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Friday, June 30, 2017

Re: Déclaration du MRC sur le retour déshonorable du Cameroun au FMI

Mr Fogue

Your party would have just gone ahead tell the world what the best alternative was.

In Southern Cameroons (Ambozonia), the opposition party would have said that if the government had done this,there would have been no need to go to the IMF

But since in la République, all that people know is to denounce and brutalize people, plus que ça change plus que c'es la même chose

Agien Nyangkwe

Aaron Agien NYANGKWE
P.O.Box 5213
Douala-Cameroon










2017-06-30 14:46 GMT+01:00 'FOGUE Alain' via ambasbay <ambasbay@googlegroups.com>:




Déclaration du MRC sur le retour déshonorable du Cameroun au FMI.
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Déclaration du MRC sur le retour déshonorable du Cameroun au Programme d'Ajustement Structurel du FMI et impuissance assumée du Régime du Renouveau après 35 ans de "stabilité".


A l'issue du Sommet extraordinaire des chefs d'État et de Gouvernements de la CEMAC qui s'était tenu les 22 et 23 décembre 2016 à Yaoundé, il avait été décidé, entre autres, "d'ouvrir et de conclure à brève échéance des négociations bilatérales avec le FMI, pour mieux structurer les efforts d'ajustement" des États membres. Le Président de la République n'en dit pas un moindre mot dans son message à la Nation du 31 décembre 2016, alors même que tous ses homologues des pays voisins prévenaient leurs concitoyens des efforts à faire.

Bien avant cet aveu d'échec, le MRC avait souligné à suffisance le manque d'une politique économique cohérente du Gouvernement de notre pays.

Le MRC observait que l'absence d'une telle politique économique avait conduit à la destruction des entreprises et des emplois par une fiscalité à l'emporte pièce, à un chômage endémique qui frappe en particulier les jeunes, à un rythme insoutenable de l'endettement, au déficit structurel de la balance commerciale et de la balance de paiement, et à l'accroissement de la pauvreté.

Sur la base de ces analyses, le MRC annonçait aux Camerounais que, moins de dix ans après avoir atteint le point d'achèvement de l'initiative Pays Pauvre Très Endettés (PPTE) en 2006 et passé la dernière revue du FMI en septembre 2008, après 20 ans d'ajustement structurel dans la sueur et les larmes, leur pays allait, une fois de plus et sous le même régime, retourner au FMI.

Comme à son habitude, le Gouvernement avait réagi dès le 31 décembre au soir en assurant les Camerounais de ce que le pays ne connaissait aucune difficulté économique et financière, avançant le curieux argument selon lequel c'est par solidarité avec les autres Etats d'Afrique centrale que notre pays engagerait un simple ajustement budgétaire qui serait en tout cas indolore pour le peuple camerounais.

Le FMI vient d'accorder au Cameroun, le lundi 26 juin 2017, un crédit de 666,2 millions de dollars, soit environ 390 milliards de Frs CFA, en échange d'un programme économique drastique à mener sur trois ans. Ce programme, espère-t-on, vise à restructurer une économie en état de déliquescence avancée du fait d'un amateurisme structurel et d'une désinvolture du Gouvernement dans la gestion des affaires publiques, un Gouvernement en panne d'inspiration depuis des décennies. Un tour effectué au greffe du Tribunal Criminel Spécial - TCS - permet à quiconque de constater, au terme de l'addition des montants mis au débit de quelques "malheureux présumés détourneurs de deniers publics en disgrâce dans le système" cités au rôle d'une seule audience, que le Gouvernement n'avait pas besoin une fois de plus d'aller humilier notre pays au FMI, et d'imposer à un peuple camerounais déjà exsangue de nouvelles souffrances dont nul ne peut garantir qu'elles prendront fin dans trois ans, l'expérience du précédent plan d'ajustement structurel nous enseignant le contraire.

Sauf miracle, ce prêt, comme les précédents depuis plus de trente cinq ans, servira à soutenir le train de vie princier du Président de la République et de sa cour lors de ses multiples et longs "courts séjours privés" en Europe, à payer les voyages de complaisance et de plaisance des ministres et hauts fonctionnaires à travers le monde, à acquérir de grosses cylindrées pour corrompre les fonctionnaires des différentes administrations dans la perspective de l'année électorale importante qu'est 2018.

La chaîne bien huilée du système de corruption gouvernementale qui jouit d'une protection politique assumée est sans doute déjà prête à engloutir cet autre prêt pour lequel, une fois de plus, aucune réforme sérieuse de la gouvernance démocratique - sans laquelle aucun programme économique ne peut aboutir - ne peut être espérée d'un pouvoir manifestement dépassé. A l'atteinte en 2006 du point de l'initiative Pays Pauvre Très Endettés (PPTE), le Président BIYA déclarait «l'atteinte du Point d'achèvement est sans aucun doute une étape décisive sur la voie du redressement et de la relance de notre économie. Elle nous ouvre incontestablement des perspectives très favorables. Mais elle n'est en aucun cas une fin en soi, ni une panacée qui fera disparaître du jour au lendemain tous nos problèmes (…) Mes chers compatriotes, c'est une chance exceptionnelle qui nous est aujourd'hui offerte. Ne la laissons pas passer.» Il pouvait d'autant plus se montrer enthousiaste qu'à la faveur de l'initiative PPTE, toute la dette publique camerounaise vis-à-vis des partenaires au développement de notre pays était supprimée; les compteurs de cette dette étaient donc remis à zéro.
Le Président de la République liait la transformation de cette opportunité économique à une profonde mutation des mœurs politiques et des méthodes de gestion des affaires publiques. Son pari a doublement échoué. Non seulement «les perspectives très favorables» de l'économie sont aujourd'hui un cauchemar de chantiers inachevés ou abandonnés, mais le pays figure, comme avant l'atteinte du PTTE en 2006, en première place de toutes les études sur la corruption.

Le mensonge économique du Gouvernement vient donc de s'effondrer et les Camerounais peuvent réaliser que le redressement de l'économie nationale est devenu notre Mythe de Sisyphe. 

Même si à l'issue du sommet des chefs d'États de la CEMAC des 22 et 23 décembre 2016, le ministre français des finances a tenu à affirmer que «le FMI n'est pas le même que celui des années 1990" et qu'on a tous souligné la nécessité de préserver les programmes sociaux et les investissements qui permettent de soutenir la croissance et diversifier l'économie», ces précautions ne suffisent pas à faire admettre qu'il peut y avoir des plans d'ajustement sans sacrifices.

Adieu les promesses de l'Émergence en 2035 !  Courage pour le retour aux années noires des coupes drastiques opérées sur le social, l'éducation, la santé, la recherche, la culture, bref sur tout ce qui touche au plus faible ou que le Gouvernement tient pour secondaire.

LE PRÉSIDENT BIYA ET SON GOUVERNEMENT, QUI SOUS UN MÊME REGNE AURONT AMENÉ DEUX FOIS LE PAYS AU FMI, NE SONT PAS POLITIQUEMENT COURAGEUX POUR TIRER TOUTES LES CONSÉQUENCES DE CET ECHEC ÉCONOMIQUE RETANTISSANT. VOUS, CAMEROUNAIS, ELECTEURS INSCRITS SUR LES LISTES ELECTORALES D'ELECAM, VOUS POUVEZ LIMITER LE CALVAIRE SOCIAL ET ÉCONOMIQUE DE NOTRE PEUPLE QUI ENTRE DANS UN NOUVEAU CYCLE D'AJUSTEMENT STRUCTUREL, EN VOTANT ENFIN DANS VOTRE INTERET, CELUI DE VOS ENFANTS ET DE NOTRE NATION.
 
Le Président National du MRC,
Maurice KAMTO
Yaoundé le 30 juin 2017

Jeune Afrique avec AFP, «Cemac : les chefs d'État ouvrent la porte à des prêts du FMI mais écartent une dévaluation», 23 décembre 2016, Op.cit.
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CRM declaration on Cameroon back to the IMF Structural Adjustment Program and accepted helplessness of the New Deal Regime after 35 years of "stability" 

Following the Extraordinary Summit of Heads of State and Government of  CEMAC held on 22 and 23 December 2016 in Yaoundé, it was decided, inter alia, "to start and finalize  bilateral negotiations with the IMF in the near future, to better structure  Member States' adjustment efforts". The President of the Republic did not say a word about it in his message to the Nation of December 31, 2016, when all his counterparts from neighboring countries warned their fellow citizens of  efforts to be made.
 
CRM had sufficiently stressed the lack of a coherent economic policy of the Government of our country long before this admission of failure.
 
CRM observed that the absence of such an economic policy had led to the destruction of businesses and jobs by wild taxation, endemic unemployment which particularly affects young people,  an unsustainable rate of debt, the structural deficit in the balance of trade and the balance of payments, and  increase in poverty.
 
On the basis of these analyzes, CRM warned Cameroonians that less than ten years after reaching the completion point of the HIPC initiative in 2006 and completing the last IMF review in September 2008, after 20 years of structural adjustment in sweat and tears, their country would once again, under the same regime, return to the IMF.
 
As usual, the Government had reacted on 31 December in the evening by assuring  Cameroonians that their country knew no economic and financial difficulties, putting forward the strange argument that  that our country would undertake a simple budgetary adjustment, which would in any case be painless for the Cameroonian people, only in solidarity with other  Central African States.
 
The IMF  just granted Cameroon, on Monday, June 26, 2017, a loan of $ 666.2 million, or about 390 billion CFA francs, in exchange for a drastic economic program to be carried out over three years. This program, we hope, is aimed at restructuring an economy in a state in serious failure due to a structural amateurism and a carelessness of the Government in the management of public affairs, a government that has been looking for ideas for decades. A visit  at the Registry of the Special Criminal Court -TCS- allows anyone to find, after adding amounts embezzled by some "unfortunate alleged misappropriators of public funds in disgrace in the system" quoted in the role of a single hearing, that the Government had no need once again to go and humiliate our country at the IMF and to impose new sufferings on a Cameroonian people who were already suffering  and that no one could guarantee that such sufferings would end in three years; the experience of the previous structural adjustment plan has been quite the opposite.
 
Except for a miracle, this loan, like previous ones for more than thirty-five years, will be used to support the princely lifestyle of the President of the Republic and his entourage during his multiple and long private visits in Europe, pleasure and convenient travels of ministers and senior officials around the world,  acquire large cylinder cars to corrupt officials in  various administrations in the run-up to the important election year of 2018.
 
The well structured chain of the government corruption system under assured political protection is no doubt already ready to swallow this other loan for which, once again, no serious reform of democratic governance - without which no economic programme can cannot be successful, cannot be expected  from  a regime that is manifestly outdated. When the Highly Indebted Poor Countries (HIPC) initiative completion  point was reached in 2006, President BIYA declared that "achieving the Completion Point is without a doubt a decisive step on the road to recovery and relaunch of our economy. It unquestionably opens up very favorable prospects. But it is by no means an end in itself, nor a panacea that will solve all our problems overnight  ... My dear compatriots, this is an exceptional opportunity that is offered us today. Let us not waste it." He could be much more enthusiastic that, thanks to the HIPC initiative, all the Cameroonian public debt vis-à-vis  development partners of our country was suppressed; The counters of this debt were therefore reset.
 
The President of the Republic linked the transformation of this economic opportunity with a profound change in  political practices and  methods of managing public affairs. His bet has failed twice. Not only is the "very favorable outlook" of the economy now a nightmare of unfinished or abandoned work, but the country, as before the 2006 HIPC, ranks first in all studies on corruption.
 
The economic lie of the Government has just collapsed and Cameroonians can realize that the recovery of the national economy has become our myth of Sisyphus.
 
Although at the end of the CEMAC summit of 22 and 23 December 2016, the French Minister of Finance insisted that "the IMF is not the same as in the 1990s" "The need to preserve social programs and investments to sustain growth and diversify the economy has all been stressed", these precautions are not enough to suggest that there can be adjustment plans without sacrifices.
 
Nothing will come out of promises of  Emergence in 2035! Courage for the return to the dark years of drastic cuts on  social, education, health, research, culture, in short on anything that affects poor people or which the Government considers secondary.
 
PRESIDENT BIYA AND HIS GOVERNMENT, WHO UNDER THE SAME REGIME TOOK  THE COUNTRY TWICE TO THE IMF, ARE NOT POLITICALLY COURAGEOUS TO DRAW ALL  CONSEQUENCES OF THIS SCANDALOUS ECONOMIC FAILURE. YOU, CAMEROONIANS, VOTERS REGISTERED ON ELECAM ELECTORAL ROLLS, YOU CAN LIMIT THE SOCIAL AND ECONOMIC ORDEAL OF OUR PEOPLE WHO ENTERS INTO A STRUCTURAL ADJUSTMENT CYCLE, FINALLY VOTING FOR YOUR INTERESTS, YOUR CHILDREN AND OUR NATION .
 
The CRM National President
Maurice KAMTO
Yaounde, June 30th, 2017.

 
Copyright © 2017 MRC - MOUVEMENT POUR LA RENAISSANCE DU CAMEROUN, All rights reserved.

Mouvement pour la Renaissance du Cameroun - Cameroon Renaissance Movement
Siège Social / Headoffice: ODZA Dispensaire, Yaounde - Cameroon


MRC / CRM : CHANGEONS D'AVENIR DANS LA PAIX.


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