin, de
> construire leur vie, d'avoir le droit d'initier, de faire, de dire et de
> savoir. Les collectivités territoriales décentralisées doivent être dotées
> d'instruments juridiques suffisants pour pouvoir faire face à la
> toute-puissance des administrations centrales.
> Le développement à la base doit être perçu comme une condition nécessaire au
> développement, car il s'agit d'un développement centré sur les besoins
> fondamentaux des populations et sur leur propre capacité d'organisation. La
> participation populaire suppose que des conditions morales et sociologiques
> soient réunies à l'échelle individuelle et collective. Tout d'abord, les
> besoins sont à exprimer par les populations qui doivent manifester leurs
> centres d'intérêts et envisager concrètement des initiatives locales.
> Ensuite elles doivent adhérer totalement à l'initiative collective, être
> physiquement présentes et moralement engagées tout au long de la réalisation
> des projets. Enfin, l'adhésion doit se traduire par un certain degré
> d'organisation de la communauté locale. La réussite du projet nécessite, de
> la part de l'encadrement, une réelle intégration et une grande disponibilité
> des agents chargés de la mobilisation.
> Je sais qu'au Cameroun par exemple, il y a une volonté manifeste de la part
> des tenants du pouvoir totalitaire de dénigrer la décentralisation, la
> démocratie locale ou le fédéralisme en présentant leurs défenseurs comme des
> antipatriotes sécessionnistes et assoiffés de pouvoir qui manœuvrent pour
> attenter à l'unité et à l'intégrité territoriale de la nation. Les velléités
> irrédentistes de la SCNC dans la partie anglophone leur fournissent un alibi
> de poids pour manipuler le peuple. On comprend pourquoi la décentralisation
> contenue dans la Constitution de 1996 tarde à être mise en œuvre, le pouvoir
> en place se contentant de changer le mot province en région et en continuant
> de nommer à la tête des régions et des communes des gouverneurs et des
> délégués du gouvernement, en violation flagrante des dispositions de
> l'article 55 qui exige que les collectivités territoriales décentralisées
> jouissent d'une autonomie
> administrative et financière et s'administrent par des exécutifs élus. On
> comprend aussi pourquoi les actions des collectivités locales  sont
> encadrées, surveillées, brimées, bridées. Le Cameroun devra revoir sa
> conception des choses, se conformer à la nouvelle donne ou rater le train du
> développement.
> Assez curieusement, il y a une forte aspiration au fédéralisme aujourd'hui
> en France qui est défendue avec beaucoup de conviction par François Léotard
> et bien d'autres voix qui comptent. D'ailleurs, depuis le 24 septembre 2012,
> il y a une pétition sur le net qui appelle les Français à abandonner le
> jacobinisme et à signer pour « une France fédérale dans une Europe
> Fédérale ». Les Africains doivent savoir se remettre en cause, s'adapter et
> éviter les erreurs d'antan. En adoptant l'euro, la France leur a abandonné
> le Franc où elle les avait entraînés. Je crains que demain, en adoptant
> l'hymne européen et le fédéralisme américain, elle ne leur abandonne encore
> la marseillaise et le jacobinisme.
> Les spécialistes s'accordent aujourd'hui à reconnaître qu'une économie qui
> repose de plus en plus sur le juste à temps et sur une production de biens
> et de services personnalisés exige plus de liberté et plus d'initiative au
> niveau local et sonne la fin d'un centralisme forcené car la volonté d'être
> mieux soigné, d'avoir au plus près de soi les services sociaux essentiels
> nécessitent une décentralisation plus poussée. On est déjà entré dans une
> période de services personnalisés et humanisés. Les services de masse
> qu'offrent encore l'Etat et l'administration centralisés sont aujourd'hui
> plus qu'inadaptés, décriés et rejetés. Par leur rapidité de réaction, les
> collectivités locales peuvent plus facilement que l'Etat répondre aux
> nouveaux besoins sociaux.
> Un Etat jacobin est un Etat autoritaire et même totalitaire car le
> jacobinisme procède de la monarchie où le monarque absolu de droit divin ne
> tient pas à perdre la moindre parcelle de son pouvoir temporel et spirituel.
> Or décentraliser, c'est partager, c'est démocratiser. De plus, il a été
> établi qu'il existe une interdépendance entre développement, démocratie et
> droit de l'homme et par conséquent, une interdépendance entre droit à la
> démocratie et droit au développement. De même, l'absence de justice, qui est
> le lot des Etats centralisés, compromet directement le développement, d'une
> part parce qu'elle favorise les pratiques de mauvaise gestion et de
> corruption et, d'autre part, parce qu'elle décourage les investissements et
> les échanges économiques. Il ne peut, en effet, y avoir de développement
> dans un contexte d'arbitraire, en l'absence de primauté du droit car pour
> construire, pour investir ou pour
> institutionnaliser, il faut un minimum de certitude ; il faut savoir quelle
> est la règle applicable et comment elle s'applique. Cette primauté du droit
> implique, pour l'exercice du pouvoir, la légitimité, la transparence,
> l'obligation de rendre des comptes. Ces trois éléments, qui sont à la base
> de la primauté du droit, sont essentiels, tant pour le processus
> démocratique que pour celui du développement.
> En conclusion, le développement passe par le fédéralisme qui est reconnu
> comme le mode politique qui correspond le mieux au libéralisme, car il
> suppose un équilibre de pouvoirs et leur autolimitation. Comme le disait
> Lord Anton, il limite et restreint le pouvoir souverain en le divisant et en
> assignant au gouvernement certains droits définis. Il passe aussi par la
> démocratie que porte encore mieux le fédéralisme qui se caractérise mieux
> qu'ailleurs par une gestion de proximité qui nécessite la plus grande
> participation de la population locale aux décisions qui les concernent
> directement. La construction d'une autoroute, d'une centrale électrique,
> d'un barrage ou d'un aéroport ne saurait plus se faire aujourd'hui sans la
> consultation, voire l'association et l'implication des populations
> concernées. Le pouvoir qui vient d'en haut est légal, mais pas
> nécessairement légitime. Il doit puiser sa légitimité dans sa force
> de concertation, de persuasion et de mobilisation autour des objectifs
> précis. Par leur proximité, les collectivités locales sont mieux outillées
> que l'Etat central pour répondre aux attentes des populations. L'ère des
> Etats monolithiques est révolue. La dislocation de l'URSS ne s'explique pas
> autrement.
>
>
>
>
> 2013/5/30 Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com>
>
> Kenneth John Begheni Ndeh!!!!!!!!!!
>>Where is that son of John Begheni Ndeh?
>>Kenneth John Begheni Ndeh, COME OUT!!!!!!!!
>>Kenneth John Begheni Ndeh!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
>>Where is that son of John Beghenin Ndeh??????
>>Kenneth John Begheni Ndeh..COME OUT!!!!!!!
>>Let me preach you a sermon: Patterns of the Bloodline.
>>Abraham lied: he told a lie over a FAIR-beautiful woman.
>>When you go, tell the King that you are my sister and not my wife.
>>When you go tell Biya that Southern Cameroons never existed.
>>His son, ISAAC, told the same LIE over a FAIR -beautiful woman.
>>When you go, tell Biya that Southern Cameroons nevr existed and keep
>> shouting PAAWCE perhaps this lie will eventualy be true.
>>May I remind you that the THIRD GENERATION SON of Abraham - Jacob -- was a
>> 419er and a crook.
>>So beware.
>>What has the above gotta do with the topic at table?
>>Listen, I am re-posting some very elaborate documents in this here set of
>> chambers. You may wish to have your partner-in-insults - John-Boscu Tanyi
>> - educate you as per the content.
>>Also, knowing that Camerounese politics is full of informants you may wish
>> to recruit Paulina Biyong and Celestin Bedzigui to join you in making
>> these powerful indictments to the desk of Mr Biya.
>>Via the Celcom and the Civil Cabinet, naturally.
>>Here we go.
>>Document Number 1.
>>
>>FETE DU 20 MAI : UNE ESCROQUERIE HISTORICO-POLITIQUE
>>                                               Par Pr Jean TAKOUGANG,
>> Traducteur, Professeur de Traduction,
>>                                               Tel 237 99 84 60 40,
>> jtakougang@gmail.com
>>
>>            Tous les 20 mai depuis 1972, les Camerounais, sur toute
>> l'étendue du territoire, marquent par des défilés et autres manifestations
>> monstres cette date qui a été décrétée comme Fête Nationale de leur pays.
>> Mais, pour ceux qui connaissent l'Histoire du Cameroun, la signification
>> de cette fête demeure confuse, démagogique et absurde. Il est vrai que le
>> 20 mai reste pour beaucoup de Camerounais une date exceptionnelle, à plus
>> d'un titre : c'est le jour où des partis politiques en mal de
>> représentativité peuvent leur offrir pagnes, T-shirts, bouteilles de bière
>> et même des billets de banques pour les convaincre à aller défiler dans
>> leurs rangs. Les plus chanceux qui ont pu d'une manière ou d'une autre
>> rallier le cercle étroit de la Nomenklatura au pouvoir seront invités au
>> Palais de l'Unité ou dans les résidences des chefs des autres unités
>> administratives régionales pour faire ripaille aux
> frais du contribuable. Ceux qui restent chez eux ne sont pas oubliés. La
> télévision nationale leur montre, pendant des heures, comment pendant que de
> ce côté ils tirent le diable par la queue, de l'autre côté là-bas, d'autres
> Camerounais peuvent encore solliciter les caisses de l'Etat pour organiser
> des banquets et des orgies dont les coûts et le faste n'ont aucune commune
> mesure avec la situation économique réelle d'un PPTE pris en étau entre la
> misère ambiante et les exigences des différents bailleurs de fonds. Mais,
> au-delà de ces plaisirs, cette évasion et cette duperie d'un jour, combien
> de Camerounais sont capables de vous donner exactement le contenu de
> l'événement qui impulse un tel folklore et de si grandioses festivités ?
> C'est pourquoi nous avons voulu jeter un pavé dans la mare, en posant
> aujourd'hui au grand public cette question fondamentale que beaucoup de
> Camerounais se posent depuis près de trois
> décennies : Qu'est-ce qu'une fête nationale ? Pourquoi le 20 mai, plutôt
> qu'une autre date (1er janvier (pseudo-Indépendance) ou 1er octobre
> (pseudo-réunification) par exemple), a-t-il été choisi comme fête nationale
> au Cameroun ?
>>             Une fête nationale commémore un événement qui a marqué de
>> façon profonde, indélébile et irréversible le destin d'un peuple ; un
>> événement dont l'impact et la charge émotionnelle sont tels que plus
>> personne de sensé ne puisse jamais  remettre en cause sa pertinence, sa
>> signification et son importance ; un événement fondateur, capable de
>> résister aux morsures du temps, aux humeurs des politiciens les plus
>> torves, aux régimes et aux alternances politiques de tous bords. Une fête
>> nationale commémore un événement révolutionnaire, qui a apporté des
>> changements radicaux marquant une rupture qualitative nette entre le passé
>> et l'avenir, qui émeut chaque citoyen au tréfonds de lui-même et qui
>> chatouille son patriotisme, son orgueil et sa fierté nationale. Un tel
>> événement ne peut être imposé, ni par un décret, une loi ou toute autre
>> force extérieure.
>>C'est un événement de la vie d'une Nation qui irradie et émet une telle
>> charge de consensus qu'il s'impose de lui-même et par lui-même à tous les
>> citoyens. La fête nationale doit être, comme le drapeau et l'hymne
>> nationaux, une institution pérenne de ralliement. Une date qui remplit
>> toutes les conditions pour être commémorée comme Fête Nationale, porte en
>> elle-même tous les ingrédients lui permettant de se faire reconnaître, se
>> faire accepter, se faire aimer et se faire adopter !
>>            La fête nationale en France, c'est le 14 juillet, date qui
>> renvoie à la Fête de la Fédération qui elle-même commémorait le premier
>> anniversaire du 14 juillet 1789, prise de la Bastille, prison politique
>> devenue à la fin du XVIIIe siècle le symbole de l'arbitraire et de
>> l'absolutisme. Voilà pourquoi, depuis 1880, le 14 juillet est célébré
>> comme fête nationale en France. Il a traversé le temps et les époques et
>> il n'y a aucune chance que demain, sa symbolique et son contenu
>> historiques dans l'imaginaire collectif français soient remis en cause.
>>            D'ailleurs, cette date n'a pas été imposée, mais adoptée par
>> les parlementaires, après un débat démocratique dont le rapport très
>> détaillé ci-dessous du sénateur Henri Martin rend compte. Il s'agit de la
>> discussion de la proposition de loi de Benjamin Raspail signée par 64
>> députés et déposée le 28 mai 1880 à  l'Assemblée nationale,« selon
>> laquelle la république adopte comme fête nationale annuelle la date du 14
>> juillet ». La loi a été votée par l'Assemblée nationale lors de ses
>> séances des 21 mai et 8 juin et le Sénat l'approuva par une majorité
>> écrasante de 173 voix contre 64. Elle est promulguée le 06 juillet 1880.
>> Le député Henri Martin, rapporteur et chargé de présenter la loi au Sénat
>> rend compte de la manière dont la loi a été adoptée en commission :
>>« Deux de nos collègues ont combattu, non la pensée d'une fête nationale,
>> mais la date choisie pour cette fête. Ils ont proposé deux autres dates,
>> prises dans l'histoire de la Révolution, et qui, toutes deux, avaient,
>> suivant eux, l'avantage de ne rappeler ni luttes intestines, ni sang
>> versé. L'un préférait le 5 mai, anniversaire de l'ouverture des Etats
>> généraux en 1789 ; l'autre recommandait le 4 août, dont la nuit fameuse
>> est restée dans toutes les mémoires.
>>La majorité, composée des sept autres membres de la commission, s'est
>> prononcée en faveur de la date votée par la Chambre des députés. Le 5 mai,
>> date peu connue aujourd'hui du grand nombre, n'indique que la préface de
>> l'ère nouvelle : les Etats généraux n'étaient pas encore l'Assemblée
>> nationale ; ils n'étaient que la transition de l'ancienne France à la
>> France de la Révolution.
>>Le 14 juillet, c'est la Révolution tout entière. C'est bien plus que le 4
>> août, qui est l'abolition des privilèges féodaux ; c'est bien plus que le
>> 21 septembre, qui est l'abolition du privilège royal, de la monarchie
>> héréditaire. C'est la victoire décisive de l'ère nouvelle sur l'ancien
>> régime. Les premières conquêtes qu'avait values à nos pères le serment du
>> Jeu de Paume étaient menacées ; un effort suprême se préparait pour
>> étouffer la Révolution dans son berceau ; une armée en grande partie
>> étrangère, se concentrait autour de Paris. Paris se leva, et, en prenant
>> la vieille citadelle du despotisme, il sauva l'Assemblée nationale et
>> l'avenir ».
>> On peut remarquer qu'il y a eu un réel débat, que toutes les opinions ont
>> été prises en compte,  que plusieurs dates et leur signification furent
>> passées en revue, que chacun des événements « était pris dans l'histoire
>> de la Révolution » et marquait une rupture et un tournant décisifs entre
>> le passé et l'avenir, dans une quête d'émancipation et d'autodétermination
>> du peuple français.
>>Les Etats-Unis, quant à eux, fêtent le 04 juillet qui renvoie au 04 juillet
>> 1776, Déclaration d'Indépendance. La Chine fête le 1er Octobre en souvenir
>> du 1er octobre 1949, proclamation de la République Populaire de Chine.
>>  Dans une recherche sur les Fêtes Nationales dans le monde, nous avons
>> pris sur Wikipédia, deux cents un (201) pays et avons vérifié la date de
>> leur fête nationale et l'événement qui était commémoré : plus de 99 %
>> commémoraient des événements fondateurs tels que la réunification
>> (Allemagne) ou l'Indépendance (une révolution, un acte d'émancipation ou
>> d'autodétermination, la naissance d'un pays par scission par rapport à un
>> autre (la Bolivie), une défaite marquant la fin de l'indépendance d'un
>> pays (la Catalogne) etc. Tous les pays au monde comptent chacun au moins
>> un événement d'une telle ampleur, un événement qui aura marqué le peuple
>> dans sa chair et dans son âme, un événement
> susceptible de faire rapidement sinon l'unanimité, du moins le consensus.
>>            Dans son histoire mouvementée, le Cameroun, ne manque pas de
>> dates qui aient abrité de tels événements. Le 1er janvier renvoie à
>> l'Indépendance politique, une Indépendance obtenue dans le sang de
>> centaines de milliers de martyrs, connus ou anonymes, qui ont accepté de
>> se sacrifier pour leur pays. Beaucoup de ceux qui n'en sont pas morts, en
>> gardent encore de profondes séquelles physiques et morales indélébiles qui
>> continuent de traumatiser leur descendance au fil des générations. On peut
>> débattre du contenu de cette indépendance et du patriotisme de ceux à qui
>> elle a été finalement été octroyée, mais toujours est-il que des
>> Camerounais résolument engagés auraient bien pu se l'approprier et lui et
>> lui donner la consistance qui lui manquait.
>>            Le 1er octobre renvoie à la Réunification des deux Cameroun, le
>> Cameroun Oriental francophone et le Southern Cameroon anglophone, un point
>> névralgique et non négociable du programme politique des premiers
>> nationalistes assassinés pour l'amour débordant qu'ils avaient pour leur
>> pays. Encore une fois, on peut remettre en cause la sincérité de ceux qui
>> l'ont paraphée, mais toujours est-il qu'elle pouvait servir de point de
>> départ pour un véritable contrat social et de coexistence négociée et non
>> imposée.  Pourtant, aussi curieux que cela puisse paraître, ces deux
>> dates, aux significations aussi profondes qu'évidentes qui correspondent à
>> des événements qui partout dans le monde fondent les fêtes nationales, ont
>> définitivement été déclassifiées, et sont progressivement effacées de la
>> mémoire  collective pour être remplacées par une véritable escroquerie.
>>             L'événement que le Cameroun commémore le 20 mai comme fête
>> nationale est le « référendum marquant la fin du système fédéral ». Et
>> c'est ici que l'amalgame et l'imposture ont fait leur lit, de telle sorte
>> que l'écrasante majorité des Camerounais se méprennent de la signification
>> réelle de cette date. Pendant la semaine qui a précédé le 20 mai, nous
>> avons suivi les débats qui ont été organisés dans les radios et
>> télévisions privées  ou publiques de la capitale ; aussi bien les
>> journalistes que les invités, universitaires et intellectuels de tous
>> bords, pour parler de cette fête, utilisaient indifféremment les
>> expressions « Unité Nationale », « Etat Unitaire », « cohésion Sociale »
>> ou « Intégration nationale » comme des synonymes parfaits et
>> interchangeables. D'autres poussaient l'ignorance (ou l'hypocrisie !)
>> jusqu'à trouver une proximité sémantique entre
> « Etat Unitaire » et civisme, patriotisme, respect des institutions, paix,
> stabilité et que sais-je encore ?
>>Car pour tordre le cou à l'Histoire, un travail assidu d'endoctrinement, de
>> lavage de cerveaux et d'abêtissement collectifs avait au fil des ans fait
>> de l'Etat unitaire un fourre-tout, un liquide qui prenait comme toujours
>> la forme du vase où on le mettait, pour une chose, pour son contraire ou
>> pour les deux à la fois ! Nous avons pourtant été heureux de constater que
>> le jour de la fête, la télévision d'Etat, malgré les contradictions, les
>> imbroglios et les embrouillaminis des commentaires sans cesse biaisés de
>> ses journalistes, avait bel et bien sous-titré le défilé du 20 mai 2009
>> « 37e Fête de l'Etat Unitaire » et non de « l'Unité Nationale » car les
>> deux notions, quoi qu'on dise, sont fondamentalement différentes.
>>            Le 20 mai ne commémore pas l'avènement de l'Unité Nationale,
>> qui aurait eu lieu le 1er octobre 1961, mais celui de l'Etat Unitaire,
>> retour à la forme unitaire de l'Etat, simple notion de droit
>> constitutionnel qui signifie tout simplement le rejet du fédéralisme
>> pratiqué jusque-là. De nos recherches, il ressort que le Cameroun semble
>> être l'un des rares, sinon le seul pays au monde qui ait été colonisé,
>> divisé, et qui n'ait pas cru devoir adopter la date de  son Indépendance
>> et/ou de sa Réunification comme Fête(s) Nationale(s). L'Algérie a deux
>> fêtes nationales : le 1er novembre qui commémore le début de la guerre de
>> libération en 1954 et le 5 juillet qui marque la date de l'Indépendance en
>> 1962. L'Allemagne, qui jusqu'à très récemment n'avait pas de Fête
>> nationale, a adopté le 3 octobre, « Jour de l'Unité Allemande », (Tag der
>> deutschen Einheit) qui est l'anniversaire de
> la Réunification des deux anciennes Allemagne de l'Est et de l'Ouest en
> 1990 (die Wiedervereinigung). Pour l'Allemagne donc, comme le dicte le
> simple bon sens, la Réunification (die Wiedereinigung) consacre l'Unité (die
> deutsche Einheit) de l'Allemagne, contrairement au Cameroun où on nous
> enseigne que la Réunification du 1er octobre 1961 ne consacrait pas l'unité
> politique du pays et qu'il a fallu attendre la forme unitaire du 20 mai 1972
> pour parler d'Unité Nationale.  Parler de la réunification en 1961 et
> revenir à l'unification en 1972, onze ans plus tard, à moins d'être une
> reculade absurde, nous amène à penser que la réunification du 1er octobre
> n'avait été qu'une escroquerie et que c'est l'adoption de la forme unitaire
> de l'Etat qui consacrerait véritablement l'unité politique de la nation.
>>Pourtant, la réunification du 1er octobre 1961 recelait des enjeux
>> autrement plus importants, car le Southern Cameroon avait la possibilité
>> d'obtenir son indépendance en se joignant au Nigeria pour la grande
>> consternation des vrais patriotes, comme le fit la partie Nord, en causant
>> ce « deuil national », autrefois commémoré le 2 juin. L'Allemagne, quant à
>> elle, n'a pas voulu effectuer cette acrobatie périlleuse et démagogique et
>> a logiquement compris que la réunification des deux Allemagne en 1990
>> n'était pas seulement une étape, mais consacrait totalement l'unité
>> nationale retrouvée ! La prétendue « Unification » du 20 mai 1972 ne se
>> trouvait-elle pas déjà logiquement dans la « Ré-unification » du 1er
>> octobre 1961, et même deux fois plutôt qu'une ?
>>            La manipulation forcenée des pouvoirs publics a fini par nous
>> convaincre que hors de la forme unitaire de l'Etat, il n'y a point de
>> salut, point d'unité nationale et que ceux qui militent pour le
>> fédéralisme ou du moins pour une décentralisation véritable qui va au-delà
>> du simple changement nominal de provinces en régions sont des ennemis de
>> la Nation qu'il faut combattre et abattre par tous les moyens. Avec les
>> mêmes techniques qui ont permis de nous inoculer que l'Etat unitaire était
>> synonyme de l'Unité nationale, on nous a aussi fait gober que la
>> décentralisation, le fédéralisme et la sécession, c'était la même chose!
>>            L'expression « fête nationale » est composée de deux mots dont
>> il faut absolument tenir compte lors du choix d'une date ou d'un
>> événement : fête et nation. Ne retenir que le côté festif (manifestations,
>> festivités, réjouissances etc.), c'est faire abstraction des conditions,
>> des éléments et de toute l'alchimie qui au tréfonds de l'individu
>> déclenchent de tels sentiments, de façon naturelle et spontanée. Personne
>> ne peut sincèrement se réjouir ni déplorer un événement qui ne signifie
>> rien pour lui, même si une loi l'y contraint. Il le ferait peut-être par
>> grégarisme, par conformisme, hypocrisie ou par peur de représailles, mais
>> il n'aura pas le cœur à l'ouvrage.
>>            Imposer une fête nationale sans tenir compte des intérêts, des
>> aspirations et des susceptibilités de toutes les composantes d'un peuple,
>> c'est faire coïncider la notion de l'Etat avec celle de la nation, ce qui
>> est soit de la pure démagogie, soit une méprise extrêmement grave et
>> fâcheuse. L'Etat n'est que l'autorité qui s'exerce sur un territoire et sa
>> population. Il se compose essentiellement de trois éléments : un
>> territoire, un gouvernement et une population. Quand en plus de l'autorité
>> il désigne aussi ce territoire même délimité par des frontières, on parle
>> aussi de pays.
>>            Le terme nation, quant à lui, désigne un groupe humain qui
>> possède une unité culturelle, linguistique et historique, qui a conscience
>> de son unité et se caractérise essentiellement par la volonté de vivre en
>> commun. Lorsque tous les habitants d'un Etat appartiennent à une même
>> nation, on parle d'Etat-Nation. Lorsque plusieurs nations cohabitent dans
>> un même Etat, on parle d'Etat multinational. Le Cameroun, mosaïque des
>> ethnies encore compliquée par le lourd héritage d'une double colonisation
>> linguistique française et britannique, appartient à cette catégorie d'Etat
>> multinational ou multiethnique. Le choix de l'événement qui fonde une fête
>> nationale ne doit pas pouvoir être compris ou interprété comme un acte de
>> phagocytose ou d'assimilation d'une ou de plusieurs composantes de l'Etat
>> multi-ethnique.
>>             Le Cameroun, Etat multi-ethnique et multilingue marqué par
>> tant de disparités n'est pas une nation mais un Etat. Il ne saurait
>> brandir la forme constitutionnelle de l'Etat comme un fétiche ou un
>> article de foi, imposés par une fatwa et célébrés par une fête nationale
>> dont personne ne ressent au-dedans de soi-même le réel fondement ou la
>> véritable motivation. L'Etat unitaire de type jacobin hérité de la France
>> a montré partout ses limites et son déficit d'unité quand certaines
>> populations embarquées dans une camisole de force suffoquaient dans une
>> centralisation étouffante. C'est pourquoi la France souffre des problèmes
>> Breton et corse, l'Espagne du problème Catalan ou basque, le Maroc du
>> problème sahraoui, le Sénégal du problème Casamançais, le Cameroun du
>> problème anglophone qui n'est pas, comme on le prétend, un banal problème
>> de minorités. Les minorités sont des composantes internes
> qui n'ont pas le droit de rallier à un pays voisin et avec lesquelles
> l'Etat central ne négocie pas des liens de fédéralismes ! La forme unitaire
> de l'Etat, loin s'en faut, n'est ni gage ni vecteur d'unité nationale.
>>Pour étouffer dans l'oeuf des émeutes et des révoltes qui se dessinaient,
>> certains Etats qui se voulaient unitaires ont pris les devants pour
>> entreprendre une large décentralisation en vue de laisser aux régions des
>> coudées suffisamment franches pour résoudre eux-mêmes les problèmes
>>  vitaux de leurs régions. C'est le cas de la République Italienne, qui
>> reconnaît et favorise les autonomies locales et qui a prévu dans sa
>> constitution une compétence législative des régions en matière de police
>> urbaine, l'autonomie financière et régionale et le statut des organes
>> d'administration régionale. Le Cameroun, lui, freine des quatre fers pour
>> éviter de mettre en place la décentralisation pourtant contenue dans le
>> premier article de la constitution de 1996. Bien que les provinces soient
>> devenues des régions (ce qui ne change rien au contenu), les pouvoirs des
>> autorités déconcentrées nommées (sous-préfets, préfets, gouverneurs)
> ayant été renforcés, toutes les grandes villes ayant été transformées en
> communautés urbaines à la tête desquelles le président de la république
> continue de nommer illégalement des délégués du gouvernement sans légitimité
> qui règnent sans partage sur les élus!
>>Qu'on ne se leurre pas. Le Cameroun n'est ni une nation ni un Etat- Nation,
>> mais un Etat composé d'éléments tellement composites et disparates que
>> certains n'ont pas hésité à le comparer à « l'habit d'Arlequin ». Guy
>> Nicolas, in Crise de l'Etat et Affirmation Ethnique en Afrique Noire
>> Contemporaine écrit :« L'Afrique officielle est souvent une Afrique
>> honteuse, attachée à se renier, à cacher ses problèmes, à les minimiser, à
>> les déformer…Le fait ethnique est traité comme une donnée « dépassée »,
>> morte, une curiosité tout au plus exotique, folklorique, à usage
>> d'amateurs d'antiquités et souvent comme une tare, une menace, une tache.
>> On se refuse à considérer qu'il évolue, se transforme, acquiert des traits
>> nouveaux et constitue un fait contemporain, au même titre que toute autre
>> donnée sociale et culturelle actuelle ».
>>L'hypocrisie d'un Cameroun qui malgré sa situation s'escrime à imposer la
>> forme unitaire comme panacée à  une unité nationale artificielle et
>> factice est bien à l'image de cette Afrique-là. Avec tous les memoranda
>> qui fusent de toutes parts pour exprimer des revendications aux
>> préoccupations essentiellement régionalistes ou tribales, les dirigeants
>> camerounais devraient en déduire l'accueil que malgré des discours
>> volatiles les populations réservent à la forme unitaire de l'Etat depuis
>> des décennies et se réorganiser en conséquence : à défaut du fédéralisme,
>> choisir au moins la solution adoptée par l'Italie avec une véritable
>> décentralisation qui permette aux populations de s'approprier à la base le
>> processus de son destin, de son avenir et de son développement.
>>            Pourtant, quand on observe au quotidien le comportement des
>> plus grands défenseurs de l'Etat Unitaire, on les découvre en proie à
>> d'inconfortables contradictions. Les réflexes tribalistes ou
>> régionalistes sont partout présents dans leurs actes. Dans leurs discours
>> politiques et autres motions de soutien qu'elles rédigent tous les jours,
>> les élites du parti au pouvoir parleront du président de la république non
>> pas comme le président de tous les Camerounais, mais plutôt « comme le
>> défenseur des intérêts de la tribu », lui demanderont toujours la création
>> d'unités administratives découpées sur le territoire exact de leurs
>> ethnies et l'exhorteront à nommer toujours plus d'enfants de leurs régions
>> à de hautes fonctions administratives et politiques. Tous les grands
>> commis de l'Etat nommés au moindre poste de responsabilité iront toujours
>> se faire fêter aux frais du contribuable dans leur
> famille, leur village,  leur région, car ils se sentent beaucoup plus les
> serviteurs de leurs tribus que ceux de leur pays, puisque le Cameroun n'est
> plus conçu comme un devenir commun à construire, mais comme une dépouille
> livrée à l'appétit vorace des charognards de toutes les tribus.
>>            Les décrets fixant les quotas régionaux dans les recrutements à
>> la Fonction Publique que l'on croyait transitoires n'ont jamais été
>> abrogés et aujourd'hui, encore plus qu'hier, au lieu se soucier d'un
>> développement harmonieux de toutes les régions, on continue de se
>> préoccuper d'un factice équilibre régional et du dosage ethnique dans tous
>> les actes de la vie de la nation, aux détriments du mérite et du simple
>> bon sens.
>>            Dans le domaine éducatif, la loi sur l'orientation scolaire
>> prévoit pourtant la coexistence de deux sous-systèmes anglophone et
>> francophone conservant chacun sa spécificité dans les méthodes
>> d'évaluation et de certifications. On ne comprend pas pourquoi ce
>> fédéralisme académique auquel tout le monde s'accommode depuis des
>> décennies et qui encore aujourd'hui a de beaux jours devant lui, devient
>> haute trahison ou crime de lèse-unité quand on parle de fédéralisme
>> politique. De surcroît, on a encore beaucoup de mal à harmoniser les deux
>> systèmes judiciaires, et nul ne peut nous convaincre que l'hymne national
>> chanté en français est exactement celui qu'on chante en anglais, sauf à
>> nous convaincre qu'un hymne national, c'est plus la musique que les
>> paroles. Quand en 2005, dans un débat à Radio Sky One j'ai soulé ce
>> problème de deux hymnes, j'ai reçu en direct et en différé autant de
> flèches d'Anglophones que de Francophones !
>>            L'anathème que l'on jette au fédéralisme et à la
>> décentralisation au point de passer outre les événements majeurs de la vie
>> d'un peuple pour fêter la forme de l'Etat comme si c'était une révolution
>> ne peut se justifier que par des considérations démagogiques et occultes.
>> « L'avantage » d'un Etat unitaire est simplement que le pouvoir y est
>> concentré dans une autorité centrale constitué d'un seul gouvernement et
>> d'un seul parlement dont les décisions sont exécutées dans tout le pays.
>> L'Etat unitaire n'admet ni la participation citoyenne, ni le partage du
>> pouvoir, ni la multiplication des contre-pouvoirs. Il inhibe la
>> compétition et  la saine émulation salvatrice qui auraient eu lieu entre
>> les entités territoriales décentralisées en favorisant l'oisiveté des
>> populations qui attendraient tout d'un éventuel Etat-Central-Providence.
>>Pourtant, l'histoire nous montre que les Etats qui dominent politiquement,
>> militairement, économiquement et culturellement le monde sont presque tous
>> des états fédéraux. Les USA, le Brésil, la Russie, l'Inde, le Canada, la
>> Suisse, la Belgique, le Nigeria et presque tous les pays fédéraux que nous
>> connaissons, en matière d'unité, ont beaucoup de leçons à donner à ces
>> pays où l'unité nationale se décrète et s'impose, presque toujours sans
>> grand succès, par les baillons et les baïonnettes et qui sont tout le
>> temps en proie aux affres des irrédentismes et des replis identitaires de
>> toutes sortes. Même la France qui était jusque-là le prototype de l'Etat
>> unitaire centralisé, avec l'évolution de l'histoire, a revu ses positions.
>> Depuis 1980, elle a entrepris un vaste programme de décentralisation avec
>> le transfert de larges pouvoirs et de compétences aux entités
>> territoriales décentralisées (la commune, le
> département et la région) pourvues de leurs propres organes de décision et
> de leurs propres ressources.
>>Le fédéralisme, même pour la France, n'est ni une aberration ni une
>> abomination. Au XVIIe et au XVIIIe siècle, les grands penseurs comme
>> Fénelon et Montesquieu ont préconisé le développement d'un corps
>> intermédiaire entre l'individu et l'Etat. Le fédéralisme s'est affirmé au
>> début de la Révolution Française sous l'impulsion de ce qu'on a appelé
>> « le Club des Girondins » et le mouvement des fédérations constitué de
>> groupements de sections et des districts, d'associations municipales et de
>> clubs politiques qui ont alors formé un vaste réseau politique et
>> militaire à travers toute la France, afin de combattre les ennemis de la
>> Révolution. C'est la Convention montagnarde qui est venue mettre fin à ce
>> mouvement fédéraliste en instaurant un centralisme étatique étouffant
>>  caractérisé par la formule lapidaire de « République une et indivisible »
>> de 1792.
>>Alors que la philosophie de l'Etat unitaire est de confisquer le pouvoir du
>> peuple souverain, celle du fédéralisme est par contre de le partager, de
>> le redistribuer, de renforcer la solidarité entre les citoyens et la
>> multiplication des contre-pouvoirs en vue de combattre l'aliénation du
>> citoyen par le pouvoir central. C'est ainsi que, rendant compte de
>> l'ouvrage  « Qu'est-ce qu'un peuple libre ? » d'Alain Renaut, Arnaud
>> desjardin, professeur au Lycée Condorcet de Saint Quentin écrit :
>> La liberté d'un peuple nécessite« la reconnaissance de la pluralité des
>> intérêts et des convictions, et donc surla nécessité de combiner unité
>> politiqueet diversité sociale. Autrement dit," alors que la République
>> française n'a cessé de se concevoir comme " une et indivisible ", la
>> République américaine s'est voulue, pour sa part, " une et indéfiniment
>> divisible ". (p. 138). Il y a donc, dans la tradition républicaine
>> américaine, une rupture avec l'idée d'homogénéité et d'unité autour du
>> bien commun, et l'idée que la pluralité des intérêts peut déboucher sur
>> des conséquences positives (dans la logique de la poursuite par chacun de
>> son intérêt bien compris). Pour être clair :alors que le " réflexe
>> républicain " typiquement français est anti-libéral, le modèle républicain
>> américain fournit l'illustration d'une conciliation possible entre le
>> républicanisme et le libéralisme
> politique… ».
>>            La forme fédérale de l'Etat, contrairement à ce qu'on veut nous
>> faire croire au Cameroun, n'est en rien incompatible avec l'unité
>> nationale. Dans un Etat fédéral, il est question d'un vouloir vivre
>> ensemble clairement exprimé, d'une unité volontaire par rapport au droit
>> international bâtie sur des valeurs stables et des fondements que l'on
>> peut difficilement remettre en cause : unité de nationalité, unité
>> territoriale, unité monétaire et unité douanière.
>> Le fédéralisme est un régime qui semble tellement aller de soi que Valérie
>> Pouchelon Martel de la Faculté de Droit Virtuelle (FDV) de Lyon peut le
>> plus naturellement du monde écrire: « L'Etat unitaire, même décentralisé,
>> peut aujourd'hui apparaître comme une curiosité tant le modèle de l'Etat
>> fédéral se généralise ». Alexis de Tocqueville, qui a étudié le régime
>> américain et les régimes européens lui emboite le pas en reconnaissant
>> l'incapacité des Etats jacobins à impulser l'unité et le développent.
>> C'est pourquoi, de façon presque péremptoire, il écrit: « Un pouvoir
>> centralisé, quelque éclairé, quelque savant qu'on l'imagine, ne peut
>> embrasser à lui seul tous les détails de la vie d'un grand peuple. La
>> centralisation, en un mot, excelle à empêcher, non à faire. Lorsqu'il
>> s'agit de remuer profondément la société, ou de lui imprimer une marche
>> rapide, sa force l'abandonne. Pour peu
> que ses mesures aient besoin du concours des individus, on est tout surpris
> alors de la faiblesse de cette immense machine ; elle se trouve tout à coup
> réduite à l'impuissance. »
>>            L'unité nationale qui est une donnée politique concrète (
>> intégrité territoriale) ne doit pas se confondre avec l'intégration
>> nationale, notion affective mesurée et exprimée par chaque citoyen selon
>> qu'il ressent par le biais de l'équité, de la justice sociale et de la
>> justice (tout court) qu'il a les mêmes droits et les mêmes devoirs que
>> tous les autres, qu'il n'est ni métèque ni allogène, mais autochtone
>> partout sur toute l'étendue du territoire national, qu'il ne marchande pas
>> sa citoyenneté, en un mot, que ceux qu'il croit être ses compatriotes ne
>> verront pas toujours en lui «un anglo-bami, envahisseur ou un prédateur
>> venu d'ailleurs ».  C'est ça aussi la rançon ou la contrepartie de l'Etat
>> unitaire. Ces sentiments, loin s'en faut, ne peuvent pas être procurés par
>> la seule forme de l'Etat, mais par une politique qui consacre l'état de
>> droit, qui met le citoyen au
> centre de tout développement à la fois comme acteur et bénéficiaire et qui
> fait du développement harmonieux et équilibré de toutes les régions un point
> non négociable. Cela passe fatalement par une démocratie et une
> décentralisation véritables, mots qui ont ici une proximité sémantique
> proche de la synonymie en ce sens qu'ils impliquent inexorablement la
> participation et le partage du pouvoir ! Redevenons nous-mêmes. Cessons de
> célébrer l'Etat unitaire alors qu'au fond de nous-mêmes, la philosophie qui
> préside à toute notre politique et à toutes nos actions est d'inspiration
> sectariste, régionaliste ou fédéraliste.
>>            A côté de ce que représentent pour les Camerounais et pour
>> l'Histoire les événements qui ont eu lieu les 1er janvier 1960 et 1er
>> octobre 1961, choisir le 20 mai comme fête nationale est plus qu'une
>> escroquerie historico-politique : c'est un crime impardonnable contre les
>> martyrs, les nationalistes et tous les patriotes d'hier, d'aujourd'hui et
>> de demain. Le Cameroun doit revoir, sans honte et en toute humilité la
>> date de sa fête nationale, une date qui consacre « l'adhésion du Cameroun
>> tout entier », de sorte que son adoption puisse refléter toute l'émotion
>> qui se dégage de ce rapport du député Henri Martin après l'adoption du 14
>> juillet comme fête nationale de la France.
>>« Mais, à ceux de nos collègues que des souvenirs tragiques feraient
>> hésiter, rappelons que le 14 juillet 1789, ce 14 juillet qui vit prendre
>> la Bastille, fut suivi d'un autre 14 juillet, celui de 1790, qui consacra
>> le premier par l'adhésion de la France entière, d'après l'initiative de
>> Bordeaux et de la Bretagne. Cette seconde journée du 14 juillet, qui n'a
>> coûté ni une goutte de sang ni une larme, cette journée de la Grande
>> Fédération, nous espérons qu'aucun de vous ne refusera de se joindre à
>> nous pour la renouveler et la perpétuer, comme le symbole de l'union
>> fraternelle de toutes les parties de la France et de tous les citoyens
>> français dans la liberté et l'égalité. Le 14 juillet 1790 est le plus beau
>> jour de l'histoire de France, et peut-être de toute l'histoire. C'est en
>> ce jour qu'a été enfin accomplie l'unité nationale, préparée par les
>> efforts de tant de générations et de tant de grands
> hommes, auxquels la postérité garde un souvenir reconnaissant. Fédération,
> ce jour-là, a signifié unité volontaire ».
>>Pour y arriver, le Cameroun doit passer par un referendum, un véritable
>> referendum, qui n'a rien à voir avec toutes les farces et simulacres de
>> consultations populaires organisées jusqu'ici et qui n'ont été
>> qu'impostures et escroqueries pour perpétuer l'injustice et le statu quo,
>> diviser et anesthésier les Camerounais et leur imposer une paix de
>> cimetière !
>>
>>
>>
>>
>>
>>
>>
>>
>>On Wed, May 29, 2013 at 7:37 PM, Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com>
>> wrote:
>>
>>SERIOUSLY THOUGH
>>>CONSIDER THIS.
>>>HOW CAN OUR YESTERDAY BE BETTER THAN TODAY?
>>>
>>>How can Adam be better than Jesus the Christ - teh Yeshwa ha-mashiach?
>>>
>>>It is Impossicant - an impossibility that cannot happen.
>>>
>>>We are Men of HONOUR!
>>>
>>>Men of Honour do not condone FRAUD.
>>>
>>>Men of HONOUR do not accept to be COLONIZED.
>>>Men of Honour do PASS on to the Next Generation a Problem that they can
>>> resolve themselves.
>>>Reason why we struggle.
>>>
>>>Options
>>>Dibussi TandeCameroon Census Project 1955-1990
>>>Postcard series: Victoria, Kamerun, in the early 1900sLike · · 20 hours
>>> ago ·
>>> *
>>>
>>> * Emil Mondoa, Mukefor Dennis Besong Tambe, Isaac Endeleyand 3 otherslike
>>> this.
>>> * View 17 more comments
>>> * Emil MondoaMy name is Kunta Kinte. No, your name is Tobi and I will
>>> whip you till you remember
>>>3 hours agovia mobile· Like· 2
>>> * Emil MondoaThe prevailing argument at the time was decolonization, but
>>> how is that accomplished by switching from a major German queen to a
>>> minor German figure. At the same time, Gens Leclerc and DeGaulle kept
>>> their streets. I have not heard Manyu nor Mezam complain, so due
>>> diligence may have been done in those cases
>>>15 minutes agovia mobile· Like
>>> * Mukefor Dennis Besong TambeHow about El Hadj wanting to break up the
>>> erstwhile Anglophone solidarity inherent in the neat VIKUMABA.
>>> FAKMEMMANMEZ is definitely a tongue twister and the harbinger of
>>> disunity.
>>>about a minute ago· Like· 1not pass on a problem that they can settle
>>> themselves.
>>>
>>>Reason why we struggle.
>>>
>>>
>>>
>>>
>>>
>>>
>>>
>>>On Wed, May 29, 2013 at 7:11 PM, Pa Fru Ndeh <PaFruNdeh@yahoo.com> wrote:
>>>
>>>
>>>>Ntem Chwere O'Bouh F'egue:
>>>>
>>>>What is good for the goose(Pa Fru Ndeh) is good for the gander(Prophet
>>>> Ntemfac Ofege), (Mishe Fon) ......
>>>>What is NOT good for the goose (Chwere(pretense) O'Bouh F'egue) is NOT
>>>> good for the gander (Kenneth Bla Bla Bla ... ), (Bedzigu, whatever u
>>>> have been appending to his name) ....
>>>>
>>>>You see, when given a bitter(more) pill of your own medicine, you are
>>>> INCAPABLE of taking it.
>>>>What a world we live in!
>>>>
>>>>
>>>>
>>>>Blessed Be Cameroon
>>>>Pa Fru Ndeh
>>>>
>>>>From: Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com>
>>>>To: CreatiViews@yahoogroups.com
>>>>Cc: "SDF-FORUM@yahoogroupes.fr" <SDF-FORUM@yahoogroupes.fr>;
>>>> "cameroon_politics@yahoogroups.com" <cameroon_politics@yahoogroups.com>;
>>>> Cameroon Network <camnetwork@yahoogroups.com>;
>>>> "cameroonpatriots@yahoogroups.com" <Cameroonpatriots@yahoogroups.com>;
>>>> "ambasbay@googlegroups.com" <ambasbay@googlegroups.com>;
>>>> "accdf@yahoogroups.com" <accdf@yahoogroups.com>
>>>>Sent: Wednesday, May 29, 2013 12:59 PM
>>>>Subject: [SDF-FORUM] Re: [C r e a t i v i e w s] Re: [cameroon_politics]
>>>> Re: PAAWCE //O'Fegue SCAPO -> Docility of Cameroon Opposition Parties
>>>>
>>>>
>>>>And Kenneth John begheni Ndeh..my other name is NCHWETE...my paternal
>>>>grandmother gave me that name so you better be careful how you misuse
>>>>it..NCHWETE....
>>>>
>>>>On 5/29/13, Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com> wrote:
>>>>> THE PAAAAWWWWACCCE AGENGA is an uncalled for distraction.
>>>>> Reason being that most honest francophones now admit that two states
>>>>> WEST and East Cameroon came together in 1961 to constitute what exists
>>>>> today as Cameroon.
>>>>> Most honest francophones now admit that Ahidjo and Biya - by tricks
>>>>> and subterfuge - annihilated the state of West Cameroon to invent a
>>>>> useless, failed and dommed uniformist state.
>>>>> But, Ahidjo and Biya have failed to annihilate West-Southern
>>>>> Cameroonians.
>>>>> Reason why we struggle to RESTORE what was lost.
>>>>> The Lord God himself is struggling to restore what MAN lost.
>>>>> It is NOT about RULING - dominating+colonizing+subsuming -
>>>>> francophones, as you erroneously claim!
>>>>> It is about francophones being allowed the possibility to RULE
>>>>> themselves - self government based on their HISTORY and their CULTURE
>>>>> in a truly democratic system while anglophones are allowed to rule
>>>>> themselves - self- government - based on their history and their
>>>>> culture in a truly democratic system.
>>>>> People like you have to face a GOLDEN FACT: The African Unin changed
>>>>> its name from the Organisation of African Unity to the African Union
>>>>> because it understood the role that common history+culture+the WILL TO
>>>>> LIVE TOGETHER play in self-determination and peaceful co-existence of
>>>>> mankind.
>>>>> In DEMOCRACY!
>>>>> Reason why we struggle.
>>>>> You are so steeped into the Camerounese system and reality that these
>>>>> basics are too hard for you to comprehend.
>>>>> In fine, put even the Lord God himself with the
>>>>> fraudulent+corrupt+false-premised+dictatorial+etc Cameroun system and
>>>>> the outcome will be another Paul Biya.
>>>>> Put a John Fru Ndi in the same system and the outcome will be WORSE
>>>>> tha
>>>>> Biya.
>>>>> Reason why we struggle.
>>>>> Uh Nzouh?????
>>>>>
>>>>> On 5/29/13, Pa Fru Ndeh <PaFruNdeh@yahoo.com> wrote:
>>>>>>
>>>>>> Ntem Chwere O'Bouh F'egue:
>>>>>>
>>>>>> No need to be Chwere"ing(pretending)!
>>>>>> Our resident buffoon/PSYCOPATH is now in the fray with his
>>>>>> PSYCOPATHIC
>>>>>> outpourrings that we are all too familiar with.
>>>>>>
>>>>>> In times of peace like now we prepare for war.
>>>>>> The PAAWCE OPEN AGENDA is to capture the PRESIDENCY for One & Only
>>>>>> ONE
>>>>>> KAMERUN!
>>>>>> We are fully aware of the divisionists, exclusionists and separatists
>>>>>> in
>>>>>> our
>>>>>> midst.  We handle them with care so that they are patriotically
>>>>>> beveled
>>>>>> to
>>>>>> stand upright!
>>>>>>
>>>>>>
>>>>>> Blessed Be Cameroon
>>>>>> Pa Fru Ndeh
>>>>>>
>>>>>> From: Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com>
>>>>>> To: CreatiViews@yahoogroups.com
>>>>>> Cc: "SDF-FORUM@yahoogroupes.fr" <SDF-FORUM@yahoogroupes.fr>;
>>>>>> "cameroon_politics@yahoogroups.com"
>>>>>> <cameroon_politics@yahoogroups.com>;
>>>>>> Cameroon Network <camnetwork@yahoogroups.com>;
>>>>>> "cameroonpatriots@yahoogroups.com"
>>>>>> <Cameroonpatriots@yahoogroups.com>;
>>>>>> "ambasbay@googlegroups.com" <ambasbay@googlegroups.com>;
>>>>>> "accdf@yahoogroups.com" <accdf@yahoogroups.com>
>>>>>> Sent: Wednesday, May 29, 2013 12:30 PM
>>>>>> Subject: Re: [C r e a t i v i e w s] Re: [SDF-FORUM] Re:
>>>>>> [cameroon_politics]
>>>>>> Re: PAAWCE //O'Fegue SCAPO -> Docility of Cameroon Opposition Parties
>>>>>> [1
>>>>>> Attachment]
>>>>>>
>>>>>>
>>>>>> SUCCINCTLY PUT..by the parties at table.
>>>>>> Most Succinctly PUT, I must add.
>>>>>> However consider this.
>>>>>> We know our friends and we shall befriend our enemies, you state.
>>>>>> Save that the truth about the Southern-West Cameroons is
>>>>>> INCORRUPTIBLE
>>>>>> and incontrovertible!
>>>>>> It will NEVER be corrupted by all who use WEST CAMEROON for a
>>>>>> self-seeking+selfish+narrow+pathetic+pitiful+pity-able+IN
>>>>>> DELIAL+annexationist+subsuming+COLONIAL+Corrupt Peope Demonstrating
>>>>>> Malevolence aks Camerounese Agenda.
>>>>>> We are at the WAR FRONT, INDEED.
>>>>>> Que la guerre..COMMENCE!!!!!!!!!!
>>>>>> MAN NO POUM!.
>>>>>> Hahahahaha..je frotte les mains....
>>>>>>
>>>>>> On 5/29/13, Jean-Bosco Tagne <jtagne@yahoo.com> wrote:
>>>>>>>
>>>>>>>
>>>>>>> I will join any other group and even create a bush front with arms
>>>>>>> in
>>>>>>> hands
>>>>>>> than to see our beloved country going from biya to john b ndeh for
>>>>>>> another
>>>>>>> 20 years of destructions and darkness. We are not in the bush yet
>>>>>>> because
>>>>>>> have been said biya is old and dying. It was a mistake and we SHOULD
>>>>>>> do
>>>>>>> that
>>>>>>> ASAP to get the evil man and the ndeh working with him to bring our
>>>>>>> beloved
>>>>>>> country in the dark out of that place before a complete collapse.
>>>>>>>
>>>>>>> It is not a secret any more as you rightly point out that
>>>>>>> Cameroon_politics
>>>>>>> and many other fora this evil son of embezzler john b ndeh was put
>>>>>>> in
>>>>>>> place
>>>>>>> for Celcom. We got him and that is why he is so angry. We will keep
>>>>>>> him
>>>>>>> that
>>>>>>> way till biya is gone because this guy have created a lot of problem
>>>>>>> in
>>>>>>> the
>>>>>>> diaspora and can boost putting it out after we smocked him as you
>>>>>>> can
>>>>>>> read
>>>>>>> from: "We shall befriend our enemies, and those we cannot befriend,
>>>>>>> we
>>>>>>> shall
>>>>>>> keep'em close to rally behind our PAAWCE OPEN AGENDA"
>>>>>>>
>>>>>>>
>>>>>>> ________________________________
>>>>>>>  From: Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com>
>>>>>>> To: cameroon_politics@yahoogroups.com
>>>>>>> Cc: "SDF-FORUM@yahoogroupes.fr" <SDF-FORUM@yahoogroupes.fr>;
>>>>>>> "cameroonpatriots@yahoogroups.com"
>>>>>>> <Cameroonpatriots@yahoogroups.com>;
>>>>>>> "ambasbay@googlegroups.com" <ambasbay@googlegroups.com>;
>>>>>>> "accdf@yahoogroups.com" <accdf@yahoogroups.com>
>>>>>>> Sent: Wednesday, May 29, 2013 11:31 AM
>>>>>>> Subject: [SDF-FORUM] Re: [cameroon_politics] Re: PAAWCE //O'Fegue
>>>>>>> SCAPO
>>>>>>> ->
>>>>>>> Docility of Cameroon Opposition Parties
>>>>>>>
>>>>>>>
>>>>>>> Kenneth John Begheni Ndeh,
>>>>>>> Allow me re-POST this to your PALS in the Celcom of la Republique du
>>>>>>> Cameroun.
>>>>>>> May this DECLARATION of War not come back to haunt you.
>>>>>>> Prophet Ntemfac Ofege.
>>>>>>>
>>>>>>> On 5/29/13, Pa Fru Ndeh <PaFruNdeh@yahoo.com> wrote:
>>>>>>>>
>>>>>>>> The PAAWCE OPEN AGENDA is to capture the PRESIDENCY for One & Only
>>>>>>>> ONE
>>>>>>>> KAMERUN!
>>>>>>>> It is that simple.  There is nothing more, nothing less to the
>>>>>>>> PAAWCE
>>>>>>>> OPEN
>>>>>>>> AGENDA.
>>>>>>>> Anything else, has absolutely nothing whatsoever to do with the
>>>>>>>> PAAWCE
>>>>>>>> OPEN
>>>>>>>> AGENDA.
>>>>>>>> We REJECT anything else!!!!!!!!!!
>>>>>>>>
>>>>>>>> In 1992, a PAAWCE won the Presidency, but did not ascend to the
>>>>>>>> throne
>>>>>>>> of
>>>>>>>> the Supreme Magistracy.
>>>>>>>> As of 2007 and beyond the PAAWCE OPEN AGENDA has been to capture
>>>>>>>> the
>>>>>>>> PRESIDENCY of CAMEROON by any legal means necessary.  Elections, NO
>>>>>>>> Elections, Democracy or NO Democracy, War or NO War ........
>>>>>>>> whatever
>>>>>>>> ....... it does NOT matter!!!!!  Our goal has a laser beam focus to
>>>>>>>> it.
>>>>>>>> None of them SCAPO/SC/SCARM and all manner of alphabetical melanges
>>>>>>>> that
>>>>>>>> represent the restorationist movements shall distract us.  We do
>>>>>>>> not
>>>>>>>> care
>>>>>>>> about partisan politics either, CPDM or NO CPDM, SDF or NO SDF, CDU
>>>>>>>> or
>>>>>>>> NOT
>>>>>>>> and so on and so forth.  We are at the WAR FRONT and moving
>>>>>>>> forward.
>>>>>>>> We
>>>>>>>> know who our friends are and we know who our enemies are.  We shall
>>>>>>>> befriend
>>>>>>>> our enemies, and those we cannot befriend, we shall keep'em close
>>>>>>>> to
>>>>>>>> rally
>>>>>>>> behind our PAAWCE OPEN AGENDA.
>>>>>>>>
>>>>>>>> Thanks.
>>>>>>>>
>>>>>>>> Blessed Be Cameroon
>>>>>>>> Pa Fru Ndeh
>>>>>>>>
>>>>>>>> From: Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com>
>>>>>>>> To: "cameroonpatriots@yahoogroups.com"
>>>>>>>> <Cameroonpatriots@yahoogroups.com>
>>>>>>>> Cc: "ambasbay@googlegroups.com" <ambasbay@googlegroups.com>;
>>>>>>>> "cameroon_politics@yahoogroups.com"
>>>>>>>> <cameroon_politics@yahoogroups.com>;
>>>>>>>> "accdf@yahoogroups.com" <accdf@yahoogroups.com>
>>>>>>>> Sent: Wednesday, May 29, 2013 7:47 AM
>>>>>>>> Subject: [SDF-FORUM] Re: [camnetwork] Re: Mr Agbor Enow and the
>>>>>>>> Docility
>>>>>>>> of
>>>>>>>> Cameroon Opposition Parties
>>>>>>>>
>>>>>>>>
>>>>>>>>
>>>>>>>> KENNETH JOHN BEGHENI NDEH:
>>>>>>>> Whereas I have received many stimulating and challenging and most
>>>>>>>> comforting
>>>>>>>> messages since this POST..I find it interesting that you have
>>>>>>>> neither
>>>>>>>> officially nor officiously reacted to its SOUNDNESS.
>>>>>>>> Rather you prefer loud-sounding yet hollow rhetoric like tagging me
>>>>>>>> an
>>>>>>>> 'irrédentiste' etc.
>>>>>>>> the sorryYou have been RANTING about PAAAAAAWWWWWCCCCCEEEEE since
>>>>>>>> 1997
>>>>>>>> and
>>>>>>>> that from position of IGNORANCE. You hope for a MIRACLE whereas the
>>>>>>>> Bible
>>>>>>>> educates us to WORK OUT OUR MIRACLES. Once more..help yourself.
>>>>>>>> Educate
>>>>>>>> yourself from this post that the world might have some
>>>>>>>> PEACE.Perhaps
>>>>>>>> you
>>>>>>>> do
>>>>>>>> not know that IGNORANT folks are a danger to themselves FIRST and a
>>>>>>>> greater
>>>>>>>> danger to society. PAAWCE and the Imperative of an Informed
>>>>>>>> Paradigm
>>>>>>>> Shift
>>>>>>>>
>>>>>>>> The self-proclaimed spokesman of an unknown quantity called PAAWCE -
>>>>>>>> Mr
>>>>>>>> Kenneth Fru Ndeh - states that PAAWCE stands for Patriotic
>>>>>>>> Aboriginal
>>>>>>>> Anglophone of West Cameroon Extraction.
>>>>>>>>
>>>>>>>> We all know that West Cameroon is the state that ensued from the
>>>>>>>> re-branding
>>>>>>>> of Southern Cameroons as per the 1961 Unification processes.
>>>>>>>> We also know that the state of West Cameroon joined the re-branded
>>>>>>>> state
>>>>>>>> of
>>>>>>>> La Republique du Cameroun - rebranded as East Cameroun - to
>>>>>>>> constitute
>>>>>>>> the
>>>>>>>> Cameroun that is: a composite of two states as per its founding.
>>>>>>>>
>>>>>>>> Mr Kenneth Fru Ndeh has made a deliberate choice to speak of West
>>>>>>>> Cameroon
>>>>>>>> I
>>>>>>>> have made a deliberate choice to rather speak of Southern
>>>>>>>> Cameroons.
>>>>>>>> Hopefully there will be a meeting of the mind somewhere.
>>>>>>>> We also know that the UN processes that led to the composition of
>>>>>>>> the
>>>>>>>> Cameroun that is recognised the peoples of the then Southern
>>>>>>>> Cameroons
>>>>>>>> as
>>>>>>>> A
>>>>>>>> PEOPLE with all the natural and international and divine and
>>>>>>>> legitimate
>>>>>>>> and
>>>>>>>> legal rights ascriptive to A PEOPLE - any PEOPLE.
>>>>>>>>
>>>>>>>> That recognition of Southern-West Cameroonians as A PEOPLE with
>>>>>>>> inherent
>>>>>>>> rights was reiterated only recently - in the 2009 Ruling by non
>>>>>>>> other
>>>>>>>> that
>>>>>>>> the African Commission on the Human and Peoples Rights or the
>>>>>>>> ACHPR.
>>>>>>>> The ACHPR is a vital arm of the African Union - the AU - which arm
>>>>>>>> oversees
>>>>>>>> and enforcees human and peoples rights in Africa.
>>>>>>>> Mr Kenneth Fru Ndeh tells us that PAAWCE is invented to appeal for
>>>>>>>> the
>>>>>>>> next
>>>>>>>> president of Cameroun to be a West Cameroonian. This call -
>>>>>>>> legitimate
>>>>>>>> -
>>>>>>>> is
>>>>>>>> founded on the premise that after two East Camerounian presidents,
>>>>>>>> it
>>>>>>>> is
>>>>>>>> but
>>>>>>>> logical and legitimate to give a West Cameroonian the chance. Fair
>>>>>>>> enough.
>>>>>>>> But here is a fantastic statement from the spokesman of PAAWCE.
>>>>>>>> Speaking
>>>>>>>> about Southern Cameroonians, Mr Fru Ndeh claims that the vast
>>>>>>>> majority
>>>>>>>> of
>>>>>>>> persons from this region are Patriotic to the nation state of
>>>>>>>> Cameroon.
>>>>>>>>
>>>>>>>> Now Mr Fru Ndeh may not be aware of the 1995 Signature Referendum
>>>>>>>> wherein
>>>>>>>> Southern Cameroonians voted massively - using their National
>>>>>>>> Identity
>>>>>>>> cards
>>>>>>>> - to end what Mola Njoh Litumbe calls a Njomba Marriet with La
>>>>>>>> Republique
>>>>>>>> du
>>>>>>>> Cameroun or East Cameroun. But the fact that Mr Fru Ndeh is
>>>>>>>> ignorant
>>>>>>>> regarding this fact - and many other facts - is not the objective
>>>>>>>> of
>>>>>>>> this
>>>>>>>> treatise. I will soon land.
>>>>>>>>
>>>>>>>> Mr Fru Ndeh's is a vision and the man would not know the
>>>>>>>> Habbakukian
>>>>>>>> prescription on translating every vision into reality. Suffices to
>>>>>>>> say
>>>>>>>> that
>>>>>>>> he has done his best. It behooves all men - and women - of goodwill
>>>>>>>> to
>>>>>>>> see
>>>>>>>> if we could use this as a stepping block to something. This is where
>>>>>>>> I
>>>>>>>> am
>>>>>>>> going. Now, there is a critical flaw in Pa Fru Ndeh's current
>>>>>>>> reasoning.
>>>>>>>> He
>>>>>>>> expects his PAAWCE candidate to land on the system by magical fiat!
>>>>>>>> Or
>>>>>>>> by
>>>>>>>> the typically Napoleonic decree! I argue that that is not happening.
>>>>>>>> I
>>>>>>>> believe that nothing is given and that the SDF Saga has its
>>>>>>>> jurisprudence.
>>>>>>>> If at all taking power in Yaounde were still in the cards for
>>>>>>>> Southern
>>>>>>>> Cameroonians that process will not be served by every once in a
>>>>>>>> while
>>>>>>>> roaring PAAWCE on the Internet. The thing will be won inch by inch,
>>>>>>>> step
>>>>>>>> by
>>>>>>>> step, blow by blow.
>>>>>>>> een in this light PAAWCE has not even started.
>>>>>>>>
>>>>>>>> I now land and I intend to shoot two birds with one stone. I am
>>>>>>>> writing
>>>>>>>> as
>>>>>>>> the elected Chairman of the Commission of Ways and Means for the
>>>>>>>> Southern
>>>>>>>> Cameroons Peoples Organisation. I am writing from a purely legal
>>>>>>>> and
>>>>>>>> very
>>>>>>>> legitimate position - all protocols considered. From my vantage
>>>>>>>> point,
>>>>>>>> I
>>>>>>>> may
>>>>>>>> have more information than I put in here to back up my arguments. I
>>>>>>>> use
>>>>>>>> this
>>>>>>>> medium for want of another but this is the beginning. You see, as
>>>>>>>> opposed
>>>>>>>> to
>>>>>>>> East Cameroun, Southern-West Cameroons is - and will always be a
>>>>>>>> self-governing PARLIAMENTARY DEMOCRACY. Our system exudes
>>>>>>>> POWER-TO-THE-PEOPLE not power-to-the-decree. This means that
>>>>>>>> leaders
>>>>>>>> are
>>>>>>>> secreted not top-to-bottom but bottom-up ie from grassroots. And
>>>>>>>> that
>>>>>>>> leaders, elected by the grassroots have a chance of making it to
>>>>>>>> the
>>>>>>>> Prime
>>>>>>>> Minister's Office.
>>>>>>>> Permit me post for our consideration what SCAPO calls the First and
>>>>>>>> the
>>>>>>>> Second Schedules.
>>>>>>>>
>>>>>>>>
>>>>>>>> The First Schedule is a presentation of all the Counties, Local
>>>>>>>> Government
>>>>>>>> Areas and Precints in the Southern-West Cameroons.
>>>>>>>> The Second Schedule is the Legislative Schedule or how to invent
>>>>>>>> municipal
>>>>>>>> -grassroots leaders to represent and speak for their people. The
>>>>>>>> time
>>>>>>>> is
>>>>>>>> now
>>>>>>>> to implement the First and Second Schedules. Could we now step up
>>>>>>>> and
>>>>>>>> do
>>>>>>>> what we have to do.
>>>>>>>> Why?
>>>>>>>> It is a matter of self-government, it is a matter of being the
>>>>>>>> ELITE,
>>>>>>>> it
>>>>>>>> is
>>>>>>>> a matter of survival. It is even a matter of Organised Development.
>>>>>>>> Within the means available, SCAPO is willing to set up a powerful
>>>>>>>> home
>>>>>>>> secretariat to supervise the process.
>>>>>>>> Is this do-able?
>>>>>>>> Of course it is.
>>>>>>>> For one thing it will facilitate other initiatives like the
>>>>>>>> Southern
>>>>>>>> Cameroons Reserve Fund invented by Dr Martin Tumasang. Other groups
>>>>>>>> and
>>>>>>>> units are engaged in other processes to guarantee self-government.
>>>>>>>>  The Southern-West Cameroon Diaspora can, most naturally, show
>>>>>>>> LEADERSHIP
>>>>>>>> in this process. If you cannot be downfield to effect your presence
>>>>>>>> in
>>>>>>>> your
>>>>>>>> Precinct and Local Government Area why not look for some lethal
>>>>>>>> Southern-West Cameroonian to represent you? Then you fund and
>>>>>>>> control
>>>>>>>> the
>>>>>>>> grassroots and ensure than nothing happens therein without you.
>>>>>>>> This, I
>>>>>>>> believe, is making ourselves useful. My comrade-in-arms, Mr Boh
>>>>>>>> Herbert
>>>>>>>> calls our generation THE PEOPLE WE HAVE BEEN WAITING FOR. So?I
>>>>>>>> believe
>>>>>>>> that
>>>>>>>> the time is now for us to start the re-conquest of the
>>>>>>>> Southern-West
>>>>>>>> Cameroons from the Counties to Local Government Areas to the
>>>>>>>> Precincts.
>>>>>>>>
>>>>>>>> God bless you.
>>>>>>>>
>>>>>>>> God bless Southern- West Cameroon.
>>>>>>>>
>>>>>>>> Contacts
>>>>>>>>
>>>>>>>> southerncameroons.scapo@gmail.com for the Executive Vice National
>>>>>>>> Chairman
>>>>>>>> of SCAPO.
>>>>>>>>
>>>>>>>> ambasmediasc@gmail.com for the Ways and Means Commission.
>>>>>>>>
>>>>>>>> Or Contact me directly.
>>>>>>>>
>>>>>>>> Available Affidavits
>>>>>>>>
>>>>>>>> 1. The ACHPR Ruling on the Southern Cameroons.
>>>>>>>>
>>>>>>>> 2. Communnications 266 and 337
>>>>>>>>
>>>>>>>> 3. The Abuja Processes
>>>>>>>> 4. The Bamenda High Court Process
>>>>>>>> On Wed, May 29, 2013 at 1:42 AM, Mishe Fon <mishefon@yahoo.com>
>>>>>>>> wrote:
>>>>>>>>
>>>>>>>>>Mishe Akoson
>>>>>>>>>I am not a Lawyer but I think what I wrote is not wrong. Infact, it
>>>>>>>>> is
>>>>>>>>> so
>>>>>>>>> true that if there were to be a HOT Vacancy today (as we speak)
>>>>>>>>> with
>>>>>>>>> the
>>>>>>>>> Chief Pa Nfon Mukete still in the capacity as "Acting or Interim"
>>>>>>>>> Senate
>>>>>>>>> President...Chief the Honorable Pa Nfon Victor will Chop Biya's
>>>>>>>>> Chair
>>>>>>>>> IMMEDIATELY with no qualms and no questions asked. If he were even
>>>>>>>>> a
>>>>>>>>> little younger (say like 94 years only), he will over night convene
>>>>>>>>> a
>>>>>>>>> meeting of the CPDM Polit-Bureau, a few talking heads of the
>>>>>>>>> Central
>>>>>>>>> Committee, call a few Army Generals...inside a locked room and
>>>>>>>>> tell
>>>>>>>>> them:
>>>>>>>>> "Wuna look me well well 4 eye. God has just "Buttered" our bread.
>>>>>>>>> This
>>>>>>>>> is
>>>>>>>>> our time. Do you feel me? The Constitution has just been changed as
>>>>>>>>> at
>>>>>>>>> this moment...and I am your NEW PRESIDENT.
>>>>>>>>>All those Against say NAY (looking around the closed room for any
>>>>>>>>> renegades)...Silence totale dans la salle. All those FOR say
>>>>>>>>> AIE...Thunderous applause with cries of "Vive notre nouveau
>>>>>>>>> President
>>>>>>>>> Mishe Nfon Munkwete Victor, Long Live Fiango, Kumba, Long Live SW
>>>>>>>>> Province, Bye Bye Baminda Peepoo...Wuna don see wetin? Wuna wayo
>>>>>>>>> be
>>>>>>>>> don
>>>>>>>>> toomuch...Kamalloon na we Kontri. In less than two weeks, Pa Mishe
>>>>>>>>> Nfon
>>>>>>>>> will be "Knacking" French like Leopold Sedar Senghor and ALL
>>>>>>>>> Cameroonians
>>>>>>>>> will LINE up behind him to show their support and so-called
>>>>>>>>> solidarity.
>>>>>>>>>Raymond, in Cameroon we call that "La Politique Du Ventre Affame".
>>>>>>>>> Go
>>>>>>>>> Figure.
>>>>>>>>>Have you seen how the National Assembly DEPUTES (where you say you
>>>>>>>>> want
>>>>>>>>> to
>>>>>>>>> become a Parliamentarian under Pa PAP's Party) have been reduced
>>>>>>>>> to
>>>>>>>>> "Boy
>>>>>>>>> Boy Status"? They were all looking like "Suffer Peepoo" during the
>>>>>>>>> 20th
>>>>>>>>> May, Defile.
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>From: Akoson Raymond <akosonako@yahoo.com>
>>>>>>>>>To: "ambasbay@googlegroups.com" <ambasbay@googlegroups.com>;
>>>>>>>>> "camnetwork@yahoogroups.com" <camnetwork@yahoogroups.com>;
>>>>>>>>> "cameroon_politics@yahoogroups.com"
>>>>>>>>> <cameroon_politics@yahoogroups.com>
>>>>>>>>>Sent: Tuesday, May 28, 2013 6:28 AM
>>>>>>>>>Subject: Re: Mr Agbor Enow and the Docility of Cameroon Opposition
>>>>>>>>> Parties
>>>>>>>>>Mishe Fon,As per the curennt constitution, should anything happen
>>>>>>>>> to
>>>>>>>>> cause
>>>>>>>>> vacancy at the presidency, Nfon Victor E. Mukete cannot become the
>>>>>>>>> interim
>>>>>>>>> president. He is only the president of a provisionary bureau or
>>>>>>>>> better
>>>>>>>>> still, he's only interim president of the Senate. The constitution
>>>>>>>>> states
>>>>>>>>> the president of the senate, NOT interim senate president. That
>>>>>>>>> said,
>>>>>>>>> speaker of the National Assembly steps in.
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>Raymond
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>------------------------------------------------------------------------
>>>>>>>>>"…Time has come, I believe, for our leaders to start training the
>>>>>>>>> youths
>>>>>>>>> to
>>>>>>>>> take over the baton. Effective, efficient and rigorous training
>>>>>>>>> does
>>>>>>>>> not
>>>>>>>>> constitute issuing subservient roles; rather, it involves sitting
>>>>>>>>> side
>>>>>>>>> by
>>>>>>>>> side on the round table for policy and decision making and
>>>>>>>>> thorough
>>>>>>>>> brainstorming on the normative values that undergird progressive
>>>>>>>>> issues.
>>>>>>>>> Ayah Paul of PAP takes great pleasure in working with the youths. I
>>>>>>>>> am
>>>>>>>>> proud to work with him..." Akoson A. Raymond.
>>>>>>>>>----------------------------------------------------------------------
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>From: Mishe Fon <mishefon@yahoo.com>
>>>>>>>>>To: "cameroon_politics@yahoogroups.com"
>>>>>>>>> <cameroon_politics@yahoogroups.com>; "camnetwork@yahoogroups.com"
>>>>>>>>> <camnetwork@yahoogroups.com>; "ambasbay@googlegroups.com"
>>>>>>>>> <ambasbay@googlegroups.com>
>>>>>>>>>Sent: Tuesday, May 28, 2013 11:48 AM
>>>>>>>>>Subject: Re: Mr Agbor Enow and the Docility of Cameroon Opposition
>>>>>>>>> Parties
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>Massa Agbor Enow
>>>>>>>>>In essence, you are not serious about your brilliant article on the
>>>>>>>>> "Docility of Cameroon Opposition". I was engaging you to get more
>>>>>>>>> substance and have you put more "beef" on the skeleton I thought I
>>>>>>>>> discerned in your missive. Now you are asking me to support "my
>>>>>>>>> friend"  Pa Fru Ndeh's PAAWCE foolishness? How is wishing that an
>>>>>>>>> "Anglophone" becomes a President...a Political ideology or
>>>>>>>>> platform?
>>>>>>>>> OK
>>>>>>>>> so
>>>>>>>>> something terrible happens tomorrow to the incumbent and 96 year
>>>>>>>>> old
>>>>>>>>> Bameta-Bafaw-Kumba (PAAWCE) Pa Chief Nfon Mukete is catapulted
>>>>>>>>> President
>>>>>>>>> of Cameroon as per the present Constitution...will you Agbor Enow
>>>>>>>>> or
>>>>>>>>> other
>>>>>>>>> Cameroonians be better off? Please, Give me a freaking break. I
>>>>>>>>> was
>>>>>>>>> sincerely holding you in very high esteem...just from reading some
>>>>>>>>> of
>>>>>>>>> your
>>>>>>>>> input here in Matango House. I simply hope I was not mistaken. I
>>>>>>>>> know
>>>>>>>>> we
>>>>>>>>> have a lot of "Very Crazy Ideologues" in cyberspace who will say
>>>>>>>>> and
>>>>>>>>> write
>>>>>>>>> any damn "Banza Washiwara" that pops in their
>>>>>>>>  cerebellum, just to sound relevant. Enjoy the rest of your day.
>>>>>>>>>Mishe Fon
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>From: Agbor Enow Augustine <Enow007@yahoo.com>
>>>>>>>>>To: cameroon_politics@yahoogroups.com
>>>>>>>>>Sent: Tuesday, May 28, 2013 12:13 AM
>>>>>>>>>Subject: Re: [cameroon_politics] Re: [camnetwork] The Docility of
>>>>>>>>> Cameroon
>>>>>>>>> opposition parties
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>Dear Mr. Mishe Fon,
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>Why form CAAP? Your good friend is already a leader of PAACE,just
>>>>>>>>> give
>>>>>>>>> him
>>>>>>>>> all the support he needs.Pa Fru Ndeh will not be happy to hear
>>>>>>>>> that
>>>>>>>>> his
>>>>>>>>> friend does not belief in him.
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>Augustine Agbor
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>The outcome of my life is not more than three lines:
>>>>>>>>>I was a raw material
>>>>>>>>>I became mature and cooked
>>>>>>>>>And I was burned into nothingness.
>>>>>>>>>Rumi
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>--- On Mon, 5/27/13, Mishe Fon <mishefon@yahoo.com> wrote:
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>From: Mishe Fon <mishefon@yahoo.com>
>>>>>>>>>>Subject: [cameroon_politics] Re: [camnetwork] The Docility of
>>>>>>>>>> Cameroon
>>>>>>>>>> opposition parties
>>>>>>>>>>To: "camnetwork@yahoogroups.com" <camnetwork@yahoogroups.com>,
>>>>>>>>>> "ambasbay@googlegroups.com" <ambasbay@googlegroups.com>
>>>>>>>>>>Cc: "cameroon_politics@yahoogroups.com"
>>>>>>>>>> <cameroon_politics@yahoogroups.com>
>>>>>>>>>>Date: Monday, May 27, 2013, 11:57 PM
>>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>Massa Agbor Enow
>>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>You write a very good "Story Line". I will not even dispute a
>>>>>>>>>> single word
>>>>>>>>>> of some of the arguably disputable analysis you've injected in
>>>>>>>>>> your
>>>>>>>>>> brilliant narrative.
>>>>>>>>>>OK! So the SDF and by extrapolation, the entire Cameroon
>>>>>>>>>> Opposition
>>>>>>>>>> has
>>>>>>>>>> collectively failed...and you have the solutions. Square and fine
>>>>>>>>>> by
>>>>>>>>>> me.
>>>>>>>>>> I agree with you INTOTO. For arguments sake, let us screw the
>>>>>>>>>> CPDM
>>>>>>>>>> and
>>>>>>>>>> their new wife, SDF (the two compradors and cankerworm that have
>>>>>>>>>> destroyed Cameroon DEMO-CRAZY).
>>>>>>>>>>Forget the "Fon" that is attached to my name and consider me
>>>>>>>>>> "blindly
>>>>>>>>>> for
>>>>>>>>>> now" as an avid supporter of anything righteous i.e. someone you
>>>>>>>>>> can
>>>>>>>>>> trust (even with your wife) no "Herd Mentality", No Raffia bag of
>>>>>>>>>> tricks,
>>>>>>>>>> No tribalism, No Mago Mago business, No negative epitaphs usually
>>>>>>>>>> associated with retrograde, careerist opportunistic Political
>>>>>>>>>> Animals;
>>>>>>>>>> No
>>>>>>>>>> Bamendrousness, No Bamilekeness, No NW vs SW, No Banyangui vs
>>>>>>>>>> Bakweri,
>>>>>>>>>> No
>>>>>>>>>> Bafaw vs Bameta, No Francophone vs Anglophone (Yet)...non of
>>>>>>>>>> those
>>>>>>>>>> Negatives that stifle TRUE DemoCrazy...
>>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>OK. Now; I want you to form a brand new Political Party (let us
>>>>>>>>>> name
>>>>>>>>>> it: Cameroon Advanced Action Party "CAAP") with a Manifesto that
>>>>>>>>>> depicts
>>>>>>>>>> what you sincerely believe in and which (except I read you
>>>>>>>>>> wrong...I
>>>>>>>>>> am
>>>>>>>>>> still in my first cup of Hennessey) you so intelligently
>>>>>>>>>> articulated
>>>>>>>>>> in
>>>>>>>>>> this beautiful prose here below. When that your/our Party CAAP is
>>>>>>>>>> eventually formed (to replace the failed SDF & CPDM) you can and
>>>>>>>>>> should
>>>>>>>>>> consider me one of the first and very loyal MILITANTs who will
>>>>>>>>>> fight
>>>>>>>>>> tooth and nail to uphold the ideology and philosophy you so
>>>>>>>>>> strongly
>>>>>>>>>> believe in. That way, you and I (so-called Internet Politicians)
>>>>>>>>>> will
>>>>>>>>>> not
>>>>>>>>>> be seen as mainly criticizing the status quo, but actually
>>>>>>>>>> proposing
>>>>>>>>>> something concrete in solving the myriad of problems the CPDM and
>>>>>>>>>> their
>>>>>>>>>> third wife SDF(after incestuously sleeping with UNDP, PAL,
>>>>>>>>>> UPC(Koddock,
>>>>>>>>>> Hogbe Nlend, Dakole, Tchiroma) have bequeath to the younger
>>>>>>>>>> generation
>>>>>>>>>> of
>>>>>>>>>> Cameroonians and the complete
>>>>>>>>  quagmire our country finds itself in right now.
>>>>>>>>>>As they say; The ball is in your court...Monsieur le President
>>>>>>>>>> AGBOR
>>>>>>>>>> ENOW...Over to you.
>>>>>>>>>>Your CAAP Organizing and Publicity Secretary...to be.
>>>>>>>>>>Mishe Fon
>>>>>>>>>>NB: President Agbor and myself need a professional to translate
>>>>>>>>>> CAAP
>>>>>>>>>> into
>>>>>>>>>> French. Don't give us that google crap of "Avancement d,Action du
>>>>>>>>>> Parti
>>>>>>>>>> Camerounais". Nonsense.
>>>>>>>>>>From: Agbor Enow Augustine <Enow007@yahoo.com>
>>>>>>>>>>To: camnetwork@yahoogroups.com
>>>>>>>>>>Cc: cameroon_politics@yahoogroups.com
>>>>>>>>>>Sent: Monday, May 27, 2013 4:45 PM
>>>>>>>>>>Subject: [camnetwork] The Docility of Cameroon opposition parties
>>>>>>>>>>
>>>>>>>>>>The Docility of Cameroon opposition parties:
>>>>>>>>>>The anocracy in Cameroon was not introduced by the autocratic junta
>>>>>>>>>> of
>>>>>>>>>> the
>>>>>>>>>> CPDM led regime to further democracy. In fact, multipartism was
>>>>>>>>>> promoted
>>>>>>>>>> by Biya as a means to hang on to power, by averting the threats
>>>>>>>>>> from
>>>>>>>>>> violent strikes and mass actions that had engulfed the country
>>>>>>>>>> during
>>>>>>>>>> this era. The ruling Cameroon peoples Democratic Movement has
>>>>>>>>>> assumed
>>>>>>>>>> a
>>>>>>>>>> sense of superiority over national polity, which it has no title;
>>>>>>>>>> and
>>>>>>>>>> embarked on a quest to turn all Cameroonians into a docile,
>>>>>>>>>> dependent,
>>>>>>>>>> and obedient mob. I will not waste my time to talk about the CPDM
>>>>>>>>>> as
>>>>>>>>>> a
>>>>>>>>>> party, because it is nothing more than a corrupt crowd of old
>>>>>>>>>> cowards
>>>>>>>>>> locked in a tiny hut playing drums, while many self-conceit,
>>>>>>>>>> obstinate,
>>>>>>>>>> and docile laypeople jump helplessly and hopelessly round and
>>>>>>>>>> round
>>>>>>>>>> to
>>>>>>>>>> catch a glimpse. Some Cameroonians even call it Cameroon
>>>>>>>>>> Productive
>>>>>>>>>> Destructive Movement (CPDM); and I concur with them, because the
>>>>>>>>>> best
>>>>>>>>>> resource the country has (its people) are
>>>>>>>>  produced and destroyed by the regime. While my intention is to
>>>>>>>> reflect
>>>>>>>> on
>>>>>>>> the docility of opposition political parties in Cameroon, it will
>>>>>>>> be
>>>>>>>> dishonest not to acknowledge the oppression of opposition parties
>>>>>>>> by
>>>>>>>> the
>>>>>>>> authoritarian regime led by the junta Biya Paul.
>>>>>>>>>>The Social Democratic Front (SDF) is a macrocosm of the more than
>>>>>>>>>> 200
>>>>>>>>>> political parties that exist in Cameroon, most of which are
>>>>>>>>>> satellite
>>>>>>>>>> parties of the CPDM.  Opposition parties are supposed to be
>>>>>>>>>> watchdogs
>>>>>>>>>> for
>>>>>>>>>> scrutinizing and criticizing wayward government decisions, as well
>>>>>>>>>> as
>>>>>>>>>> providing alternate sense of direction. But in Cameroon, we have
>>>>>>>>>> an
>>>>>>>>>> ethnically fragmented political opposition desperate to be bought
>>>>>>>>>> up
>>>>>>>>>> by
>>>>>>>>>> the Biya regime. Opposition parties like the SDF are experiencing
>>>>>>>>>> rapid
>>>>>>>>>> erosion of public confidence, increasingly weak internal
>>>>>>>>>> organization,
>>>>>>>>>> and the eroding of grassroots membership.
>>>>>>>>>>The demise of political opposition parties is due to external and
>>>>>>>>>> internal
>>>>>>>>>> factors that characterized the political environment in Cameroon.
>>>>>>>>>> The
>>>>>>>>>> first external factor that affect political opposition parties,
>>>>>>>>>> hence
>>>>>>>>>> forth SDF, is the authoritarian rule of regime junta Paul Biya
>>>>>>>>>> and
>>>>>>>>>> his
>>>>>>>>>> coterie. In such authoritarian settings, elections are just
>>>>>>>>>> placards
>>>>>>>>>> to
>>>>>>>>>> legitimize the autocratic power of the junta. Elections are just
>>>>>>>>>> shams
>>>>>>>>>> and does not chose the government, for the junta does; and
>>>>>>>>>> legislative
>>>>>>>>>> bodies play little or no role. Political opposition parties are
>>>>>>>>>> supposed
>>>>>>>>>> to force the junta to either pay a higher cost for electoral fraud
>>>>>>>>>> or
>>>>>>>>>> public repression, but not contest to win elections. In fact,
>>>>>>>>>> stealing
>>>>>>>>>> elections in Cameroon has become too cheap for regime junta Paul
>>>>>>>>>> Biya.
>>>>>>>>>> The frequently asked question is why would anyone oppose an
>>>>>>>>>> authoritarian
>>>>>>>>>> junta like Paul Biya through elections if they are going to lose
>>>>>>>>>> anyway?
>>>>>>>>>>I would argue that the SDF contested and won the presidential
>>>>>>>>>> election
>>>>>>>>>> of
>>>>>>>>>> 1992 that was stolen, but the SDF that won the presidential
>>>>>>>>>> elections
>>>>>>>>>> of
>>>>>>>>>> 1992 is no more. The SDF is now a party without a defined
>>>>>>>>>> program,
>>>>>>>>>> and
>>>>>>>>>> fully dependent on the personality of its chairman of 23 years Ni
>>>>>>>>>> John
>>>>>>>>>> Fru Ndi. The official opposition party is less of a threat to the
>>>>>>>>>> junta
>>>>>>>>>> Biya, because it now depends on the junta's largesse for
>>>>>>>>>> survival.
>>>>>>>>>> You
>>>>>>>>>> cannot benefit from the largesse extorted from the people by a
>>>>>>>>>> regime
>>>>>>>>>> junta, and still play the role of a relevant opposition. Ni John
>>>>>>>>>> Fru
>>>>>>>>>> Ndi
>>>>>>>>>> and Mbah Ndam have their tails between their legs, and should
>>>>>>>>>> both
>>>>>>>>>> resign
>>>>>>>>>> for the good of the party. Let me repeat this again, opposition
>>>>>>>>>> political
>>>>>>>>>> leaders such as Ni John Fru Ndi and Mbah Ndam have their hands in
>>>>>>>>>> the
>>>>>>>>>> pockets of the person whose hands are in the till; they cannot
>>>>>>>>>> look
>>>>>>>>>> him
>>>>>>>>>> in the face and called him the thief that he actually is.
>>>>>>>>>>Other external factors affecting the performance of the SDF is the
>>>>>>>>>> fragmentation of the opposition in Cameroon. The fragmentation of
>>>>>>>>>> opposition political parties is the exact divide-and-rule tactics
>>>>>>>>>> that
>>>>>>>>>> play into the hands of regime junta Biya. Because most supporters
>>>>>>>>>> of
>>>>>>>>>> political parties in Cameroon give their loyalty to party leaders
>>>>>>>>>> and
>>>>>>>>>> not
>>>>>>>>>> party ideology, it is difficult to coordinate the opposition
>>>>>>>>>> under
>>>>>>>>>> specific ideologies. Most of the time, parties are in the hands
>>>>>>>>>> of
>>>>>>>>>> elites
>>>>>>>>>> who are the nemesis of democracy in Cameroon. Weak financial
>>>>>>>>>> position,
>>>>>>>>>> ethnic and regional loyalties; and just like the CPDM, these
>>>>>>>>>> political
>>>>>>>>>> opposition parties are democratic institutions without democrats.
>>>>>>>>>>The internal failures of the SDF are where one should pay much
>>>>>>>>>> focus.
>>>>>>>>>> The
>>>>>>>>>> CPDM led dictatorship in Cameroon has failed, but the SDF has
>>>>>>>>>> also
>>>>>>>>>> failed
>>>>>>>>>> to provide clear, articulate, and coherent alternative policy
>>>>>>>>>> options.
>>>>>>>>>> Can anyone tell me what the position of the SDF is on issues such
>>>>>>>>>> as
>>>>>>>>>> the
>>>>>>>>>> strike at the University of Buea, the Herakles Farms debacle, the
>>>>>>>>>> mess
>>>>>>>>>> at
>>>>>>>>>> Fecafoot, youth unemployment, rising poverty, and the huge balance
>>>>>>>>>> of
>>>>>>>>>> trade deficits, just to mention a few. The SDF has not only failed
>>>>>>>>>> to
>>>>>>>>>> provide alternative policy directions, but also cannot tell the
>>>>>>>>>> people
>>>>>>>>>> of
>>>>>>>>>> Cameroon how it can do things different from the CPDM. In fact,
>>>>>>>>>> there
>>>>>>>>>> is
>>>>>>>>>> complete mistrust between all political parties and the public.
>>>>>>>>>> This
>>>>>>>>>> is
>>>>>>>>>> not good for the SDF, as it needs the people's support to
>>>>>>>>>> dislodge
>>>>>>>>>> power
>>>>>>>>>> from the regime.
>>>>>>>>>>The nexus between all the failures of the SDF is its leadership.
>>>>>>>>>> Like
>>>>>>>>>> the
>>>>>>>>>> CPDM, it is the blind leading the stupid, or the stupid leading
>>>>>>>>>> the
>>>>>>>>>> blind. Given that the man in the driver sit of the Cameroonian
>>>>>>>>>> economy
>>>>>>>>>> is
>>>>>>>>>> old, worn-out, and blind, we do not need another old and blind
>>>>>>>>>> person
>>>>>>>>>> to
>>>>>>>>>> replace him. That is why; Ni John Fru Ndi can never be the right
>>>>>>>>>> choice
>>>>>>>>>> to compete against Biya. The puppet Biya is there for 31 years,
>>>>>>>>>> and
>>>>>>>>>> he
>>>>>>>>>> is
>>>>>>>>>> SDF leader for 23 of those 31 years.
>>>>>>>>>>While the party's constitution, ideology, symbols, membership, and
>>>>>>>>>> organization are products the shape its competitiveness, party
>>>>>>>>>> leadership
>>>>>>>>>> is the single most important product. It is the most visible
>>>>>>>>>> indication
>>>>>>>>>> for what the party stands for, and what it is likely to deliver
>>>>>>>>>> if
>>>>>>>>>> voted
>>>>>>>>>> to power. This is what Biya and Fru Ndi stand for-outdated
>>>>>>>>>> leadership
>>>>>>>>>> around retirees.  But almost 70% of Cameroon's population is
>>>>>>>>>> youthful;
>>>>>>>>>> an
>>>>>>>>>> opportunity for leaders who look and feel like them. They need
>>>>>>>>>> leaders
>>>>>>>>>> who understand their demands, and not civil dictatorships. We
>>>>>>>>>> need
>>>>>>>>>> leaders who can isolate themselves from the corrupted crowd.
>>>>>>>>>>Another leadership failure within the SDF is that because junta
>>>>>>>>>> Biya
>>>>>>>>>> controls patronage and precious state resources, opposition
>>>>>>>>>> figures
>>>>>>>>>> like
>>>>>>>>>> Ni John Fru Ndi and Mbah Ndam have jumped ship, and are now
>>>>>>>>>> political
>>>>>>>>>> entrepreneurs servicing the hegemonic Cameroon Peoples
>>>>>>>>>> Destructive
>>>>>>>>>> Constructive Movement (CPDM). The leadership of the SDF has no
>>>>>>>>>> ambitions,
>>>>>>>>>> other than waiting for elections to extort part of the state
>>>>>>>>>> largesse
>>>>>>>>>> under junta Biya's control.
>>>>>>>>>>Lastly, the SDF has no strategy to win power from the dictator
>>>>>>>>>> Biya.
>>>>>>>>>> Strategically, you cannot defeat an autocracy by vying for the
>>>>>>>>>> same
>>>>>>>>>> vote
>>>>>>>>>> as the autocrat. In the political spectrum the CPDM canvass for
>>>>>>>>>> votes
>>>>>>>>>> from those in the center. Opposition strategies should be towards
>>>>>>>>>> voters
>>>>>>>>>> at the extremes; so it is important for opposition political
>>>>>>>>>> parties
>>>>>>>>>> to
>>>>>>>>>> appeal to dissident groups, social movements, and protest
>>>>>>>>>> demonstrations.
>>>>>>>>>> It is also important for opposition political parties to build
>>>>>>>>>> successful
>>>>>>>>>> coalitions based on a common ideology, respect and trust. This
>>>>>>>>>> coalition
>>>>>>>>>> should be sealed behind close doors before coming out to the
>>>>>>>>>> public
>>>>>>>>>> to
>>>>>>>>>> make statements. Recently, we all heard the news of opposition
>>>>>>>>>> parties
>>>>>>>>>> coming together; the public do not need this kind of information.
>>>>>>>>>> Finish
>>>>>>>>>> your negotiation behind close doors before making any
>>>>>>>>>> announcements.
>>>>>>>>>> I
>>>>>>>>>> see these statements as a ploy by opposition political party to
>>>>>>>>>> say
>>>>>>>>>> to
>>>>>>>>>> junta Biya, "you better bring
>>>>>>>>  in more money, because we are to form a strong coalition against
>>>>>>>> you."
>>>>>>>>>>The hegemony of the CPDM in Cameroon polity is as a result of
>>>>>>>>>> electoral
>>>>>>>>>> fraud, biased electoral rules, neo-colonial protection from
>>>>>>>>>> France,
>>>>>>>>>> voter
>>>>>>>>>> repression and suppression, and the uneven access to state
>>>>>>>>>> resources.
>>>>>>>>>> But
>>>>>>>>>> the docility of the Cameroon opposition led by the SDF to move
>>>>>>>>>> away
>>>>>>>>>> from
>>>>>>>>>> their radical anti-status quo position to the status quo position.
>>>>>>>>>> It
>>>>>>>>>> will help to know that political parties that lack internal
>>>>>>>>>> democracy
>>>>>>>>>> are
>>>>>>>>>> characterized by isolated and unchanging leadership; marginalized
>>>>>>>>>> party
>>>>>>>>>> members, and poor internal communication. This is where the SDF
>>>>>>>>>> and
>>>>>>>>>> CPDM
>>>>>>>>>> find themselves. For opposition political parties to effectively
>>>>>>>>>> challenge the junta Paul Biya's dictatorship, we all have to tell
>>>>>>>>>> the
>>>>>>>>>> old
>>>>>>>>>> foxes, such as Ni John Fru Ndi to get lost.
>>>>>>>>>>
>>>>
>>>
>>>
>>>--
>>>
>>>
>>>
>>>The thing always happens that you really believe in; and the belief in a
>>> thing makes it happen.
>>>
>>>
>>>
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>>--
>>
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>>The thing always happens that you really believe in; and the belief in a
>> thing makes it happen.
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The thing always happens that you really believe in; and the belief in
a thing makes it happen.

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