"Without the FCFA, France would not be able to operate this scheme of exploitation and enslavement.'
The irony of sorts is that the national currency of France, the overlord, is no longer the FRANC; it is the EURO. And yet, mentally enslaved Francophone Africans are still chained to their CFA! See, a slave is a slave, with or without chains.
Read a review I did of a book on FRANCAFRIQUE:
Prof Vakunta
2016-11-25 19:04 GMT-05:00 Venus Sourakata vsourakata@yahoo.com [cameroon_politics] <cameroon_politics@yahoogroups.com>:
« C'est que notre generation se retrouve toujours a chasser deux lievres, d'une part le tyran et d'autre part la France, et personne jusqu'ici n'a trouve la solution qui permettrait de faire les deux en meme temps. »--Patrice NganangMy Dear friend Patrice Nganang, thank you for your eloquent contribution to this debate on the issues that we face as black people of Sub-Saharan Africa. I agree in essence with most of the points you make. But I like to make a brief remark on the statement above, extracted from your write-up.You should understand that the two problems that you seem mention as distinct are in fact inextricably interlinked if not the same problem. I have written extensively on the problems of francophone Africa. And one of the arguments that I have tried to emphasize to our people is that the problems of "Dictatorship, Colonial Exploitation and the FCFA currency" are in fact inextricably interlinked. They are one problem, and not three of two problems as you seem to suggest. I encourage you to examine them very closely again and again and you will understand.The colonial Master needs dictatorship to steal and exploit our resources. In other words, France needs Biya, Sasou Nguesso, Ali Bongo, Ouattara to maintain the FrancAfrique in perpetual servitude and slavery. France also needs the FCFA currency to collect the spoils of their grand colonial theft in France, in the French treasury where the stolen money from our resources is kept. So it is a scheme of exploitation. "Dictatorship-Exploiatation-FCFA". Without the FCFA, France would not be able to operate this scheme of exploitation and enslavement. Without the dictators or the House Negro President, France wouldn't be able to operate the scheme. So the problem "Dictatorship-Colonial Exploitation- FCFA currency" is one and only one problem. It is one and only one scheme.I have suggested that if we break any of the weakest links of the scheme, be it the FCFA or remove the dictator and return power to a sovereign people, we could indeed free our people from the shackles of colonial exploitation. Laurent Gbagbo tried to boot the FCFA but failed at the last minutes because France used military force to stop it.I would hope that the brighter minds like yourself would clearly see that the problem of Paul Biya the tribalistic dictator, and the problem of French exploitation are one and the same problem. Solving one can indeed remove the other. If we remove M. Biya from power, breakup the country into a Federal Republic, we will be in a stronger position to rally against the FCFA and boot it off our country.And Yes, the Anglophones have a strategy of Liberation that the Francophone must understand and cease. So in that respects, the Anglophone problem is also a Francophone problem,-- assuming the Francophones want to be free.--www.africa-wakeup.com. A great source of inspiration to the problems we face.Unto us God has given the SUN, and unto us the Universe has given Science and Knowledge through the Minds of our fellow human beings. Just open your eyes so ye may see. Open your ears so ye may hear. Open your Mind so ye may learn and grow.–ANST Fraternity Order--"There are two ways to be fooled. One is to believe what is not true. The other is to refuse to accept what is true."---Soren Keirgegaard---"We can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them." ---Albert Einstein---"The people deserve the leaders they get at any point in time of their evolution" –The ANST Fraternity—"You are the change you have been waiting for. You have to deserve and earn change before it can be achieved." –The ANST Fraternity—"The virtuous and ingenious Mind will remain restless and unrelenting in the pursuit of Liberty until it achieves the level of Freedom known to its consciousness" –The ANST Fraternity—Powered by the ANST Fraternity OrderOn Friday, November 25, 2016 12:55 PM, "Patrice Nganang patrice.nganang@gmail.com [cameroon_politics]" <cameroon_politics@yahoogroups.com > wrote:
LA SOLUTION ANGLOPHONEpar Patrice NganangCes derniers jours ont mis en scene devant nous l'abecedaire de ce qui doit etre fait pour avoir une reponse populaire a la question du changement dans notre pays. Ma surprise de ce fait est et demeurera toujours que le concept utilise pour le presenter veut qu'il y ait un 'probleme anglophone', sinon d'ailleurs une 'question anglophone', quand en fait, dans les faits, les Anglophones viennent de nous donner une solution magistrale au probleme national - aux problemes nationaux camerounais si on veut. Et je parle ici simplement de tactique. La premiere des choses est qu'il faut voir, et faut l'accepter que le probleme national de notre pays, c'est le tribalisme. Le Cameroun est un Etat tribal, et cela depuis 1956 exactement, le cabinet ou il a ete jete a cette date-la etant l'atavisme tribal qu'il est dorenavant inutile de decrire, mais imperatif de detruire. Or le tribalisme est la seule arme qu'a le pouvoir pour neutraliser toute forme d'organisation pour le changement, et c'est la seule arme, a part les balles bien sur, qu'il a toujours utilise pour atteindre le but simple de se maintenir au pouvoir. Le tribalisme en effet, c'est le socle du 'diviser pour regner', or la particularite des Anglophones est que generiquement ils rendent - et cela s'est demontre encore a Bamenda - ils rendent caduque toute lecture tribale, toute question tribale dans la fronde, parce qu'ils adressent la question camerounaise au niveau pan-ethnique. Les anglophones sont deja une entite pan-ethnique, car comme nous savons, ils sont un conglomerat de plusieurs tribus qui reunissent autant les Sawa que les Bamileke (beaucoup de Bangangte par exemple sont anglophones, les Bali par exemple) que les Haoussa, et ont donc des embranchements a travers tout le pays par des couloirs familaux. Courcircuiter le tribalisme ce n'est pas seulement faire un saut qualitatif, celui-la qui avec l'UPC depuis 1948, n'a toujours ete fait qu'a travers l'ideologie (le panafricanisme par exemple), c'est surtout reunir le peuple camerounais captif de l'Etat tribal sur une plateforme fondamentalement detribalisee. C'est au fond donner une solution au cancer qui maintient notre pays dans le cabinet depuis 1956.Mais Bamenda nous a montre plus, car une action ne devient pas politique a cause de son saut qualitatif, mais aussi et surtout, a cause de sa capacite quantitative. A cause donc, de la nouvelle relation de force qu'elle met en branle, celle-ci etant mesurable comme on le ferait en physique, comme on le ferait en mathematiques, ou d'ailleurs en statistiques et meme en probabilités. Dit platement, il faut 'faire foule.' Or les mathematiques de l'action politique - faire foule donc - sont fondees dans les coalitions possibles. Les evenements de Bamenda nous ont montre l'exemplaire d'une coalition qui jusque-la, et c'est-a-dire depuis 1990, a ete impossible au Cameroun. D'abord les corps des metiers - avocats, enseignants, et puis etudiants. Les trois corps de metiers, bourgeois, on dirait, ont mis en branle leurs plateformes respectives, dans des actions disparates mais consecutives de greve qui dans les faits ont paralyse leurs systemes respectifs. Mais l'enjeu des classes professionnelles n'est pas seulement la greve, car celles-ci sont alimentaires, mais la popularisation de celle-ci car c'est leur populationsation qui les rendent d'emblee politiques. C'est ici en effet que la coalition avec les commercants, avec les bend-skins surtout devient essentielle. Et cela a ete mis en branle devant notre regard de maniere magistrale le 21 novembre par une action dans le centre ville, menee par un citoyen, Mathew BBC qui dans les faits n'a pas seulement paralyse la ville avec son cecueil sur la tete, et sur lequel il a parle jusqu'a ahever son discours dissident, mais a reussi l'exploit de le faire avec une revendication purement apolitique: la refection des routes defectueuses. Il aurait bien pu parler de l'eau, de l'electricite, de la pauvrete, de la misere, de je ne sais trop quoi, mais ce qu'il aura atteint ce sera populariser la revendication des classes plutot bourgeoises qui faisaient la greve corporatiste, et de ce fait embraser la ville. Et surtout, quiconque aura ecoute son discours sera surpris par son accusation des Chinois. Apolitique dans l'essence, son discours offensif, et pas defensif, a servi de plateforme nouvelle, de coalition qui aura mis les bourgeois - avocats, enseignants, eleves -, en contact direct avec le peuple.Resumons: saut qualitatif par la detribalisation de la fronde, plateforme quantitative par l'etablissement d'une coalition entre les bourgeois et le peuple. Au niveau international, et c'est veritablement le gouleau d'etranglement de toute action pour le changement chez nous, le piege de notre generation d'ailleurs je dirai, les forces qui se battent pour chasser le tyran, se distinguent toujours de celles qui se battent pour chasser la France. Les mouvements populaires des annees de braise se sont ainsi sabordees le jour ou la greve des produits francais a ete mise sur la balance. C'est que notre generation se retrouve toujours a chasser deux lievres, d'une part le tyran et d'autre part la France, et personne jusqu'ici n'a trouve la solution qui permettrait de faire les deux en meme temps. Nous savons que qui mene une guerre sur deux fronts court le risque de perdre les deux, et la teleologie de la defaite camerounaise est dessinee au carrefour de ce choix - chasser Biya ou chasser la France, capturer le tyran, ou se battre contre la Francafrique? La beaute des Anglophones, et surtout du mouvement qui a eu lieu et est en train d'avoir lieu a Bamenda est qu'il est suis generis par-dela la France. Enclave anglophone dans un espace francophone (Tchad, Congo, Gabon, Cameroun) pris par les tyrannnies les plus longues du monde, les Anglophones nous ouvrent sur un voisin de taille entretemps democratise, le Nigeria, mais surtout sur des pays - les USA, l'Angleterre, qui donnent une arriere effective a toute action politique. La sortie rwandaise de la Francophonie rend palpable ce qui est chez nous encore une possibilite, une probabilite. Il est devenu inutile en effet de demander aux Anglophones de notre pays s'ils sont pour la France, car ils sont par-dela celle-ci et de ce point de vue posent la question de la democratisation de notre pays de maniere telle qu'ils apportent plutot des solutions a la place de la theologie negative qui a constipe tous les mouvements politiques de notre pays. Ces solutions sont: federalisme, election des gouverneurs et des prefets, democratie participative, proportionelle, parlementarisme, et elles sont aussi evidentes que le projet d'une nouvelle republique! Il n'y a pas de probleme anglophone, mais bel et bien une solution anglophone au probleme national camerounais.__._,_.___
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Peter Wuteh Vakunta, Ph.D.
Chair,Department of Global Languages & Cross-Cultural Studies
Director, Multicultural Engagement and Global Awareness (MEGA) Center
Fulbright Scholar Program Liaison
University of Indianapolis
1400 East Hanna Avenue
Indianapolis,Indiana 46227
United States of America
"The world will not be destroyed by those who do evil, but by those who watch them without doing anything."
― Albert Einstein
― Albert Einstein
"Never wrestle with pigs. You both get dirty and the pig likes it."
-- George Bernard Shaw
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