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Thursday, May 30, 2013

Re: [C r e a t i v i e w s] Re: [cameroon_politics] Re: PAAWCE //O'Fegue SCAPO -> Docility of Cameroon Opposition Parties

Brother Ntemfac Ofege you are wasting your time with this people who have soul their consciences to the devil.
Look brother Ntemfac just get where this trouble began.
For example the Fon of Mankon this is the fellows life profile.
As from 1934-36 the Fon of Mankon attended Government School Station Southern Cameroons,
1937-38 Catholic Mission School Mankon Southern Cameroons,
1941 Attended Basel Mission Boys School Bafut Southern Cameroons.,
1944 He Completed Standard Six at Government School Station Southern Cameroons,
1946 Enrolled in Aggrey Mamorial College Arochuku in Eastern Nigeria'
1951-53 Attended Schoolof Agricuture in Ibadan Nigeria,
1959 Resigned on Becoming the The Fon Of Mankon Southern Cameroons'
1960 Was Elected into the Southern Cameroons House Of Chiefs'
1961 becomes the chairman of the Upper Ngoemba Council Southern Cameroons Southern Cameroons House of Assembly,
In 1961 he vacated his seat in the house of Chiefs and was elected representative of the Lower Ngoemba Constituency into the Southern Cameroons House Of Assembly,
In 1964 was the President of the Mankon Urban Council Southern Cameroons,
1966 was elected president CNU Mezam Section Southern Cameroons,
1967 was appointed Political Adviser CNU Mezam Section Southern Cameroons,
1968 was elected after the formation of the CNU As a member of Parliament Bureau in the West/Southern Cameroons House of Assembly,
1969 was elected president Of CNU Mezam Section Southern Cameroons and now they say he is the vice National president of the Criminal Prediator Demonic Movement CPDM.
so my people if a person like the Fon of Mankon who himself had been all in the Southern Cameroons administrative System is today saying that he does not know anything call the Southern Cameroons what do we then expect from the likes of the Fru Ndeh.s whom their parents are eating fat with our tormentors at our detriment?.
When I call this type of people idiots some of you will be blaming me for being to angry with them if they are not idiots of the highest order can someone help tell me what this people can be truly describe?
Sama Thomas Atsoah
 
 


2013/5/30 Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com>
Document Number 2.

L'ETAT JACOBIN ET FAILLITE DU DEVELOPPEMENT (2)

Prof. Takougang.

 

Au plus fort des villes mortes, lorsque l'économie et la plupart des villes du pays sont paralysées par une vaste opération de désobéissance civile qui dure depuis des mois, M. Paul Biya déclare : « Quand Yaoundé respire, le Cameroun vit ! ». En pur produit de la France jacobine, mieux que personne, il définit ainsi d'une part l'Etat jacobin dont il est l'un des plus ardents défenseurs et d'autre part, il en présente le projet de société : concentrer tous les pouvoirs au sommet, annihiler tous les contre-pouvoirs, uniformiser, contrôler, brider, décourager et même entraver toutes les initiatives locales et faire de la capitale, siège des institutions un îlot de prospérité et le centre unique de l'impulsion de l'action politique, économique,  sociale et culturelle. Dans un tel Etat, le  principe de subsidiarité selon lequel les décisions doivent être prises au niveau le plus bas possible est non seulement ignoré, mais suspecté, réprimé et combattu. L'Etat jacobin s'oppose à l'Etat fédéral, dont les fondements sont ce principe de subsidiarité, la souveraineté partagée, la démocratie directe, la reconnaissance des corps intermédiaires, des identités collectives et des communautés.

Mais quand on sait que la plupart des pays les plus développés et les plus puissants au monde sont soit des Etats fédéraux soit ceux qui ont procédé à de larges décentralisations, il y a tout lieu de penser qu'un centralisme monarchique et  étouffant tel que celui en cours dans la plupart des pays africains est incompatible avec le développement. Cette conception est si largement partagée que Valérie Pouchelon Martel de la Faculté de Droit Virtuelle (FDV) de Lyon peut le plus naturellement du monde écrire: « L'Etat unitaire, même décentralisé, peut aujourd'hui apparaître comme une curiosité tant le modèle de l'Etat fédéral se généralise ».

Alexis de Tocqueville qui a étudié le régime américain et les régimes européens reconnaît l'incapacité des Etats jacobins à impulser le développent quand il écrit : « un pouvoir central, quelque éclairé, quelque savant qu'on l'imagine, ne peut embrasser à lui seul tous les détails de la vie d'un grand peuple. La centralisation, en un mot, excelle à empêcher, non à faire. Lorsqu'il s'agit de remuer profondément la société, ou de lui imprimer une marche rapide, sa force l'abandonne. Pour peu que ses mesures aient besoin du concours des individus, on est tout surpris alors de la faiblesse de cette immense machine ; elle se trouve tout à coup réduite à l'impuissance. »

 Le développement  est la satisfaction des besoins fondamentaux de l'homme. Il s'agit donc d'un processus cumulatif au long cours dont la finalité est l'accroissement du revenu total et du revenu moyen par tête de l'ensemble de la population. Le développement comporte donc une dimension de justice sociale, de partage équitable, de solidarité et de diffusion à toutes les couches de la société, de répartition convenable entre les différents groupes sociaux et les individus. Un Etat  qui a un centre d'impulsion politique et économique unique auquel la population est uniformément soumise sur toute l'étendue du territoire serait incapable, quelle que soit sa bonne volonté, de recenser les besoins fondamentaux de tous les individus et groupes sociaux et d'en tenir compte.

Penser que si la capitale respire, c'est que le reste du pays vit, suggère que le développement peut s'exporter du siège des institutions vers la périphérie. Le développement est un produit endogène et non une denrée qui s'importe ou s'exporte. C'est une construction de tous les instants, un travail de longue haleine. Il ne doit donc pas être un processus de mendicité  et de dépendance inexorable d'une périphérie qui attend tout d'un Etat central paternaliste, hégémonique et omniscient. Le développement passe avant tout par le respect de la dignité humaine, c'est-à-dire la création d'un environnement institutionnel et des conditions idoines permettant aux individus et aux groupes sociaux de s'épanouir, de se valoriser et d'exploiter pleinement leurs aptitudes, leurs talents et leurs potentialités  pour mener une vie productive et créative en conformité avec leurs besoins et leurs intérêts.

 Le respect de la dignité humaine dans la conception du développement est une dimension éthique introduite par Sen, prix Nobel d'économie en 1999. Selon lui, chaque être humain doit être traité comme une fin en soi, notion fondamentale qui implique le respect de l'autre, de ses différences, de son environnement et de ses valeurs. Une telle démarche n'est pas possible dans un centralisme despotique pour qui les différences sont suspectes et dont la préoccupation première est d'uniformiser pour mieux surveiller et contrôler. Le développement n'est possible que lorsque l'ensemble de la société, à tous les niveaux, peut participer au processus de prise de décision et en exercer le contrôle.

 

 Le développement n'est pas un taux de croissance abstrait qui ne se reflète ni dans le panier de la ménagère ni dans la condition de vie des individus qui, de toute évidence, sont la véritable richesse d'une nation. Il doit leur permettre de mieux se nourrir, de mieux se soigner afin de vivre plus longtemps en bonne santé et à l'abri de l'insécurité. Il doit leur permettre d'accéder aux ressources nécessaires pour acquérir des connaissances, des savoirs pour être en mesure de participer à la vie de la collectivité et de mener une existence décente dans un environnement sain. La centralisation qui fait de l'Etat non pas le dernier mais le premier et l'unique recours ne peut  pleinement satisfaire  de telles attentes.

Le jacobinisme relève d'une culture antilibérale qui amène le pays à se construire par le centre, par la capitale qui met la périphérie sous perfusion, en leur distillant les moyens financiers et des compétences. Les provinces vivent alors sous un régime d'assistanat, d'octrois et de subventions, toutes choses qui ne peuvent  qu'assujettir,  assurer la dépendance, la soumission mais jamais le développement humain. L'économiste Philippe Crevel, dans un excellent article, après avoir précisé que le libéralisme n'est pas soluble dans le jacobinisme se demande pourquoi ne pas en finir avec cette idéologie et conclut à juste titre que le libéralisme politique s'étiole par l'absence de contre-pouvoirs locaux et que le libéralisme économique est asphyxié par l'inexistence de réseaux locaux puissants et autonomes par rapport à la capitale. Le centralisme politique et administratif, en tout état de cause, ne peut être propice qu'au développement des inégalités économiques et sociales.

Une division du travail s'impose donc, de telle sorte que ce qui est national et régalien relève de l'Etat central, et que ce qui est local et qui relève à l'évidence de la démocratie locale, du choix local de proximité et de l'administration quotidienne des citoyens soit confié au local. Le faire, c'est alléger l'Etat, ce n'est pas l'affaiblir. C'est le laisser respirer et mieux faire ce qu'il a à faire. L'absence de véritables contre-pouvoirs locaux favorise la remontée au sommet de tous les problèmes et empêche la mise en œuvre rapide de solutions adaptées. La centralisation repose sur l'infantilisation et la déresponsabilisation des collectivités locales à travers l'instauration de tutelles plus ou moins explicites et par le dogme de l'infaillibilité d'une administration centrale hégémonique et omniprésente pour qui les mots contre-pouvoirs, autonomie locale, fédéralisme font peur  et qui ne pense qu'à limiter, uniformiser, contrôler, décourager et même entraver toutes les initiatives locales jugées à tort ou à raison dangereuses.

La conviction selon laquelle le centralisme étouffe le développement n'est pas nouvelle. Avant les évènements de mai, dans son discours de Lyon du 24 mars 1968, le Général de Gaulle soulignait déjà que « l'effort multiséculaire de centralisation qui avait été longtemps nécessaire à la nation pour réaliser et maintenir son unité malgré les divergences des provinces qui lui étaient successivement rattachées ne s'imposait plus désormais et qu'au contraire, c'étaient les activités régionales qui apparaissaient comme les ressorts de la puissance économique du futur. Un État omnipotent ne permet donc pas la libération des initiatives locales et citoyennes qui sont la clé du développement, car la lourde bureaucratie et les pesanteurs des administrations centrales qu'il génère deviennent source de dysfonctionnements, de lenteurs, de blocages et de gaspillages.

La région ne doit pas être pensée comme une simple circonscription administrative permettant à l'Etat central de mieux organiser son action et de mieux coordonner ses services mais comme une entité juridique permettant aux citoyens de mieux participer à l'élaboration des décisions publiques les concernant.  Il faut donc décentraliser véritablement. La décentralisation ne doit pas être, comme on le voit souvent en Afrique, une simple déconcentration qui vise simplement à améliorer l'efficacité de l'action de l'État en transférant certaines attributions de l'échelon administratif central aux fonctionnaires locaux, tels que les préfets, les gouverneurs, les sous-préfets, les délégués du gouvernement ou les directeurs départementaux des services de l'État ou à leurs subordonnés. Elle doit être telle que les personnalités les plus importantes dans les collectivités décentralisées soient des élus bénéficiant de coudées franches sanctionnées seulement par un contrôle a posteriori. Elle doit être telle que tout ce qui peut être fait de la manière la plus efficiente et la plus économique à un niveau le plus proche du citoyen puisse l'être. Sinon, adieu au développement !

La Décentralisation doit fournir un cadre institutionnel aux interventions de tous les secteurs d'activités économiques, sociales et culturelles durables avec un système de responsabilisation des populations qui catalyse la mise en valeur des potentialités locales naturelles, humaines, économiques, sociales et culturelles. Ceci donne lieu à un développement à la base où les populations s'organisent pour une meilleure mobilisation et une meilleure utilisation des ressources et des forces dont elles disposent, en vue d'atteindre un état jugé meilleur par elles-mêmes conformément à leurs aspirations et leurs normes culturelles. En d'autres termes, à construire leur avenir de leurs propres mains, sans les tutelles inhibitrices et paralysantes d'un Etat hyper-centralisé.

La décentralisation et le renforcement des pouvoirs locaux ont toujours contribué à l'amélioration des services rendus aux citoyens. La réalisation des travaux complètement menée par l'administration centrale a bien souvent débouché sur des travaux de piètre qualité livrés en retard et à une dérive des coûts due à la surfacturation. La plupart du temps, les travaux n'étaient exécutés que sur du papier. La mise aux normes des établissements scolaires ainsi que le nombre de chantiers abandonnés au Cameroun dans ce domaine ont démontré ces dernières années que l'Etat central n'était ni très préoccupé par la gestion de l'argent de nos impôts ni par la formation et la sécurité de nos enfants.

Une gestion de proximité est toujours gage de rigueur, de suivi, d'économie et d'éclosion d'initiatives. Elle permet d'arriver à un développement à la base initié, financé, exécuté et contrôlé par les bénéficiaires, ce qui permet aux gens d'apprendre à se prendre en charge, de décider d'eux-mêmes de leurs priorités et de leurs affaires, de prendre en main leur destin, de construire leur vie, d'avoir le droit d'initier, de faire, de dire et de savoir. Les collectivités territoriales décentralisées doivent être dotées d'instruments juridiques suffisants pour pouvoir faire face à la toute-puissance des administrations centrales.

Le développement à la base doit être perçu comme une condition nécessaire au développement, car il s'agit d'un développement centré sur les besoins fondamentaux des populations et sur leur propre capacité d'organisation. La participation populaire suppose que des conditions morales et sociologiques soient réunies à l'échelle individuelle et collective. Tout d'abord, les besoins sont à exprimer par les populations qui doivent manifester leurs centres d'intérêts et envisager concrètement des initiatives locales. Ensuite elles doivent adhérer totalement à l'initiative collective, être physiquement présentes et moralement engagées tout au long de la réalisation des projets. Enfin, l'adhésion doit se traduire par un certain degré d'organisation de la communauté locale. La réussite du projet nécessite, de la part de l'encadrement, une réelle intégration et une grande disponibilité des agents chargés de la mobilisation.

Je sais qu'au Cameroun par exemple, il y a une volonté manifeste de la part des tenants du pouvoir totalitaire de dénigrer la décentralisation, la démocratie locale ou le fédéralisme en présentant leurs défenseurs comme des antipatriotes sécessionnistes et assoiffés de pouvoir qui manœuvrent pour attenter à l'unité et à l'intégrité territoriale de la nation. Les velléités irrédentistes de la SCNC dans la partie anglophone leur fournissent un alibi de poids pour manipuler le peuple. On comprend pourquoi la décentralisation contenue dans la Constitution de 1996 tarde à être mise en œuvre, le pouvoir en place se contentant de changer le mot province en région et en continuant de nommer à la tête des régions et des communes des gouverneurs et des délégués du gouvernement, en violation flagrante des dispositions de l'article 55 qui exige que les collectivités territoriales décentralisées jouissent d'une autonomie administrative et financière et s'administrent par des exécutifs élus. On comprend aussi pourquoi les actions des collectivités locales  sont encadrées, surveillées, brimées, bridées. Le Cameroun devra revoir sa conception des choses, se conformer à la nouvelle donne ou rater le train du développement.

Assez curieusement, il y a une forte aspiration au fédéralisme aujourd'hui en France qui est défendue avec beaucoup de conviction par François Léotard et bien d'autres voix qui comptent. D'ailleurs, depuis le 24 septembre 2012, il y a une pétition sur le net qui appelle les Français à abandonner le jacobinisme et à signer pour « une France fédérale dans une Europe Fédérale ». Les Africains doivent savoir se remettre en cause, s'adapter et éviter les erreurs d'antan. En adoptant l'euro, la France leur a abandonné le Franc où elle les avait entraînés. Je crains que demain, en adoptant l'hymne européen et le fédéralisme américain, elle ne leur abandonne encore la marseillaise et le jacobinisme.

Les spécialistes s'accordent aujourd'hui à reconnaître qu'une économie qui repose de plus en plus sur le juste à temps et sur une production de biens et de services personnalisés exige plus de liberté et plus d'initiative au niveau local et sonne la fin d'un centralisme forcené car la volonté d'être mieux soigné, d'avoir au plus près de soi les services sociaux essentiels nécessitent une décentralisation plus poussée. On est déjà entré dans une période de services personnalisés et humanisés. Les services de masse qu'offrent encore l'Etat et l'administration centralisés sont aujourd'hui plus qu'inadaptés, décriés et rejetés. Par leur rapidité de réaction, les collectivités locales peuvent plus facilement que l'Etat répondre aux nouveaux besoins sociaux.

Un Etat jacobin est un Etat autoritaire et même totalitaire car le jacobinisme procède de la monarchie où le monarque absolu de droit divin ne tient pas à perdre la moindre parcelle de son pouvoir temporel et spirituel. Or décentraliser, c'est partager, c'est démocratiser. De plus, il a été établi qu'il existe une interdépendance entre développement, démocratie et droit de l'homme et par conséquent, une interdépendance entre droit à la démocratie et droit au développement. De même, l'absence de justice, qui est le lot des Etats centralisés, compromet directement le développement, d'une part parce qu'elle favorise les pratiques de mauvaise gestion et de corruption et, d'autre part, parce qu'elle décourage les investissements et les échanges économiques. Il ne peut, en effet, y avoir de développement dans un contexte d'arbitraire, en l'absence de primauté du droit car pour construire, pour investir ou pour institutionnaliser, il faut un minimum de certitude ; il faut savoir quelle est la règle applicable et comment elle s'applique. Cette primauté du droit implique, pour l'exercice du pouvoir, la légitimité, la transparence, l'obligation de rendre des comptes. Ces trois éléments, qui sont à la base de la primauté du droit, sont essentiels, tant pour le processus démocratique que pour celui du développement.

En conclusion, le développement passe par le fédéralisme qui est reconnu comme le mode politique qui correspond le mieux au libéralisme, car il suppose un équilibre de pouvoirs et leur autolimitation. Comme le disait Lord Anton, il limite et restreint le pouvoir souverain en le divisant et en assignant au gouvernement certains droits définis. Il passe aussi par la démocratie que porte encore mieux le fédéralisme qui se caractérise mieux qu'ailleurs par une gestion de proximité qui nécessite la plus grande participation de la population locale aux décisions qui les concernent directement. La construction d'une autoroute, d'une centrale électrique, d'un barrage ou d'un aéroport ne saurait plus se faire aujourd'hui sans la consultation, voire l'association et l'implication des populations concernées. Le pouvoir qui vient d'en haut est légal, mais pas nécessairement légitime. Il doit puiser sa légitimité dans sa force de concertation, de persuasion et de mobilisation autour des objectifs précis. Par leur proximité, les collectivités locales sont mieux outillées que l'Etat central pour répondre aux attentes des populations. L'ère des Etats monolithiques est révolue. La dislocation de l'URSS ne s'explique pas autrement.




2013/5/30 Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com>
Kenneth John Begheni Ndeh!!!!!!!!!!
Where is that son of John Begheni Ndeh?
Kenneth John Begheni Ndeh, COME OUT!!!!!!!!
Kenneth John Begheni Ndeh!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Where is that son of John Beghenin Ndeh??????
Kenneth John Begheni Ndeh..COME OUT!!!!!!!
Let me preach you a sermon: Patterns of the Bloodline.

Abraham lied: he told a lie over a FAIR-beautiful woman.
When you go, tell the King that you are my sister and not my wife.
When you go tell Biya that Southern Cameroons never existed.
His son, ISAAC, told the same LIE over a FAIR -beautiful woman.
When you go, tell Biya that Southern Cameroons nevr existed and keep shouting PAAWCE perhaps this lie will eventualy be true.
May I remind you that the THIRD GENERATION SON of Abraham - Jacob -- was a 419er and a crook.
So beware.
What has the above gotta do with the topic at table?
Listen, I am re-posting some very elaborate documents in this here set of chambers. You may wish to have your partner-in-insults - John-Boscu Tanyi - educate you as per the content.
Also, knowing that Camerounese politics is full of informants you may wish to recruit Paulina Biyong and Celestin Bedzigui to join you in making these powerful indictments to the desk of Mr Biya.
Via the Celcom and the Civil Cabinet, naturally.
Here we go.
Document Number 1.

FETE DU 20 MAI : UNE ESCROQUERIE HISTORICO-POLITIQUE         

                                               Par Pr Jean TAKOUGANG, Traducteur, Professeur de Traduction,

                                               Tel 237 99 84 60 40, jtakougang@gmail.com

 

            Tous les 20 mai depuis 1972, les Camerounais, sur toute l'étendue du territoire, marquent par des défilés et autres manifestations monstres cette date qui a été décrétée comme Fête Nationale de leur pays. Mais, pour ceux qui connaissent l'Histoire du Cameroun, la signification de cette fête demeure confuse, démagogique et absurde. Il est vrai que le 20 mai reste pour beaucoup de Camerounais une date exceptionnelle, à plus d'un titre : c'est le jour où des partis politiques en mal de représentativité peuvent leur offrir pagnes, T-shirts, bouteilles de bière et même des billets de banques pour les convaincre à aller défiler dans leurs rangs. Les plus chanceux qui ont pu d'une manière ou d'une autre rallier le cercle étroit de la Nomenklatura au pouvoir seront invités au Palais de l'Unité ou dans les résidences des chefs des autres unités administratives régionales pour faire ripaille aux frais du contribuable. Ceux qui restent chez eux ne sont pas oubliés. La télévision nationale leur montre, pendant des heures, comment pendant que de ce côté ils tirent le diable par la queue, de l'autre côté là-bas, d'autres Camerounais peuvent encore solliciter les caisses de l'Etat pour organiser des banquets et des orgies dont les coûts et le faste n'ont aucune commune mesure avec la situation économique réelle d'un PPTE pris en étau entre la misère ambiante et les exigences des différents bailleurs de fonds. Mais, au-delà de ces plaisirs, cette évasion et cette duperie d'un jour, combien de Camerounais sont capables de vous donner exactement le contenu de l'événement qui impulse un tel folklore et de si grandioses festivités ? C'est pourquoi nous avons voulu jeter un pavé dans la mare, en posant aujourd'hui au grand public cette question fondamentale que beaucoup de Camerounais se posent depuis près de trois décennies : Qu'est-ce qu'une fête nationale ? Pourquoi le 20 mai, plutôt qu'une autre date (1er janvier (pseudo-Indépendance) ou 1er octobre (pseudo-réunification) par exemple), a-t-il été choisi comme fête nationale au Cameroun ?

             Une fête nationale commémore un événement qui a marqué de façon profonde, indélébile et irréversible le destin d'un peuple ; un événement dont l'impact et la charge émotionnelle sont tels que plus personne de sensé ne puisse jamais  remettre en cause sa pertinence, sa signification et son importance ; un événement fondateur, capable de résister aux morsures du temps, aux humeurs des politiciens les plus torves, aux régimes et aux alternances politiques de tous bords. Une fête nationale commémore un événement révolutionnaire, qui a apporté des changements radicaux marquant une rupture qualitative nette entre le passé et l'avenir, qui émeut chaque citoyen au tréfonds de lui-même et qui chatouille son patriotisme, son orgueil et sa fierté nationale. Un tel événement ne peut être imposé, ni par un décret, une loi ou toute autre force extérieure.

C'est un événement de la vie d'une Nation qui irradie et émet une telle charge de consensus qu'il s'impose de lui-même et par lui-même à tous les citoyens. La fête nationale doit être, comme le drapeau et l'hymne nationaux, une institution pérenne de ralliement. Une date qui remplit toutes les conditions pour être commémorée comme Fête Nationale, porte en elle-même tous les ingrédients lui permettant de se faire reconnaître, se faire accepter, se faire aimer et se faire adopter !

            La fête nationale en France, c'est le 14 juillet, date qui renvoie à la Fête de la Fédération qui elle-même commémorait le premier anniversaire du 14 juillet 1789, prise de la Bastille, prison politique devenue à la fin du XVIIIe siècle le symbole de l'arbitraire et de l'absolutisme. Voilà pourquoi, depuis 1880, le 14 juillet est célébré comme fête nationale en France. Il a traversé le temps et les époques et il n'y a aucune chance que demain, sa symbolique et son contenu historiques dans l'imaginaire collectif français soient remis en cause.

            D'ailleurs, cette date n'a pas été imposée, mais adoptée par les parlementaires, après un débat démocratique dont le rapport très détaillé ci-dessous du sénateur Henri Martin rend compte. Il s'agit de la discussion de la proposition de loi de Benjamin Raspail signée par 64 députés et déposée le 28 mai 1880 à  l'Assemblée nationale, « selon laquelle la république adopte comme fête nationale annuelle la date du 14 juillet ». La loi a été votée par l'Assemblée nationale lors de ses séances des 21 mai et 8 juin et le Sénat l'approuva par une majorité écrasante de 173 voix contre 64. Elle est promulguée le 06 juillet 1880. Le député Henri Martin, rapporteur et chargé de présenter la loi au Sénat rend compte de la manière dont la loi a été adoptée en commission :

« Deux de nos collègues ont combattu, non la pensée d'une fête nationale, mais la date choisie pour cette fête. Ils ont proposé deux autres dates, prises dans l'histoire de la Révolution, et qui, toutes deux, avaient, suivant eux, l'avantage de ne rappeler ni luttes intestines, ni sang versé. L'un préférait le 5 mai, anniversaire de l'ouverture des Etats généraux en 1789 ; l'autre recommandait le 4 août, dont la nuit fameuse est restée dans toutes les mémoires.

La majorité, composée des sept autres membres de la commission, s'est prononcée en faveur de la date votée par la Chambre des députés. Le 5 mai, date peu connue aujourd'hui du grand nombre, n'indique que la préface de l'ère nouvelle : les Etats généraux n'étaient pas encore l'Assemblée nationale ; ils n'étaient que la transition de l'ancienne France à la France de la Révolution.

Le 14 juillet, c'est la Révolution tout entière. C'est bien plus que le 4 août, qui est l'abolition des privilèges féodaux ; c'est bien plus que le 21 septembre, qui est l'abolition du privilège royal, de la monarchie héréditaire. C'est la victoire décisive de l'ère nouvelle sur l'ancien régime. Les premières conquêtes qu'avait values à nos pères le serment du Jeu de Paume étaient menacées ; un effort suprême se préparait pour étouffer la Révolution dans son berceau ; une armée en grande partie étrangère, se concentrait autour de Paris. Paris se leva, et, en prenant la vieille citadelle du despotisme, il sauva l'Assemblée nationale et l'avenir ».

 On peut remarquer qu'il y a eu un réel débat, que toutes les opinions ont été prises en compte,  que plusieurs dates et leur signification furent passées en revue, que chacun des événements « était pris dans l'histoire de la Révolution » et marquait une rupture et un tournant décisifs entre le passé et l'avenir, dans une quête d'émancipation et d'autodétermination du peuple français.

Les Etats-Unis, quant à eux, fêtent le 04 juillet qui renvoie au 04 juillet 1776, Déclaration d'Indépendance. La Chine fête le 1er Octobre en souvenir du 1er octobre 1949, proclamation de la République Populaire de Chine.  Dans une recherche sur les Fêtes Nationales dans le monde, nous avons pris sur Wikipédia, deux cents un (201) pays et avons vérifié la date de leur fête nationale et l'événement qui était commémoré : plus de 99 % commémoraient des événements fondateurs tels que la réunification (Allemagne) ou l'Indépendance (une révolution, un acte d'émancipation ou d'autodétermination, la naissance d'un pays par scission par rapport à un autre (la Bolivie), une défaite marquant la fin de l'indépendance d'un pays (la Catalogne) etc. Tous les pays au monde comptent chacun au moins un événement d'une telle ampleur, un événement qui aura marqué le peuple dans sa chair et dans son âme, un événement susceptible de faire rapidement sinon l'unanimité, du moins le consensus.

            Dans son histoire mouvementée, le Cameroun, ne manque pas de dates qui aient abrité de tels événements. Le 1er janvier renvoie à l'Indépendance politique, une Indépendance obtenue dans le sang de centaines de milliers de martyrs, connus ou anonymes, qui ont accepté de se sacrifier pour leur pays. Beaucoup de ceux qui n'en sont pas morts, en gardent encore de profondes séquelles physiques et morales indélébiles qui continuent de traumatiser leur descendance au fil des générations. On peut débattre du contenu de cette indépendance et du patriotisme de ceux à qui elle a été finalement été octroyée, mais toujours est-il que des Camerounais résolument engagés auraient bien pu se l'approprier et lui et lui donner la consistance qui lui manquait.

            Le 1er octobre renvoie à la Réunification des deux Cameroun, le Cameroun Oriental francophone et le Southern Cameroon anglophone, un point névralgique et non négociable du programme politique des premiers nationalistes assassinés pour l'amour débordant qu'ils avaient pour leur pays. Encore une fois, on peut remettre en cause la sincérité de ceux qui l'ont paraphée, mais toujours est-il qu'elle pouvait servir de point de départ pour un véritable contrat social et de coexistence négociée et non imposée.  Pourtant, aussi curieux que cela puisse paraître, ces deux dates, aux significations aussi profondes qu'évidentes qui correspondent à des événements qui partout dans le monde fondent les fêtes nationales, ont définitivement été déclassifiées, et sont progressivement effacées de la mémoire  collective pour être remplacées par une véritable escroquerie.

             L'événement que le Cameroun commémore le 20 mai comme fête nationale est le « référendum marquant la fin du système fédéral ». Et c'est ici que l'amalgame et l'imposture ont fait leur lit, de telle sorte que l'écrasante majorité des Camerounais se méprennent de la signification réelle de cette date. Pendant la semaine qui a précédé le 20 mai, nous avons suivi les débats qui ont été organisés dans les radios et télévisions privées  ou publiques de la capitale ; aussi bien les journalistes que les invités, universitaires et intellectuels de tous bords, pour parler de cette fête, utilisaient indifféremment les expressions « Unité Nationale », « Etat Unitaire », « cohésion Sociale » ou « Intégration nationale » comme des synonymes parfaits et interchangeables. D'autres poussaient l'ignorance (ou l'hypocrisie !) jusqu'à trouver une proximité sémantique entre « Etat Unitaire » et civisme, patriotisme, respect des institutions, paix, stabilité et que sais-je encore ?

Car pour tordre le cou à l'Histoire, un travail assidu d'endoctrinement, de lavage de cerveaux et d'abêtissement collectifs avait au fil des ans fait de l'Etat unitaire un fourre-tout, un liquide qui prenait comme toujours la forme du vase où on le mettait, pour une chose, pour son contraire ou pour les deux à la fois ! Nous avons pourtant été heureux de constater que le jour de la fête, la télévision d'Etat, malgré les contradictions, les imbroglios et les embrouillaminis des commentaires sans cesse biaisés de ses journalistes, avait bel et bien sous-titré le défilé du 20 mai 2009 « 37e Fête de l'Etat Unitaire » et non de « l'Unité Nationale » car les deux notions, quoi qu'on dise, sont fondamentalement différentes.

            Le 20 mai ne commémore pas l'avènement de l'Unité Nationale, qui aurait eu lieu le 1er octobre 1961, mais celui de l'Etat Unitaire, retour à la forme unitaire de l'Etat, simple notion de droit constitutionnel qui signifie tout simplement le rejet du fédéralisme pratiqué jusque-là. De nos recherches, il ressort que le Cameroun semble être l'un des rares, sinon le seul pays au monde qui ait été colonisé, divisé, et qui n'ait pas cru devoir adopter la date de  son Indépendance et/ou de sa Réunification comme Fête(s) Nationale(s). L'Algérie a deux fêtes nationales : le 1er novembre qui commémore le début de la guerre de libération en 1954 et le 5 juillet qui marque la date de l'Indépendance en 1962. L'Allemagne, qui jusqu'à très récemment n'avait pas de Fête nationale, a adopté le 3 octobre, « Jour de l'Unité Allemande », (Tag der deutschen Einheit) qui est l'anniversaire de la Réunification des deux anciennes Allemagne de l'Est et de l'Ouest en 1990 (die Wiedervereinigung). Pour l'Allemagne donc, comme le dicte le simple bon sens, la Réunification (die Wiedereinigung) consacre l'Unité (die deutsche Einheit) de l'Allemagne, contrairement au Cameroun où on nous enseigne que la Réunification du 1er octobre 1961 ne consacrait pas l'unité politique du pays et qu'il a fallu attendre la forme unitaire du 20 mai 1972 pour parler d'Unité Nationale.  Parler de la réunification en 1961 et revenir à l'unification en 1972, onze ans plus tard, à moins d'être une reculade absurde, nous amène à penser que la réunification du 1er octobre n'avait été qu'une escroquerie et que c'est l'adoption de la forme unitaire de l'Etat qui consacrerait véritablement l'unité politique de la nation.

Pourtant, la réunification du 1er octobre 1961 recelait des enjeux autrement plus importants, car le Southern Cameroon avait la possibilité d'obtenir son indépendance en se joignant au Nigeria pour la grande consternation des vrais patriotes, comme le fit la partie Nord, en causant ce « deuil national », autrefois commémoré le 2 juin. L'Allemagne, quant à elle, n'a pas voulu effectuer cette acrobatie périlleuse et démagogique et a logiquement compris que la réunification des deux Allemagne en 1990 n'était pas seulement une étape, mais consacrait totalement l'unité nationale retrouvée ! La prétendue « Unification » du 20 mai 1972 ne se trouvait-elle pas déjà logiquement dans la « Ré-unification » du 1er octobre 1961, et même deux fois plutôt qu'une ?

            La manipulation forcenée des pouvoirs publics a fini par nous convaincre que hors de la forme unitaire de l'Etat, il n'y a point de salut, point d'unité nationale et que ceux qui militent pour le fédéralisme ou du moins pour une décentralisation véritable qui va au-delà du simple changement nominal de provinces en régions sont des ennemis de la Nation qu'il faut combattre et abattre par tous les moyens. Avec les mêmes techniques qui ont permis de nous inoculer que l'Etat unitaire était synonyme de l'Unité nationale, on nous a aussi fait gober que la décentralisation, le fédéralisme et la sécession, c'était la même chose!

            L'expression « fête nationale » est composée de deux mots dont il faut absolument tenir compte lors du choix d'une date ou d'un événement : fête et nation. Ne retenir que le côté festif (manifestations, festivités, réjouissances etc.), c'est faire abstraction des conditions, des éléments et de toute l'alchimie qui au tréfonds de l'individu déclenchent de tels sentiments, de façon naturelle et spontanée. Personne ne peut sincèrement se réjouir ni déplorer un événement qui ne signifie rien pour lui, même si une loi l'y contraint. Il le ferait peut-être par grégarisme, par conformisme, hypocrisie ou par peur de représailles, mais il n'aura pas le cœur à l'ouvrage.

            Imposer une fête nationale sans tenir compte des intérêts, des aspirations et des susceptibilités de toutes les composantes d'un peuple, c'est faire coïncider la notion de l'Etat avec celle de la nation, ce qui est soit de la pure démagogie, soit une méprise extrêmement grave et fâcheuse. L'Etat n'est que l'autorité qui s'exerce sur un territoire et sa population. Il se compose essentiellement de trois éléments : un territoire, un gouvernement et une population. Quand en plus de l'autorité il désigne aussi ce territoire même délimité par des frontières, on parle aussi de pays.

            Le terme nation, quant à lui, désigne un groupe humain qui possède une unité culturelle, linguistique et historique, qui a conscience de son unité et se caractérise essentiellement par la volonté de vivre en commun. Lorsque tous les habitants d'un Etat appartiennent à une même nation, on parle d'Etat-Nation. Lorsque plusieurs nations cohabitent dans un même Etat, on parle d'Etat multinational. Le Cameroun, mosaïque des ethnies encore compliquée par le lourd héritage d'une double colonisation linguistique française et britannique, appartient à cette catégorie d'Etat multinational ou multiethnique. Le choix de l'événement qui fonde une fête nationale ne doit pas pouvoir être compris ou interprété comme un acte de phagocytose ou d'assimilation d'une ou de plusieurs composantes de l'Etat multi-ethnique.

             Le Cameroun, Etat multi-ethnique et multilingue marqué par tant de disparités n'est pas une nation mais un Etat. Il ne saurait brandir la forme constitutionnelle de l'Etat comme un fétiche ou un article de foi, imposés par une fatwa et célébrés par une fête nationale dont personne ne ressent au-dedans de soi-même le réel fondement ou la véritable motivation. L'Etat unitaire de type jacobin hérité de la France a montré partout ses limites et son déficit d'unité quand certaines populations embarquées dans une camisole de force suffoquaient dans une centralisation étouffante. C'est pourquoi la France souffre des problèmes Breton et corse, l'Espagne du problème Catalan ou basque, le Maroc du problème sahraoui, le Sénégal du problème Casamançais, le Cameroun du problème anglophone qui n'est pas, comme on le prétend, un banal problème de minorités. Les minorités sont des composantes internes qui n'ont pas le droit de rallier à un pays voisin et avec lesquelles l'Etat central ne négocie pas des liens de fédéralismes ! La forme unitaire de l'Etat, loin s'en faut, n'est ni gage ni vecteur d'unité nationale.

Pour étouffer dans l'oeuf des émeutes et des révoltes qui se dessinaient, certains Etats qui se voulaient unitaires ont pris les devants pour entreprendre une large décentralisation en vue de laisser aux régions des coudées suffisamment franches pour résoudre eux-mêmes les problèmes  vitaux de leurs régions. C'est le cas de la République Italienne, qui reconnaît et favorise les autonomies locales et qui a prévu dans sa constitution une compétence législative des régions en matière de police urbaine, l'autonomie financière et régionale et le statut des organes d'administration régionale. Le Cameroun, lui, freine des quatre fers pour éviter de mettre en place la décentralisation pourtant contenue dans le premier article de la constitution de 1996. Bien que les provinces soient devenues des régions (ce qui ne change rien au contenu), les pouvoirs des autorités déconcentrées nommées (sous-préfets, préfets, gouverneurs) ayant été renforcés, toutes les grandes villes ayant été transformées en communautés urbaines à la tête desquelles le président de la république continue de nommer illégalement des délégués du gouvernement sans légitimité qui règnent sans partage sur les élus!

Qu'on ne se leurre pas. Le Cameroun n'est ni une nation ni un Etat- Nation, mais un Etat composé d'éléments tellement composites et disparates que certains n'ont pas hésité à le comparer à « l'habit d'Arlequin ». Guy Nicolas, in Crise de l'Etat et Affirmation Ethnique en Afrique Noire Contemporaine écrit : « L'Afrique officielle est souvent une Afrique honteuse, attachée à se renier, à cacher ses problèmes, à les minimiser, à les déformer…Le fait ethnique est traité comme une donnée « dépassée », morte, une curiosité tout au plus exotique, folklorique, à usage d'amateurs d'antiquités et souvent comme une tare, une menace, une tache. On se refuse à considérer qu'il évolue, se transforme, acquiert des traits nouveaux et constitue un fait contemporain, au même titre que toute autre donnée sociale et culturelle actuelle ».

L'hypocrisie d'un Cameroun qui malgré sa situation s'escrime à imposer la forme unitaire comme panacée à  une unité nationale artificielle et factice est bien à l'image de cette Afrique-là. Avec tous les memoranda qui fusent de toutes parts pour exprimer des revendications aux préoccupations essentiellement régionalistes ou tribales, les dirigeants camerounais devraient en déduire l'accueil que malgré des discours volatiles les populations réservent à la forme unitaire de l'Etat depuis des décennies et se réorganiser en conséquence : à défaut du fédéralisme, choisir au moins la solution adoptée par l'Italie avec une véritable décentralisation qui permette aux populations de s'approprier à la base le processus de son destin, de son avenir et de son développement.

            Pourtant, quand on observe au quotidien le comportement des plus grands défenseurs de l'Etat Unitaire, on les découvre en proie à d'inconfortables contradictions. Les réflexes tribalistes ou  régionalistes sont partout présents dans leurs actes. Dans leurs discours politiques et autres motions de soutien qu'elles rédigent tous les jours, les élites du parti au pouvoir parleront du président de la république non pas comme le président de tous les Camerounais, mais plutôt « comme le défenseur des intérêts de la tribu », lui demanderont toujours la création d'unités administratives découpées sur le territoire exact de leurs ethnies et l'exhorteront à nommer toujours plus d'enfants de leurs régions à de hautes fonctions administratives et politiques. Tous les grands commis de l'Etat nommés au moindre poste de responsabilité iront toujours se faire fêter aux frais du contribuable dans leur famille, leur village,  leur région, car ils se sentent beaucoup plus les serviteurs de leurs tribus que ceux de leur pays, puisque le Cameroun n'est plus conçu comme un devenir commun à construire, mais comme une dépouille livrée à l'appétit vorace des charognards de toutes les tribus.

            Les décrets fixant les quotas régionaux dans les recrutements à la Fonction Publique que l'on croyait transitoires n'ont jamais été abrogés et aujourd'hui, encore plus qu'hier, au lieu se soucier d'un développement harmonieux de toutes les régions, on continue de se préoccuper d'un factice équilibre régional et du dosage ethnique dans tous les actes de la vie de la nation, aux détriments du mérite et du simple bon sens.

            Dans le domaine éducatif, la loi sur l'orientation scolaire prévoit pourtant la coexistence de deux sous-systèmes anglophone et francophone conservant chacun sa spécificité dans les méthodes d'évaluation et de certifications. On ne comprend pas pourquoi ce fédéralisme académique auquel tout le monde s'accommode depuis des décennies et qui encore aujourd'hui a de beaux jours devant lui, devient haute trahison ou crime de lèse-unité quand on parle de fédéralisme politique. De surcroît, on a encore beaucoup de mal à harmoniser les deux systèmes judiciaires, et nul ne peut nous convaincre que l'hymne national chanté en français est exactement celui qu'on chante en anglais, sauf à nous convaincre qu'un hymne national, c'est plus la musique que les paroles. Quand en 2005, dans un débat à Radio Sky One j'ai soulé ce problème de deux hymnes, j'ai reçu en direct et en différé autant de flèches d'Anglophones que de Francophones !

            L'anathème que l'on jette au fédéralisme et à la décentralisation au point de passer outre les événements majeurs de la vie d'un peuple pour fêter la forme de l'Etat comme si c'était une révolution ne peut se justifier que par des considérations démagogiques et occultes.  « L'avantage » d'un Etat unitaire est simplement que le pouvoir y est concentré dans une autorité centrale constitué d'un seul gouvernement et d'un seul parlement dont les décisions sont exécutées dans tout le pays. L'Etat unitaire n'admet ni la participation citoyenne, ni le partage du pouvoir, ni la multiplication des contre-pouvoirs. Il inhibe la compétition et  la saine émulation salvatrice qui auraient eu lieu entre les entités territoriales décentralisées en favorisant l'oisiveté des populations qui attendraient tout d'un éventuel Etat-Central-Providence.

Pourtant, l'histoire nous montre que les Etats qui dominent politiquement, militairement, économiquement et culturellement le monde sont presque tous des états fédéraux. Les USA, le Brésil, la Russie, l'Inde, le Canada, la Suisse, la Belgique, le Nigeria et presque tous les pays fédéraux que nous connaissons, en matière d'unité, ont beaucoup de leçons à donner à ces pays où l'unité nationale se décrète et s'impose, presque toujours sans grand succès, par les baillons et les baïonnettes et qui sont tout le temps en proie aux affres des irrédentismes et des replis identitaires de toutes sortes. Même la France qui était jusque-là le prototype de l'Etat unitaire centralisé, avec l'évolution de l'histoire, a revu ses positions. Depuis 1980, elle a entrepris un vaste programme de décentralisation avec le transfert de larges pouvoirs et de compétences aux entités territoriales décentralisées (la commune, le département et la région) pourvues de leurs propres organes de décision et de leurs propres ressources.

Le fédéralisme, même pour la France, n'est ni une aberration ni une abomination. Au XVIIe et au XVIIIe siècle, les grands penseurs comme Fénelon et Montesquieu ont préconisé le développement d'un corps intermédiaire entre l'individu et l'Etat. Le fédéralisme s'est affirmé au début de la Révolution Française sous l'impulsion de ce qu'on a appelé « le Club des Girondins » et le mouvement des fédérations constitué de groupements de sections et des districts, d'associations municipales et de clubs politiques qui ont alors formé un vaste réseau politique et militaire à travers toute la France, afin de combattre les ennemis de la Révolution. C'est la Convention montagnarde qui est venue mettre fin à ce mouvement fédéraliste en instaurant un centralisme étatique étouffant  caractérisé par la formule lapidaire de « République une et indivisible » de 1792.

Alors que la philosophie de l'Etat unitaire est de confisquer le pouvoir du peuple souverain, celle du fédéralisme est par contre de le partager, de le redistribuer, de renforcer la solidarité entre les citoyens et la multiplication des contre-pouvoirs en vue de combattre l'aliénation du citoyen par le pouvoir central. C'est ainsi que, rendant compte de l'ouvrage  « Qu'est-ce qu'un peuple libre ? » d'Alain Renaut, Arnaud desjardin, professeur au Lycée Condorcet de Saint Quentin écrit :

 La liberté d'un peuple nécessite « la reconnaissance de la pluralité des intérêts et des convictions, et donc sur la nécessité de combiner unité politique et diversité sociale. Autrement dit, " alors que la République française n'a cessé de se concevoir comme " une et indivisible ", la République américaine s'est voulue, pour sa part, " une et indéfiniment divisible ". (p. 138). Il y a donc, dans la tradition républicaine américaine, une rupture avec l'idée d'homogénéité et d'unité autour du bien commun, et l'idée que la pluralité des intérêts peut déboucher sur des conséquences positives (dans la logique de la poursuite par chacun de son intérêt bien compris). Pour être clair : alors que le " réflexe républicain " typiquement français est anti-libéral, le modèle républicain américain fournit l'illustration d'une conciliation possible entre le républicanisme et le libéralisme politique… ».

            La forme fédérale de l'Etat, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire au Cameroun, n'est en rien incompatible avec l'unité nationale. Dans un Etat fédéral, il est question d'un vouloir vivre ensemble clairement exprimé, d'une unité volontaire par rapport au droit international bâtie sur des valeurs stables et des fondements que l'on peut difficilement remettre en cause : unité de nationalité, unité territoriale, unité monétaire et unité douanière.

 Le fédéralisme est un régime qui semble tellement aller de soi que Valérie Pouchelon Martel de la Faculté de Droit Virtuelle (FDV) de Lyon peut le plus naturellement du monde écrire: « L'Etat unitaire, même décentralisé, peut aujourd'hui apparaître comme une curiosité tant le modèle de l'Etat fédéral se généralise ». Alexis de Tocqueville, qui a étudié le régime américain et les régimes européens lui emboite le pas en reconnaissant l'incapacité des Etats jacobins à impulser l'unité et le développent. C'est pourquoi, de façon presque péremptoire, il écrit: « Un pouvoir centralisé, quelque éclairé, quelque savant qu'on l'imagine, ne peut embrasser à lui seul tous les détails de la vie d'un grand peuple. La centralisation, en un mot, excelle à empêcher, non à faire. Lorsqu'il s'agit de remuer profondément la société, ou de lui imprimer une marche rapide, sa force l'abandonne. Pour peu que ses mesures aient besoin du concours des individus, on est tout surpris alors de la faiblesse de cette immense machine ; elle se trouve tout à coup réduite à l'impuissance. »

            L'unité nationale qui est une donnée politique concrète ( intégrité territoriale) ne doit pas se confondre avec l'intégration nationale, notion affective mesurée et exprimée par chaque citoyen selon qu'il ressent par le biais de l'équité, de la justice sociale et de la justice (tout court) qu'il a les mêmes droits et les mêmes devoirs que tous les autres, qu'il n'est ni métèque ni allogène, mais autochtone partout sur toute l'étendue du territoire national, qu'il ne marchande pas sa citoyenneté, en un mot, que ceux qu'il croit être ses compatriotes ne verront pas toujours en lui «un anglo-bami, envahisseur ou un prédateur venu d'ailleurs ».  C'est ça aussi la rançon ou la contrepartie de l'Etat unitaire. Ces sentiments, loin s'en faut, ne peuvent pas être procurés par la seule forme de l'Etat, mais par une politique qui consacre l'état de droit, qui met le citoyen au centre de tout développement à la fois comme acteur et bénéficiaire et qui fait du développement harmonieux et équilibré de toutes les régions un point non négociable. Cela passe fatalement par une démocratie et une décentralisation véritables, mots qui ont ici une proximité sémantique proche de la synonymie en ce sens qu'ils impliquent inexorablement la participation et le partage du pouvoir ! Redevenons nous-mêmes. Cessons de célébrer l'Etat unitaire alors qu'au fond de nous-mêmes, la philosophie qui préside à toute notre politique et à toutes nos actions est d'inspiration sectariste, régionaliste ou fédéraliste.

            A côté de ce que représentent pour les Camerounais et pour l'Histoire les événements qui ont eu lieu les 1er janvier 1960 et 1er octobre 1961, choisir le 20 mai comme fête nationale est plus qu'une escroquerie historico-politique : c'est un crime impardonnable contre les martyrs, les nationalistes et tous les patriotes d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Le Cameroun doit revoir, sans honte et en toute humilité la date de sa fête nationale, une date qui consacre « l'adhésion du Cameroun tout entier », de sorte que son adoption puisse refléter toute l'émotion qui se dégage de ce rapport du député Henri Martin après l'adoption du 14 juillet comme fête nationale de la France. 

« Mais, à ceux de nos collègues que des souvenirs tragiques feraient hésiter, rappelons que le 14 juillet 1789, ce 14 juillet qui vit prendre la Bastille, fut suivi d'un autre 14 juillet, celui de 1790, qui consacra le premier par l'adhésion de la France entière, d'après l'initiative de Bordeaux et de la Bretagne. Cette seconde journée du 14 juillet, qui n'a coûté ni une goutte de sang ni une larme, cette journée de la Grande Fédération, nous espérons qu'aucun de vous ne refusera de se joindre à nous pour la renouveler et la perpétuer, comme le symbole de l'union fraternelle de toutes les parties de la France et de tous les citoyens français dans la liberté et l'égalité. Le 14 juillet 1790 est le plus beau jour de l'histoire de France, et peut-être de toute l'histoire. C'est en ce jour qu'a été enfin accomplie l'unité nationale, préparée par les efforts de tant de générations et de tant de grands hommes, auxquels la postérité garde un souvenir reconnaissant. Fédération, ce jour-là, a signifié unité volontaire ».

Pour y arriver, le Cameroun doit passer par un referendum, un véritable referendum, qui n'a rien à voir avec toutes les farces et simulacres de consultations populaires organisées jusqu'ici et qui n'ont été qu'impostures et escroqueries pour perpétuer l'injustice et le statu quo, diviser et anesthésier les Camerounais et leur imposer une paix de cimetière !






On Wed, May 29, 2013 at 7:37 PM, Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com> wrote:
SERIOUSLY THOUGH
CONSIDER THIS.
HOW CAN OUR YESTERDAY BE BETTER THAN TODAY?
How can Adam be better than Jesus the Christ - teh Yeshwa ha-mashiach?
It is Impossicant - an impossibility that cannot happen.
We are Men of HONOUR!
Men of Honour do not condone FRAUD.
Men of HONOUR do not accept to be COLONIZED.
Men of Honour do PASS on to the Next Generation a Problem that they can resolve themselves.
Reason why we struggle.

Postcard series: Victoria, Kamerun, in the early 1900s
Postcard series: Victoria, Kamerun, in the early 1900s
Like · · 20 hours ago · not pass on a problem that they can settle themselves.
Reason why we struggle.





On Wed, May 29, 2013 at 7:11 PM, Pa Fru Ndeh <PaFruNdeh@yahoo.com> wrote:
 

Ntem Chwere O'Bouh F'egue:
 
What is good for the goose(Pa Fru Ndeh) is good for the gander(Prophet Ntemfac Ofege), (Mishe Fon) ......
What is NOT good for the goose (Chwere(pretense) O'Bouh F'egue) is NOT good for the gander (Kenneth Bla Bla Bla ... ), (Bedzigu, whatever u have been appending to his name) ....
 
You see, when given a bitter(more) pill of your own medicine, you are INCAPABLE of taking it.
What a world we live in!
 
 
Blessed Be Cameroon
Pa Fru Ndeh
Sent: Wednesday, May 29, 2013 12:59 PM
Subject: [SDF-FORUM] Re: [C r e a t i v i e w s] Re: [cameroon_politics] Re: PAAWCE //O'Fegue SCAPO -> Docility of Cameroon Opposition Parties

And Kenneth John begheni Ndeh..my other name is NCHWETE...my paternal
grandmother gave me that name so you better be careful how you misuse
it..NCHWETE....

On 5/29/13, Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com> wrote:
> THE PAAAAWWWWACCCE AGENGA is an uncalled for distraction.
> Reason being that most honest francophones now admit that two states
> WEST and East Cameroon came together in 1961 to constitute what exists
> today as Cameroon.
> Most honest francophones now admit that Ahidjo and Biya - by tricks
> and subterfuge - annihilated the state of West Cameroon to invent a
> useless, failed and dommed uniformist state.
> But, Ahidjo and Biya have failed to annihilate West-Southern Cameroonians.
> Reason why we struggle to RESTORE what was lost.
> The Lord God himself is struggling to restore what MAN lost.
> It is NOT about RULING - dominating+colonizing+subsuming -
> francophones, as you erroneously claim!
> It is about francophones being allowed the possibility to RULE
> themselves - self government based on their HISTORY and their CULTURE
> in a truly democratic system while anglophones are allowed to rule
> themselves - self- government - based on their history and their
> culture in a truly democratic system.
> People like you have to face a GOLDEN FACT: The African Unin changed
> its name from the Organisation of African Unity to the African Union
> because it understood the role that common history+culture+the WILL TO
> LIVE TOGETHER play in self-determination and peaceful co-existence of
> mankind.
> In DEMOCRACY!
> Reason why we struggle.
> You are so steeped into the Camerounese system and reality that these
> basics are too hard for you to comprehend.
> In fine, put even the Lord God himself with the
> fraudulent+corrupt+false-premised+dictatorial+etc Cameroun system and
> the outcome will be another Paul Biya.
> Put a John Fru Ndi in the same system and the outcome will be WORSE tha
> Biya.
> Reason why we struggle.
> Uh Nzouh?????
>
> On 5/29/13, Pa Fru Ndeh <PaFruNdeh@yahoo.com> wrote:
>>
>> Ntem Chwere O'Bouh F'egue:
>>
>> No need to be Chwere"ing(pretending)!
>> Our resident buffoon/PSYCOPATH is now in the fray with his PSYCOPATHIC
>> outpourrings that we are all too familiar with.
>>
>> In times of peace like now we prepare for war.
>> The PAAWCE OPEN AGENDA is to capture the PRESIDENCY for One & Only ONE
>> KAMERUN!
>> We are fully aware of the divisionists, exclusionists and separatists in
>> our
>> midst.  We handle them with care so that they are patriotically beveled
>> to
>> stand upright!
>>
>>
>> Blessed Be Cameroon
>> Pa Fru Ndeh
>>
>> From: Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com>
>> To: CreatiViews@yahoogroups.com
>> Cc: "SDF-FORUM@yahoogroupes.fr" <SDF-FORUM@yahoogroupes.fr>;
>> "cameroon_politics@yahoogroups.com" <cameroon_politics@yahoogroups.com>;
>> Cameroon Network <camnetwork@yahoogroups.com>;
>> "cameroonpatriots@yahoogroups.com" <Cameroonpatriots@yahoogroups.com>;
>> "ambasbay@googlegroups.com" <ambasbay@googlegroups.com>;
>> "accdf@yahoogroups.com" <accdf@yahoogroups.com>
>> Sent: Wednesday, May 29, 2013 12:30 PM
>> Subject: Re: [C r e a t i v i e w s] Re: [SDF-FORUM] Re:
>> [cameroon_politics]
>> Re: PAAWCE //O'Fegue SCAPO -> Docility of Cameroon Opposition Parties [1
>> Attachment]
>>
>>
>> SUCCINCTLY PUT..by the parties at table.
>> Most Succinctly PUT, I must add.
>> However consider this.
>> We know our friends and we shall befriend our enemies, you state.
>> Save that the truth about the Southern-West Cameroons is INCORRUPTIBLE
>> and incontrovertible!
>> It will NEVER be corrupted by all who use WEST CAMEROON for a
>> self-seeking+selfish+narrow+pathetic+pitiful+pity-able+IN
>> DELIAL+annexationist+subsuming+COLONIAL+Corrupt Peope Demonstrating
>> Malevolence aks Camerounese Agenda.
>> We are at the WAR FRONT, INDEED.
>> Que la guerre..COMMENCE!!!!!!!!!!
>> MAN NO POUM!.
>> Hahahahaha..je frotte les mains....
>>
>> On 5/29/13, Jean-Bosco Tagne <jtagne@yahoo.com> wrote:
>>>
>>>
>>> I will join any other group and even create a bush front with arms in
>>> hands
>>> than to see our beloved country going from biya to john b ndeh for
>>> another
>>> 20 years of destructions and darkness. We are not in the bush yet
>>> because
>>> have been said biya is old and dying. It was a mistake and we SHOULD do
>>> that
>>> ASAP to get the evil man and the ndeh working with him to bring our
>>> beloved
>>> country in the dark out of that place before a complete collapse.
>>>
>>> It is not a secret any more as you rightly point out that
>>> Cameroon_politics
>>> and many other fora this evil son of embezzler john b ndeh was put in
>>> place
>>> for Celcom. We got him and that is why he is so angry. We will keep him
>>> that
>>> way till biya is gone because this guy have created a lot of problem in
>>> the
>>> diaspora and can boost putting it out after we smocked him as you can
>>> read
>>> from: "We shall befriend our enemies, and those we cannot befriend, we
>>> shall
>>> keep'em close to rally behind our PAAWCE OPEN AGENDA"
>>>
>>>
>>> ________________________________
>>>  From: Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com>
>>> To: cameroon_politics@yahoogroups.com
>>> Cc: "SDF-FORUM@yahoogroupes.fr" <SDF-FORUM@yahoogroupes.fr>;
>>> "cameroonpatriots@yahoogroups.com" <Cameroonpatriots@yahoogroups.com>;
>>> "ambasbay@googlegroups.com" <ambasbay@googlegroups.com>;
>>> "accdf@yahoogroups.com" <accdf@yahoogroups.com>
>>> Sent: Wednesday, May 29, 2013 11:31 AM
>>> Subject: [SDF-FORUM] Re: [cameroon_politics] Re: PAAWCE //O'Fegue SCAPO
>>> ->
>>> Docility of Cameroon Opposition Parties
>>>
>>>
>>> Kenneth John Begheni Ndeh,
>>> Allow me re-POST this to your PALS in the Celcom of la Republique du
>>> Cameroun.
>>> May this DECLARATION of War not come back to haunt you.
>>> Prophet Ntemfac Ofege.
>>>
>>> On 5/29/13, Pa Fru Ndeh <PaFruNdeh@yahoo.com> wrote:
>>>>
>>>> The PAAWCE OPEN AGENDA is to capture the PRESIDENCY for One & Only ONE
>>>> KAMERUN!
>>>> It is that simple.  There is nothing more, nothing less to the PAAWCE
>>>> OPEN
>>>> AGENDA.
>>>> Anything else, has absolutely nothing whatsoever to do with the PAAWCE
>>>> OPEN
>>>> AGENDA.
>>>> We REJECT anything else!!!!!!!!!!
>>>>
>>>> In 1992, a PAAWCE won the Presidency, but did not ascend to the throne
>>>> of
>>>> the Supreme Magistracy.
>>>> As of 2007 and beyond the PAAWCE OPEN AGENDA has been to capture the
>>>> PRESIDENCY of CAMEROON by any legal means necessary.  Elections, NO
>>>> Elections, Democracy or NO Democracy, War or NO War ........  whatever
>>>> ....... it does NOT matter!!!!!  Our goal has a laser beam focus to it.
>>>> None of them SCAPO/SC/SCARM and all manner of alphabetical melanges
>>>> that
>>>> represent the restorationist movements shall distract us.  We do not
>>>> care
>>>> about partisan politics either, CPDM or NO CPDM, SDF or NO SDF, CDU or
>>>> NOT
>>>> and so on and so forth.  We are at the WAR FRONT and moving forward.
>>>> We
>>>> know who our friends are and we know who our enemies are.  We shall
>>>> befriend
>>>> our enemies, and those we cannot befriend, we shall keep'em close to
>>>> rally
>>>> behind our PAAWCE OPEN AGENDA.
>>>>
>>>> Thanks.
>>>>
>>>> Blessed Be Cameroon
>>>> Pa Fru Ndeh
>>>>
>>>> From: Ofege Ntemfac <ntemfacnchwete@gmail.com>
>>>> To: "cameroonpatriots@yahoogroups.com"
>>>> <Cameroonpatriots@yahoogroups.com>
>>>> Cc: "ambasbay@googlegroups.com" <ambasbay@googlegroups.com>;
>>>> "cameroon_politics@yahoogroups.com"
>>>> <cameroon_politics@yahoogroups.com>;
>>>> "accdf@yahoogroups.com" <accdf@yahoogroups.com>
>>>> Sent: Wednesday, May 29, 2013 7:47 AM
>>>> Subject: [SDF-FORUM] Re: [camnetwork] Re: Mr Agbor Enow and the
>>>> Docility
>>>> of
>>>> Cameroon Opposition Parties
>>>>
>>>>
>>>>
>>>> KENNETH JOHN BEGHENI NDEH:
>>>> Whereas I have received many stimulating and challenging and most
>>>> comforting
>>>> messages since this POST..I find it interesting that you have neither
>>>> officially nor officiously reacted to its SOUNDNESS.
>>>> Rather you prefer loud-sounding yet hollow rhetoric like tagging me an
>>>> 'irrédentiste' etc.
>>>> the sorryYou have been RANTING about PAAAAAAWWWWWCCCCCEEEEE since 1997
>>>> and
>>>> that from position of IGNORANCE. You hope for a MIRACLE whereas the
>>>> Bible
>>>> educates us to WORK OUT OUR MIRACLES. Once more..help yourself. Educate
>>>> yourself from this post that the world might have some PEACE.Perhaps
>>>> you
>>>> do
>>>> not know that IGNORANT folks are a danger to themselves FIRST and a
>>>> greater
>>>> danger to society. PAAWCE and the Imperative of an Informed Paradigm
>>>> Shift
>>>>
>>>> The self-proclaimed spokesman of an unknown quantity called PAAWCE - Mr
>>>> Kenneth Fru Ndeh - states that PAAWCE stands for Patriotic Aboriginal
>>>> Anglophone of West Cameroon Extraction.
>>>>
>>>> We all know that West Cameroon is the state that ensued from the
>>>> re-branding
>>>> of Southern Cameroons as per the 1961 Unification processes.
>>>> We also know that the state of West Cameroon joined the re-branded
>>>> state
>>>> of
>>>> La Republique du Cameroun - rebranded as East Cameroun - to constitute
>>>> the
>>>> Cameroun that is: a composite of two states as per its founding.
>>>>
>>>> Mr Kenneth Fru Ndeh has made a deliberate choice to speak of West
>>>> Cameroon
>>>> I
>>>> have made a deliberate choice to rather speak of Southern Cameroons.
>>>> Hopefully there will be a meeting of the mind somewhere.
>>>> We also know that the UN processes that led to the composition of the
>>>> Cameroun that is recognised the peoples of the then Southern Cameroons
>>>> as
>>>> A
>>>> PEOPLE with all the natural and international and divine and legitimate
>>>> and
>>>> legal rights ascriptive to A PEOPLE - any PEOPLE.
>>>>
>>>> That recognition of Southern-West Cameroonians as A PEOPLE with
>>>> inherent
>>>> rights was reiterated only recently - in the 2009 Ruling by non other
>>>> that
>>>> the African Commission on the Human and Peoples Rights or the ACHPR.
>>>> The ACHPR is a vital arm of the African Union - the AU - which arm
>>>> oversees
>>>> and enforcees human and peoples rights in Africa.
>>>> Mr Kenneth Fru Ndeh tells us that PAAWCE is invented to appeal for the
>>>> next
>>>> president of Cameroun to be a West Cameroonian. This call - legitimate
>>>> -
>>>> is
>>>> founded on the premise that after two East Camerounian presidents, it
>>>> is
>>>> but
>>>> logical and legitimate to give a West Cameroonian the chance. Fair
>>>> enough.
>>>> But here is a fantastic statement from the spokesman of PAAWCE.
>>>> Speaking
>>>> about Southern Cameroonians, Mr Fru Ndeh claims that the vast majority
>>>> of
>>>> persons from this region are Patriotic to the nation state of Cameroon.
>>>>
>>>> Now Mr Fru Ndeh may not be aware of the 1995 Signature Referendum
>>>> wherein
>>>> Southern Cameroonians voted massively - using their National Identity
>>>> cards
>>>> - to end what Mola Njoh Litumbe calls a Njomba Marriet with La
>>>> Republique
>>>> du
>>>> Cameroun or East Cameroun. But the fact that Mr Fru Ndeh is ignorant
>>>> regarding this fact - and many other facts - is not the objective of
>>>> this
>>>> treatise. I will soon land.
>>>>
>>>> Mr Fru Ndeh's is a vision and the man would not know the Habbakukian
>>>> prescription on translating every vision into reality. Suffices to say
>>>> that
>>>> he has done his best. It behooves all men - and women - of goodwill to
>>>> see
>>>> if we could use this as a stepping block to something. This is where I
>>>> am
>>>> going. Now, there is a critical flaw in Pa Fru Ndeh's current
>>>> reasoning.
>>>> He
>>>> expects his PAAWCE candidate to land on the system by magical fiat! Or
>>>> by
>>>> the typically Napoleonic decree! I argue that that is not happening. I
>>>> believe that nothing is given and that the SDF Saga has its
>>>> jurisprudence.
>>>> If at all taking power in Yaounde were still in the cards for Southern
>>>> Cameroonians that process will not be served by every once in a while
>>>> roaring PAAWCE on the Internet. The thing will be won inch by inch,
>>>> step
>>>> by
>>>> step, blow by blow.
>>>> een in this light PAAWCE has not even started.
>>>>
>>>> I now land and I intend to shoot two birds with one stone. I am writing
>>>> as
>>>> the elected Chairman of the Commission of Ways and Means for the
>>>> Southern
>>>> Cameroons Peoples Organisation. I am writing from a purely legal and
>>>> very
>>>> legitimate position - all protocols considered. From my vantage point,
>>>> I
>>>> may
>>>> have more information than I put in here to back up my arguments. I use
>>>> this
>>>> medium for want of another but this is the beginning. You see, as
>>>> opposed
>>>> to
>>>> East Cameroun, Southern-West Cameroons is - and will always be a
>>>> self-governing PARLIAMENTARY DEMOCRACY. Our system exudes
>>>> POWER-TO-THE-PEOPLE not power-to-the-decree. This means that leaders
>>>> are
>>>> secreted not top-to-bottom but bottom-up ie from grassroots. And that
>>>> leaders, elected by the grassroots have a chance of making it to the
>>>> Prime
>>>> Minister's Office.
>>>> Permit me post for our consideration what SCAPO calls the First and the
>>>> Second Schedules.
>>>>
>>>>
>>>> The First Schedule is a presentation of all the Counties, Local
>>>> Government
>>>> Areas and Precints in the Southern-West Cameroons.
>>>> The Second Schedule is the Legislative Schedule or how to invent
>>>> municipal
>>>> -grassroots leaders to represent and speak for their people. The time
>>>> is
>>>> now
>>>> to implement the First and Second Schedules. Could we now step up and
>>>> do
>>>> what we have to do.
>>>> Why?
>>>> It is a matter of self-government, it is a matter of being the ELITE,
>>>> it
>>>> is
>>>> a matter of survival. It is even a matter of Organised Development.
>>>> Within the means available, SCAPO is willing to set up a powerful home
>>>> secretariat to supervise the process.
>>>> Is this do-able?
>>>> Of course it is.
>>>> For one thing it will facilitate other initiatives like the Southern
>>>> Cameroons Reserve Fund invented by Dr Martin Tumasang. Other groups and
>>>> units are engaged in other processes to guarantee self-government.
>>>>  The Southern-West Cameroon Diaspora can, most naturally, show
>>>> LEADERSHIP
>>>> in this process. If you cannot be downfield to effect your presence in
>>>> your
>>>> Precinct and Local Government Area why not look for some lethal
>>>> Southern-West Cameroonian to represent you? Then you fund and control
>>>> the
>>>> grassroots and ensure than nothing happens therein without you. This, I
>>>> believe, is making ourselves useful. My comrade-in-arms, Mr Boh Herbert
>>>> calls our generation THE PEOPLE WE HAVE BEEN WAITING FOR. So?I believe
>>>> that
>>>> the time is now for us to start the re-conquest of the Southern-West
>>>> Cameroons from the Counties to Local Government Areas to the Precincts.
>>>>
>>>> God bless you.
>>>>
>>>> God bless Southern- West Cameroon.
>>>>
>>>> Contacts
>>>>
>>>> southerncameroons.scapo@gmail.com for the Executive Vice National
>>>> Chairman
>>>> of SCAPO.
>>>>
>>>> ambasmediasc@gmail.com for the Ways and Means Commission.
>>>>
>>>> Or Contact me directly.
>>>>
>>>> Available Affidavits
>>>>
>>>> 1. The ACHPR Ruling on the Southern Cameroons.
>>>>
>>>> 2. Communnications 266 and 337
>>>>
>>>> 3. The Abuja Processes
>>>> 4. The Bamenda High Court Process
>>>> On Wed, May 29, 2013 at 1:42 AM, Mishe Fon <mishefon@yahoo.com> wrote:
>>>>
>>>>>Mishe Akoson
>>>>>I am not a Lawyer but I think what I wrote is not wrong. Infact, it is
>>>>> so
>>>>> true that if there were to be a HOT Vacancy today (as we speak) with
>>>>> the
>>>>> Chief Pa Nfon Mukete still in the capacity as "Acting or Interim"
>>>>> Senate
>>>>> President...Chief the Honorable Pa Nfon Victor will Chop Biya's Chair
>>>>> IMMEDIATELY with no qualms and no questions asked. If he were even a
>>>>> little younger (say like 94 years only), he will over night convene a
>>>>> meeting of the CPDM Polit-Bureau, a few talking heads of the Central
>>>>> Committee, call a few Army Generals...inside a locked room and tell
>>>>> them:
>>>>> "Wuna look me well well 4 eye. God has just "Buttered" our bread. This
>>>>> is
>>>>> our time. Do you feel me? The Constitution has just been changed as at
>>>>> this moment...and I am your NEW PRESIDENT.
>>>>>All those Against say NAY (looking around the closed room for any
>>>>> renegades)...Silence totale dans la salle. All those FOR say
>>>>> AIE...Thunderous applause with cries of "Vive notre nouveau President
>>>>> Mishe Nfon Munkwete Victor, Long Live Fiango, Kumba, Long Live SW
>>>>> Province, Bye Bye Baminda Peepoo...Wuna don see wetin? Wuna wayo be
>>>>> don
>>>>> toomuch...Kamalloon na we Kontri. In less than two weeks, Pa Mishe
>>>>> Nfon
>>>>> will be "Knacking" French like Leopold Sedar Senghor and ALL
>>>>> Cameroonians
>>>>> will LINE up behind him to show their support and so-called
>>>>> solidarity.
>>>>>Raymond, in Cameroon we call that "La Politique Du Ventre Affame". Go
>>>>> Figure.
>>>>>Have you seen how the National Assembly DEPUTES (where you say you want
>>>>> to
>>>>> become a Parliamentarian under Pa PAP's Party) have been reduced to
>>>>> "Boy
>>>>> Boy Status"? They were all looking like "Suffer Peepoo" during the
>>>>> 20th
>>>>> May, Defile.
>>>>>
>>>>>
>>>>>From: Akoson Raymond <akosonako@yahoo.com>
>>>>>To: "ambasbay@googlegroups.com" <ambasbay@googlegroups.com>;
>>>>> "camnetwork@yahoogroups.com" <camnetwork@yahoogroups.com>;
>>>>> "cameroon_politics@yahoogroups.com"
>>>>> <cameroon_politics@yahoogroups.com>
>>>>>Sent: Tuesday, May 28, 2013 6:28 AM
>>>>>Subject: Re: Mr Agbor Enow and the Docility of Cameroon Opposition
>>>>> Parties
>>>>>Mishe Fon,As per the curennt constitution, should anything happen to
>>>>> cause
>>>>> vacancy at the presidency, Nfon Victor E. Mukete cannot become the
>>>>> interim
>>>>> president. He is only the president of a provisionary bureau or better
>>>>> still, he's only interim president of the Senate. The constitution
>>>>> states
>>>>> the president of the senate, NOT interim senate president. That said,
>>>>> speaker of the National Assembly steps in.
>>>>>
>>>>>
>>>>>Raymond
>>>>>
>>>>>
>>>>>
>>>>>
>>>>>------------------------------------------------------------------------
>>>>>"…Time has come, I believe, for our leaders to start training the
>>>>> youths
>>>>> to
>>>>> take over the baton. Effective, efficient and rigorous training does
>>>>> not
>>>>> constitute issuing subservient roles; rather, it involves sitting side
>>>>> by
>>>>> side on the round table for policy and decision making and thorough
>>>>> brainstorming on the normative values that undergird progressive
>>>>> issues.
>>>>> Ayah Paul of PAP takes great pleasure in working with the youths. I am
>>>>> proud to work with him..." Akoson A. Raymond.
>>>>>----------------------------------------------------------------------
>>>>>
>>>>>
>>>>>
>>>>>
>>>>>
>>>>>
>>>>>
>>>>>
>>>>>From: Mishe Fon <mishefon@yahoo.com>
>>>>>To: "cameroon_politics@yahoogroups.com"
>>>>> <cameroon_politics@yahoogroups.com>; "camnetwork@yahoogroups.com"
>>>>> <camnetwork@yahoogroups.com>; "ambasbay@googlegroups.com"
>>>>> <ambasbay@googlegroups.com>
>>>>>Sent: Tuesday, May 28, 2013 11:48 AM
>>>>>Subject: Re: Mr Agbor Enow and the Docility of Cameroon Opposition
>>>>> Parties
>>>>>
>>>>>Massa Agbor Enow
>>>>>In essence, you are not serious about your brilliant article on the
>>>>> "Docility of Cameroon Opposition". I was engaging you to get more
>>>>> substance and have you put more "beef" on the skeleton I thought I
>>>>> discerned in your missive. Now you are asking me to support "my
>>>>> friend"  Pa Fru Ndeh's PAAWCE foolishness? How is wishing that an
>>>>> "Anglophone" becomes a President...a Political ideology or platform?
>>>>> OK
>>>>> so
>>>>> something terrible happens tomorrow to the incumbent and 96 year old
>>>>> Bameta-Bafaw-Kumba (PAAWCE) Pa Chief Nfon Mukete is catapulted
>>>>> President
>>>>> of Cameroon as per the present Constitution...will you Agbor Enow or
>>>>> other
>>>>> Cameroonians be better off? Please, Give me a freaking break. I was
>>>>> sincerely holding you in very high esteem...just from reading some of
>>>>> your
>>>>> input here in Matango House. I simply hope I was not mistaken. I know
>>>>> we
>>>>> have a lot of "Very Crazy Ideologues" in cyberspace who will say and
>>>>> write
>>>>> any damn "Banza Washiwara" that pops in their
>>>>  cerebellum, just to sound relevant. Enjoy the rest of your day.
>>>>>Mishe Fon
>>>>>
>>>>>
>>>>>From: Agbor Enow Augustine <Enow007@yahoo.com>
>>>>>To: cameroon_politics@yahoogroups.com
>>>>>Sent: Tuesday, May 28, 2013 12:13 AM
>>>>>Subject: Re: [cameroon_politics] Re: [camnetwork] The Docility of
>>>>> Cameroon
>>>>> opposition parties
>>>>>
>>>>>
>>>>>Dear Mr. Mishe Fon,
>>>>>
>>>>>Why form CAAP? Your good friend is already a leader of PAACE,just give
>>>>> him
>>>>> all the support he needs.Pa Fru Ndeh will not be happy to hear that
>>>>> his
>>>>> friend does not belief in him.
>>>>>
>>>>>Augustine Agbor
>>>>>
>>>>>The outcome of my life is not more than three lines:
>>>>>I was a raw material
>>>>>I became mature and cooked
>>>>>And I was burned into nothingness.
>>>>>Rumi
>>>>>
>>>>>--- On Mon, 5/27/13, Mishe Fon <mishefon@yahoo.com> wrote:
>>>>>
>>>>>
>>>>>>From: Mishe Fon <mishefon@yahoo.com>
>>>>>>Subject: [cameroon_politics] Re: [camnetwork] The Docility of Cameroon
>>>>>> opposition parties
>>>>>>To: "camnetwork@yahoogroups.com" <camnetwork@yahoogroups.com>,
>>>>>> "ambasbay@googlegroups.com" <ambasbay@googlegroups.com>
>>>>>>Cc: "cameroon_politics@yahoogroups.com"
>>>>>> <cameroon_politics@yahoogroups.com>
>>>>>>Date: Monday, May 27, 2013, 11:57 PM
>>>>>>
>>>>>>
>>>>>>
>>>>>>Massa Agbor Enow
>>>>>>
>>>>>>You write a very good "Story Line". I will not even dispute a
>>>>>> single word
>>>>>> of some of the arguably disputable analysis you've injected in your
>>>>>> brilliant narrative.
>>>>>>OK! So the SDF and by extrapolation, the entire Cameroon Opposition
>>>>>> has
>>>>>> collectively failed...and you have the solutions. Square and fine by
>>>>>> me.
>>>>>> I agree with you INTOTO. For arguments sake, let us screw the CPDM
>>>>>> and
>>>>>> their new wife, SDF (the two compradors and cankerworm that have
>>>>>> destroyed Cameroon DEMO-CRAZY).
>>>>>>Forget the "Fon" that is attached to my name and consider me "blindly
>>>>>> for
>>>>>> now" as an avid supporter of anything righteous i.e. someone you can
>>>>>> trust (even with your wife) no "Herd Mentality", No Raffia bag of
>>>>>> tricks,
>>>>>> No tribalism, No Mago Mago business, No negative epitaphs usually
>>>>>> associated with retrograde, careerist opportunistic Political
>>>>>> Animals;
>>>>>> No
>>>>>> Bamendrousness, No Bamilekeness, No NW vs SW, No Banyangui vs
>>>>>> Bakweri,
>>>>>> No
>>>>>> Bafaw vs Bameta, No Francophone vs Anglophone (Yet)...non of those
>>>>>> Negatives that stifle TRUE DemoCrazy...
>>>>>>
>>>>>>OK. Now; I want you to form a brand new Political Party (let us name
>>>>>> it: Cameroon Advanced Action Party "CAAP") with a Manifesto that
>>>>>> depicts
>>>>>> what you sincerely believe in and which (except I read you wrong...I
>>>>>> am
>>>>>> still in my first cup of Hennessey) you so intelligently articulated
>>>>>> in
>>>>>> this beautiful prose here below. When that your/our Party CAAP is
>>>>>> eventually formed (to replace the failed SDF & CPDM) you can and
>>>>>> should
>>>>>> consider me one of the first and very loyal MILITANTs who will fight
>>>>>> tooth and nail to uphold the ideology and philosophy you so strongly
>>>>>> believe in. That way, you and I (so-called Internet Politicians) will
>>>>>> not
>>>>>> be seen as mainly criticizing the status quo, but actually proposing
>>>>>> something concrete in solving the myriad of problems the CPDM and
>>>>>> their
>>>>>> third wife SDF(after incestuously sleeping with UNDP, PAL,
>>>>>> UPC(Koddock,
>>>>>> Hogbe Nlend, Dakole, Tchiroma) have bequeath to the younger
>>>>>> generation
>>>>>> of
>>>>>> Cameroonians and the complete
>>>>  quagmire our country finds itself in right now.
>>>>>>As they say; The ball is in your court...Monsieur le President AGBOR
>>>>>> ENOW...Over to you.
>>>>>>Your CAAP Organizing and Publicity Secretary...to be.
>>>>>>Mishe Fon
>>>>>>NB: President Agbor and myself need a professional to translate CAAP
>>>>>> into
>>>>>> French. Don't give us that google crap of "Avancement d,Action du
>>>>>> Parti
>>>>>> Camerounais". Nonsense.
>>>>>>From: Agbor Enow Augustine <Enow007@yahoo.com>
>>>>>>To: camnetwork@yahoogroups.com
>>>>>>Cc: cameroon_politics@yahoogroups.com
>>>>>>Sent: Monday, May 27, 2013 4:45 PM
>>>>>>Subject: [camnetwork] The Docility of Cameroon opposition parties
>>>>>>
>>>>>>The Docility of Cameroon opposition parties:
>>>>>>The anocracy in Cameroon was not introduced by the autocratic junta of
>>>>>> the
>>>>>> CPDM led regime to further democracy. In fact, multipartism was
>>>>>> promoted
>>>>>> by Biya as a means to hang on to power, by averting the threats from
>>>>>> violent strikes and mass actions that had engulfed the country during
>>>>>> this era. The ruling Cameroon peoples Democratic Movement has assumed
>>>>>> a
>>>>>> sense of superiority over national polity, which it has no title; and
>>>>>> embarked on a quest to turn all Cameroonians into a docile,
>>>>>> dependent,
>>>>>> and obedient mob. I will not waste my time to talk about the CPDM as
>>>>>> a
>>>>>> party, because it is nothing more than a corrupt crowd of old cowards
>>>>>> locked in a tiny hut playing drums, while many self-conceit,
>>>>>> obstinate,
>>>>>> and docile laypeople jump helplessly and hopelessly round and round
>>>>>> to
>>>>>> catch a glimpse. Some Cameroonians even call it Cameroon Productive
>>>>>> Destructive Movement (CPDM); and I concur with them, because the best
>>>>>> resource the country has (its people) are
>>>>  produced and destroyed by the regime. While my intention is to reflect
>>>> on
>>>> the docility of opposition political parties in Cameroon, it will be
>>>> dishonest not to acknowledge the oppression of opposition parties by
>>>> the
>>>> authoritarian regime led by the junta Biya Paul.
>>>>>>The Social Democratic Front (SDF) is a macrocosm of the more than 200
>>>>>> political parties that exist in Cameroon, most of which are satellite
>>>>>> parties of the CPDM.  Opposition parties are supposed to be watchdogs
>>>>>> for
>>>>>> scrutinizing and criticizing wayward government decisions, as well as
>>>>>> providing alternate sense of direction. But in Cameroon, we have an
>>>>>> ethnically fragmented political opposition desperate to be bought up
>>>>>> by
>>>>>> the Biya regime. Opposition parties like the SDF are experiencing
>>>>>> rapid
>>>>>> erosion of public confidence, increasingly weak internal
>>>>>> organization,
>>>>>> and the eroding of grassroots membership.
>>>>>>The demise of political opposition parties is due to external and
>>>>>> internal
>>>>>> factors that characterized the political environment in Cameroon. The
>>>>>> first external factor that affect political opposition parties, hence
>>>>>> forth SDF, is the authoritarian rule of regime junta Paul Biya and
>>>>>> his
>>>>>> coterie. In such authoritarian settings, elections are just placards
>>>>>> to
>>>>>> legitimize the autocratic power of the junta. Elections are just
>>>>>> shams
>>>>>> and does not chose the government, for the junta does; and
>>>>>> legislative
>>>>>> bodies play little or no role. Political opposition parties are
>>>>>> supposed
>>>>>> to force the junta to either pay a higher cost for electoral fraud or
>>>>>> public repression, but not contest to win elections. In fact,
>>>>>> stealing
>>>>>> elections in Cameroon has become too cheap for regime junta Paul
>>>>>> Biya.
>>>>>> The frequently asked question is why would anyone oppose an
>>>>>> authoritarian
>>>>>> junta like Paul Biya through elections if they are going to lose
>>>>>> anyway?
>>>>>>I would argue that the SDF contested and won the presidential election
>>>>>> of
>>>>>> 1992 that was stolen, but the SDF that won the presidential elections
>>>>>> of
>>>>>> 1992 is no more. The SDF is now a party without a defined program,
>>>>>> and
>>>>>> fully dependent on the personality of its chairman of 23 years Ni
>>>>>> John
>>>>>> Fru Ndi. The official opposition party is less of a threat to the
>>>>>> junta
>>>>>> Biya, because it now depends on the junta's largesse for survival.
>>>>>> You
>>>>>> cannot benefit from the largesse extorted from the people by a regime
>>>>>> junta, and still play the role of a relevant opposition. Ni John Fru
>>>>>> Ndi
>>>>>> and Mbah Ndam have their tails between their legs, and should both
>>>>>> resign
>>>>>> for the good of the party. Let me repeat this again, opposition
>>>>>> political
>>>>>> leaders such as Ni John Fru Ndi and Mbah Ndam have their hands in the
>>>>>> pockets of the person whose hands are in the till; they cannot look
>>>>>> him
>>>>>> in the face and called him the thief that he actually is.
>>>>>>Other external factors affecting the performance of the SDF is the
>>>>>> fragmentation of the opposition in Cameroon. The fragmentation of
>>>>>> opposition political parties is the exact divide-and-rule tactics
>>>>>> that
>>>>>> play into the hands of regime junta Biya. Because most supporters of
>>>>>> political parties in Cameroon give their loyalty to party leaders and
>>>>>> not
>>>>>> party ideology, it is difficult to coordinate the opposition under
>>>>>> specific ideologies. Most of the time, parties are in the hands of
>>>>>> elites
>>>>>> who are the nemesis of democracy in Cameroon. Weak financial
>>>>>> position,
>>>>>> ethnic and regional loyalties; and just like the CPDM, these
>>>>>> political
>>>>>> opposition parties are democratic institutions without democrats.
>>>>>>The internal failures of the SDF are where one should pay much focus.
>>>>>> The
>>>>>> CPDM led dictatorship in Cameroon has failed, but the SDF has also
>>>>>> failed
>>>>>> to provide clear, articulate, and coherent alternative policy
>>>>>> options.
>>>>>> Can anyone tell me what the position of the SDF is on issues such as
>>>>>> the
>>>>>> strike at the University of Buea, the Herakles Farms debacle, the
>>>>>> mess
>>>>>> at
>>>>>> Fecafoot, youth unemployment, rising poverty, and the huge balance of
>>>>>> trade deficits, just to mention a few. The SDF has not only failed to
>>>>>> provide alternative policy directions, but also cannot tell the
>>>>>> people
>>>>>> of
>>>>>> Cameroon how it can do things different from the CPDM. In fact, there
>>>>>> is
>>>>>> complete mistrust between all political parties and the public. This
>>>>>> is
>>>>>> not good for the SDF, as it needs the people's support to dislodge
>>>>>> power
>>>>>> from the regime.
>>>>>>The nexus between all the failures of the SDF is its leadership. Like
>>>>>> the
>>>>>> CPDM, it is the blind leading the stupid, or the stupid leading the
>>>>>> blind. Given that the man in the driver sit of the Cameroonian
>>>>>> economy
>>>>>> is
>>>>>> old, worn-out, and blind, we do not need another old and blind person
>>>>>> to
>>>>>> replace him. That is why; Ni John Fru Ndi can never be the right
>>>>>> choice
>>>>>> to compete against Biya. The puppet Biya is there for 31 years, and
>>>>>> he
>>>>>> is
>>>>>> SDF leader for 23 of those 31 years.
>>>>>>While the party's constitution, ideology, symbols, membership, and
>>>>>> organization are products the shape its competitiveness, party
>>>>>> leadership
>>>>>> is the single most important product. It is the most visible
>>>>>> indication
>>>>>> for what the party stands for, and what it is likely to deliver if
>>>>>> voted
>>>>>> to power. This is what Biya and Fru Ndi stand for-outdated leadership
>>>>>> around retirees.  But almost 70% of Cameroon's population is
>>>>>> youthful;
>>>>>> an
>>>>>> opportunity for leaders who look and feel like them. They need
>>>>>> leaders
>>>>>> who understand their demands, and not civil dictatorships. We need
>>>>>> leaders who can isolate themselves from the corrupted crowd.
>>>>>>Another leadership failure within the SDF is that because junta Biya
>>>>>> controls patronage and precious state resources, opposition figures
>>>>>> like
>>>>>> Ni John Fru Ndi and Mbah Ndam have jumped ship, and are now political
>>>>>> entrepreneurs servicing the hegemonic Cameroon Peoples Destructive
>>>>>> Constructive Movement (CPDM). The leadership of the SDF has no
>>>>>> ambitions,
>>>>>> other than waiting for elections to extort part of the state largesse
>>>>>> under junta Biya's control.
>>>>>>Lastly, the SDF has no strategy to win power from the dictator Biya.
>>>>>> Strategically, you cannot defeat an autocracy by vying for the same
>>>>>> vote
>>>>>> as the autocrat. In the political spectrum the CPDM canvass for votes
>>>>>> from those in the center. Opposition strategies should be towards
>>>>>> voters
>>>>>> at the extremes; so it is important for opposition political parties
>>>>>> to
>>>>>> appeal to dissident groups, social movements, and protest
>>>>>> demonstrations.
>>>>>> It is also important for opposition political parties to build
>>>>>> successful
>>>>>> coalitions based on a common ideology, respect and trust. This
>>>>>> coalition
>>>>>> should be sealed behind close doors before coming out to the public
>>>>>> to
>>>>>> make statements. Recently, we all heard the news of opposition
>>>>>> parties
>>>>>> coming together; the public do not need this kind of information.
>>>>>> Finish
>>>>>> your negotiation behind close doors before making any announcements.
>>>>>> I
>>>>>> see these statements as a ploy by opposition political party to say
>>>>>> to
>>>>>> junta Biya, "you better bring
>>>>  in more money, because we are to form a strong coalition against you."
>>>>>>The hegemony of the CPDM in Cameroon polity is as a result of
>>>>>> electoral
>>>>>> fraud, biased electoral rules, neo-colonial protection from France,
>>>>>> voter
>>>>>> repression and suppression, and the uneven access to state resources.
>>>>>> But
>>>>>> the docility of the Cameroon opposition led by the SDF to move away
>>>>>> from
>>>>>> their radical anti-status quo position to the status quo position. It
>>>>>> will help to know that political parties that lack internal democracy
>>>>>> are
>>>>>> characterized by isolated and unchanging leadership; marginalized
>>>>>> party
>>>>>> members, and poor internal communication. This is where the SDF and
>>>>>> CPDM
>>>>>> find themselves. For opposition political parties to effectively
>>>>>> challenge the junta Paul Biya's dictatorship, we all have to tell the
>>>>>> old
>>>>>> foxes, such as Ni John Fru Ndi to get lost.
>>>>>>
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Our Mantra!

The clannish mind holds no literary sentiment.
We frown at Sectionalism. We encourage Sensationalism.
Belligerence is the stuff of the streetfighter
We Read Everything, Write copiously, Express Freely
We help build great minds
Contribuiamo a sviluppare le menti grandi

Much as we respect politics, by our nature we are politically incorrect!
H i l a r i t y is a conspicuous badge of our disHonor!
We indulge in this much, to gain our stripes

WE ARE THE CULTURED BREED AND MAINTAIN OUR DIGNITY
RESPECT FOR OTHERS IS A MANDATORY MARK OF OUR INTEGRITY
BASICALLY WE ARE ORATORY SHOW OFFS, IT COMES WITH THE TERRITORY
TO MAINTAIN OUR STATUS, WE ESPOUSE THESE ETIQUETTE

NOW INDULGE AND ENJOY YOUR EPICUREAN PLEASURE IN WRITING


.

__,_._,___



--



The thing always happens that you really believe in; and the belief in a thing makes it happen.





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The thing always happens that you really believe in; and the belief in a thing makes it happen.





--



The thing always happens that you really believe in; and the belief in a thing makes it happen.


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