Re: : Serge Bayangam Vs Ntemfac Ofege//// La Quatrième Lettre de Marafa: À Bedzigui, Aaron, Nintcheu et PAT 10/ Cher Serge...

Dokta Serge Bayangam "Camdiac (Tendence Ndjeck Howard) Guest Speaker" wrote after the botched so called Takoma Park Internet Camdiac meeting:
 
"Cela signifie pour les présidents (candidats de de 2018) Talla Corantin, Brice Nintcheu et  Celestin Bedzigui que s'ils veulent vraiment faire partir Biya comme ils le confessent tous, ils vont devoir à un moment ou un autre coaliser pour en venir à bout. D'où l'idée du prophète (Ntemfac Ofegue) comme étant simplement brillante (je ne croyais pas qu'il pouvait sortir de l'extrémisme et se hisser à ce niveau de transcendance intellectuelle)"...Dokta Bayangam.
 
Well! Well! Well! My reincarnation brother Prophet Ntemfac "Obouh-fegue". This is a lewd slap of unimaginable proportions. Phiang!!!!Ashuka Gangali! Kai wallai! (not Kah Walla...La Reme la est meme ou norh?)
I may constantly disagree with some of your vagient and abracadabra religious postulations, but for this Bayangam guy to come out in this atrociously wicked lambaste saying that he never imagined you could transcend "and ofcourse gravitate to" this (his) intellectual level is the highest vaniloquence of character and personal assasination. This is nothing short of insipid flummery. Massa Bayangam, your colleague, Ntemfac is not a fool. He is a very "Callez--Grade A intellectual". I know Pa Prophet "Obouh" Fegue is extremely capable of "Spitting Fire For Fire", hence, I will not engage in his defense.
Que la bagarre commence. Over to you. Score Card: Bayangam=1; Ntemfac Obouh Fegue=NOT (0)
 
Mishe Fon
NB: I did not address the "smol" business of 2018 Presidential candidates as imagined by Dokta Serge Bayangam in his Camdiac presentation (liminaire)...nor the Marafa and Mebara letters to Cameroonians. That is an entirely different debate. For now, I am more interested in the "Fight" above. Un Point Un Trait. Attachez vos ceintures. Pas des cartouches ni autres tricheries camerouno-Camerounaises. Bagarrez comme des hommes. Je sais que nous les Camerounais, nous aimons "LE FAUX" mais ici ca ne passera point. Je suis le fils aine de l,arbitre international, Nambudo Man, Depute et Karateka Aka Amuam. Moi-meme je suis Black Belt, 2eme Dan en Japanese Kung-Fu Free Style. Some of you may have seen me in Wang-Yu Movies.

From: Celestin Bedzigui <bedzigui@aol.com>
To: cameroon_politics@yahoogroups.com
Sent: Monday, June 4, 2012 2:37 PM
Subject: Re: : [cameroon_politics] La Quatrième Lettre de Marafa: À Bedzigui, Aaron, Nintcheu et PAT 10/ Cher Serge...

 
Cher M. Serge Banyogem,
 
Pouvez vous s' il vous plait me tenir a l'ecart de vos projections et reflexions sur ... 2018 et autres combinaisons? Je ne suis et ne peut en aucune maniere etre concerne.
 
Je vous en saurai infiniment gre...
 
Civilites

Celestin Bedzigui, CEO
Global Rating Services,Inc.
40 Wall Street, 28th floor
Manhattan New York, NY 10005
Phone: 888-557-0535 , Fax: 646-512-5603
 
 


-----Original Message-----
From: Serge Banyongen <sergebanyongen@yahoo.com>
To: cameroon_politics <cameroon_politics@yahoogroups.com>
Sent: Mon, Jun 4, 2012 2:09 pm
Subject: Re : [cameroon_politics] La Quatrième Lettre de Marafa: À Bedzigui, Aaron, Nintcheu et PAT 10

 
Chers tous,
 
Pat 10 dont je ne partage pas souvent certaines sorties a on ne peut plus raison. Et il pose la question la plus importante. À quoi servent les lettres de Marafa? Ou les livres de Mebara? Malheureusement c'est cette question que personne. Une fois de plus, les gens sont plongés dans un voyeurisme exacerbé et après qu'est-ce que l'on fait? C'est comme si le Cameroun est frappé d'une malédiction. Nos leaders auto proclamés aux élections de 2018 (Talla Corantin, Celestin  Bedzigui et bien d'autres) ne se posent aucune question. Ils iront une fois de plus à l'abattoir en 2018. Quel que soit ce que va révéler Marafa que font faire des camerounais?  Je ne sais pas si vous savez de quoi on parle ici. Nous avons affaire à un peuple qui a dans sa grande partie lu le livre d'Éballé Angounou sans aucune réaction à part un vague frisson. Marafa semble avoir pris pour partie de s'adresser au même peuple qui a appris (hors de tous doute) que Biya avait dépensé avec sa cour près d'un million d'euros en moins d'une semaine. Information sure du côté de La Baule vs spéculation du côté de Marafa. Ce fameux peuple n'a jamais réagi plus que quelques joutes verbales dans les émissions télévisées. C'est le même peuple qui voit chaque fois Biya partir en villégiature sans aucune réaction. Mes amis j'ai l'impression que nous sommes tous devenus comme des politiciens camerounais qui mentent tellement qu'ils ont fini par se mentir à eux-mêmes. Nous vivons dans un pays ou on peut aisément démontrer que les camerounais qui gèrent le pays détournent de l'argent : leur train de vie toujours entre 25 et 50 fois supérieures à leur revenu connu. Cela ne fait aucun effet à la population qui très souvent même leur trouve des justifications. La réalité est que la plupart des gens sont positionnés en receleurs. Toutes les spéculations sur la bagarre des élites est une perte de temps. Ce qui devrait intéresser les forces du changement (si tant qu'il en existe chez nous) c'est de savoir pourquoi le peuple (qui est ailleurs est souverain) adore la main qui le tient prisonnier chez nous. Qu'est-ce qui empêche le peuple (instrument du changement par excellence) de réagir à ses propres? Comment haut se situe son seuil de résilience? Le cdmt Mboua Massock a tenté une percée dans l'irrationalité pour expliquer le caractère amorphe de notre peuple mais je crois que les raisons sont plus rationnelles que l'envoutement. Par ailleurs on ne peut plus se contente de l'histoire de la répression chez nous pour tous expliquer. Si comme le dit le recensement plus de 40% de notre population a moins de 20 ans, ces gens n'ont donc pas connu les moments de répressions. Or le paradoxe absolu qui détruit la thèse historique est que ceux qui souffrent le plus (les jeunes) sont ceux qui paradoxalement ont le moins si ce n'est pas du tout connu les moments de répressions de l'époque du maquis. Dr. Talla Corantin on s'entend pour dire que la répression des années 89-91 n'a aucune commune comparaison avec celle du maquis et que de toutes les façons, si on s'en tient aux appels incessants quoique sans succès au soulèvement lancés par les leaders de cette époque (Talla, Nintcheu, et dans une moindre mesure Ngakam) on se rend compte que cette situation ne les as pas découragés. Mais alors qu'est-ce qui explique qu'au lieu de se donner les moyens de changer leur quotidien, les gens préfèrent une position de spectateur comme lecteur des lettres de Marafa? Qu'est-ce qui explique que des milliers de jeunes camerounais qui ont le courage de traverser le désert du Hoggar et de risquer de terminer leurs vie dans le ventre des poissons en voulant immigrer clandestinement en Europe ne puissent retourner cette énergie dans une saine colère contre le régime de manière à en venir à bout? Qu'est-ce qui explique les intellectuels camerounais et autres leaders de toute nature qui ont mis tant d'effort dans la cause ivoirienne ne puissent prendre une ou deux heures de leur temps, mettre de côté un égo surdimensionné pour réfléchir sur le devenir de leur pays? Comment expliquer qu'un régime qui ne tient que sur la fragilité et la division de ses adversaires politiques ne puisse jamais tomber? Voilà les vraies questions au lieu de se délecter des lettres de Marafa qui opèrent comme une catharsis qui empêche  une action concertée, une sorte d'intelligence collective.
Il y a quelques jours j'ai été invité par des camerounais à un symposium dont le but était de réfléchir pour le changement au Cameroun et je leur ai dit deux choses qui devraient être utiles aux présidents Bedzigui et Nintcheu :
1-) Il est temps de partir de l'activisme vers la stratégie :
Je vais y revenir plus tard sur cet aspect
2-) L'importance d'une coalition large
Je me suis rendu compte en faisant un peu de recherche avec les cas récents de la Zambie, du Sénégal et de la France (et on peut l'étendre à plus d'une dizaine d'autres pays à travers le monde) que presque jamais un candidat n'a pas battre un président sortant ou même sont  poulain sans une large coalition qui ratisse plus loin que sa base. La coalition hors de sa base idéologique ici est implicite (comme au Sénégal) ou tacite (comme en France). Cela signifie pour les président Talla, Nintcheu et  Bedzigui que s'ils veulent vraiment faire partir Biya comme ils le confessent tous, ils vont devoir à un moment ou un autre coaliser pour en venir à bout. D'où l'idée du prophète (Ntemfac Ofegue) comme étant simplement brillante (je ne croyais pas qu'il pouvait sortir de l'extrémisme et se hisser à ce niveau de transcendance intellectuelle). La coalition entre toutes les forces du changement au Cameroun est en fait plus facile qu'ailleurs. Il n'y a pas de différences idéologique ou dogmatique entre les principaux leaders camerounais puisque l'on ne connaît pas leur vision or ils sont tous d'accord sur l'objectif à savoir la libération du Cameroun des forces qui l'avilissent en ce moment et qui ont des beaux jours devant eux si au lieu de mettre sur pied une stratégie on demeure dans le voyeurisme qui consiste à se délecter des lettres d'aigreur de Marafa, Mebara et autres. Ce qui divise les gens et qui donne lieu aux logorrhées immondes sur le forum n'est que des questions d'égo. Ce que les gens ont le devoir de surmonter pour répondre à l'appel de l'histoire si l'on veut débuter un jour une ère du post biyaisme au Cameroun.
 

De : Nyangkwe Agien Aaron <nyangkweagien@gmail.com>
À : cameroon_politics <cameroon_politics@yahoogroups.com>
Envoyé le : Lundi 4 juin 2012 13h45
Objet : [cameroon_politics] La Quatrième Lettre de Marafa

LETTRE INTEGRALE
Monsieur le Président de la République,

Je vous écris de la prison centrale de Kondengui où je suis incarcéré.
Avant tout, je réitère solennellement mon innocence pour les faits qui
semblent m'être reprochés et j'espère bien avoir l'opportunité de le
prouver devant les tribunaux compétents.

Si je vous saisis aujourd'hui, c'est pour solliciter à nouveau que
justice soit rendue dans une autre affaire d'avions (déjà!) où j'avais
injustement été incriminé il y a plus d'une dizaine d'années.
Décidément, l'histoire a l'art de bégayer ou plutôt de se répéter.

Rendez-moi enfin justice et indemnisez les victimes. Car seule une
application saine de la justice permettra à notre Pays de bâtir une
SOCIÉTÉ DE CONFIANCE.

D'emblée, permettez-moi de présenter mes très sincères excuses à nos
compatriotes qui ont perdu des êtres chers dans le crash du Boeing 737
de la CAMAIR à Douala en 1995. Je ne réveille leur douleur que pour
demander à nouveau que justice soit enfin rendue et que les
ayants-droit des victimes de cet accident soient adéquatement
indemnisés. C'est aussi cela le rôle de l'Etat.

En mai 1994, des accords écrits avaient été conduits à Paris, en
France, par lesquels la South African-Airways (SAA) s'engageait à
assurer la maintenance des Boeing 737 et 747 appartenant à la défunte
CAMAIR.

Du fait de la défaillance et de la grossière négligence dans
l'exécution de ces contrats, le Boeing 737-200 immatriculé TJ-CBE et
baptisé Le Nyong, s'est écrasé à Douala le 03 décembre 1995, coûtant
la vie à soixante et onze (71) personnes. De même, en 1997, le Boeing
747-200 Combi, Le Mont Cameroun, a perdu un réacteur en plein vol, aux
environs de Paris, en France. Un de nos compagnons de détention à
Kondengui était un des passagers de ce vol. Il en est encore
traumatisé.

Les deux (02) pilotes du Boeing 737 étaient des amis. Le commandant de
bord, Monsieur Younoussa AMAN SALI et moi nous nous connaissions
depuis l'enfance. Nous avons partagé le même banc en classe Terminale
"D" au lycée de Garoua. Puis nous avons partagé la même chambre à la
Cité Universitaire de l'Université de Yaoundé. Après son décès, j'ai
été dans son village à Bé, non loin de Garoua, et en compagnie de son
frère le lamido, nous avons prié sur sa tombe qui se trouve à
l'intérieur de la concession du lamidat.

J'ai connu le pilote, Monsieur Lombo, lorsque je travaillais à la SNH
et que je voyageais beaucoup. Nous nous sommes rencontrés sur son lieu
de travail, c'est-à-dire dans les avions. C'était également un
camarade d'enfance de mon épouse à Douala. Cela a contribué à nous
rapprocher encore plus. Après son décès, mon épouse et moi sommes
allés réconforter sa mère et ensemble, nous avons prié sur sa tombe
qui se trouve dans la cour de leur maison à Douala.

En 1999, alors que j'étais Secrétaire Général de la Présidence de la
République, le Ministre d'Etat délégué à la Présidence, chargé de la
Défense, Monsieur AMADOU ALI vous a fait parvenir une note résultant
d'un entretien qu'il a eu avec son ami MILA ASSOUTE, d'où il ressort
que la négligence de SAA était due au fait que cette entreprise
corrompait des autorités du Gouvernement camerounais et de la CAMAIR.

Cette corruption mise à nu, rendait juridiquement nuls les contrats
conclus entre SAA et CAMAIR. De ce fait, les paiements de
soixante-cinq (65) millions de dollars US (soit au taux de 1$US = 500
frs CFA, Trente-deux milliards cinq cent millions (32.500.000.000)
francs CFA) perçus par SAA dans le cadre de ces contrats devraient
être restitués à CAMAIR. En outre, des dommages et intérêts devraient
être exigés.

A l'époque le Ministre d'Etat, qui m'a toujours jalousé pour des
raisons qui lui sont propres et avec qui j'ai entretenu des relations
heurtées pendant notre cohabitation au Gouvernement, ainsi que les
autres intervenants camerounais dans ce dossier, m'ont présenté comme
le principal bénéficiaire des fruits de cette corruption.

Dès lors, tout a été mis en œuvre pour que ma "culpabilité" soit
connue de tout le monde. Les mêmes journaux qui ont préparé l'opinion
en vue de mon incarcération avaient été mis à contribution, dans le
cadre d'une campagne haineuse et particulièrement violente à l'époque.

Imaginez-vous, Monsieur le Président de la République. J'étais votre
principal collaborateur. Vous me receviez en audience tous les jours.
J'étais supposé être au centre de ce tragique scandale, et je devais
vous regarder dans les yeux tous les jours!

Imaginez-vous, Monsieur le Président de la République. Par ma supposée
prévarication, je devenais responsable des décès de deux (02) amis
proches et d'une soixante dizaine de nos compatriotes!

La conscience tourmentée, j'ai cherché à me rapprocher de ceux qui ont
survécu à cet accident. C'est ainsi que j'ai reçu à ma table l'hôtesse
de l'air Mademoiselle WELISSANE. De même, chaque trimestre, je
recevais à mon bureau, Monsieur NDONG TOUNG, adjoint au directeur des
affaires générales à la Présidence de la République également rescapé
de ce crash. Je lui établissais des ordres de mission pour aller
effectuer ses contrôles médicaux en France et y rencontrer son
psychiatre.

Au-delà du regard de ces deux compatriotes, j'essayais de sonder leur
âme pour savoir ce qu'ils pouvaient penser du monstre que j'étais
supposé être. Ce fut une torture permanente pour moi.

Je me suis alors juré de ne rien ménager afin que la vérité soit
connue au sujet de cette affaire et que justice soit rendue. La
providence m'y aidera.

Sur vos instructions, j'ai saisi par correspondance en date du 26 août
1999, le Directeur Général de TRANS-NET Ltd de cette affaire (cf.
Annexe 1). Par la suite, j'ai signé un arrêté en date du 14 novembre
2000 portant création d'un comité de suivi de l'exécution des contrats
de maintenance des avions entre CAMAIR et TRANS-NET-SAA (cf. Annexe
2).

Ce comité avait pour mission entre autres, «d'ester en justice et
défendre les intérêts de CAMAIR et de l'Etat du Cameroun dans les
différends pouvant naître à l'occasion de l'exécution de ces
contrats».

Dans le cadre du travail de ce comité, le mécanisme de cette
corruption a été mis à nu, les différents acteurs et bénéficiaires ont
été identifiés et certains l'ont reconnu formellement, au vu du
rapport de mission en date du 07 décembre 2000 que le comité vous a
adressé.


A AUCUN MOMENT MON NOM N'A ÉTÉ ASSOCIÉ A CETTE SCABREUSE AFFAIRE.

Je vous avais alors proposé que le gain financier que notre pays
devait tirer de l'action engagée en justice puisse être utilisé de la
manière suivante:

a) Indemniser les ayants-droit des victimes de l'accident du Boeing
737 à hauteur de cent millions (100.000.000) de francs CFA par
personne.

b) Renflouer la CAMAIR avec la différence afin de consolider les fonds
propres de cette compagnie.


Dès lors, j'étais devenu le témoin gênant. En effet, ceux qui avaient
intérêt à ce que je sois présenté comme le bénéficiaire des fruits de
cette corruption avaient été formellement démasqués et ont été pris de
panique. Non seulement la presse ne parlera plus de cette affaire,
mais une stratégie insensée et diabolique sera mise en œuvre pour me
discréditer définitivement.

C'est ainsi que les concernés ont pris langue avec Monsieur BANTU
HOLOMISA, à l'époque membre du parlement sud-africain, président du
parti politique "United Democratic Movement" et en mal de notoriété.
Celui-ci a écrit une lettre ouverte en date du 27 mars 2002 adressée à
Son Excellence THABO MBEKI, alors Président de la République d'Afrique
du Sud et à vous-même (cf. Annexe 3); lettre qu'il a lue en séance
plénière du parlement sud-africain, demandant la constitution d'une
commission d'enquête judiciaire sur l'affaire de corruption impliquant
la société TRANSNET.

Dans cette lettre, Monsieur BANTU HOLOMISA reprend, selon lui, les
allégations faites dans la presse camerounaise selon lesquelles mon
épouse (Nommément citée) aurait fait plusieurs voyages en Afrique du
Sud pour recueillir les pots de vin de la société TRANSNET.

Effectivement, à l'époque, mon épouse avait fait plusieurs voyages en
Afrique du Sud pour des raisons de santé. Elle y a subi plusieurs
hospitalisations et opérations chirurgicales dans des formations
sanitaires et par des praticiens également connus. Elle continue
d'ailleurs à s'y rendre et à s'y faire suivre; son dernier voyage
remonte au mois de mars 2012.


MON EPOUSE NE CONNAÎT NI TRANSNET NI SES DIRIGEANTS ET N'EST EN RIEN
CONCERNEE PAR LES ÉLUCUBRATIONS DU DÉPUTÉ SUD AFRICAIN BANTU HOLOMISA.

Après la stupéfaction, j'ai par correspondance en date du 12 avril
2002 à lui adressée (cf. Annexe 4) et transmise par DHL (Lettre de
transport aérien n° 358.2947.141), informé Monsieur BANTU HOLOMISA que
j'ai pris connaissance de sa lettre ouverte avec beaucoup d'intérêt
que je la considérais comme une diffamation et qu'à l'issue des
procédures judiciaires en cours, je me réservais le droit de le
poursuivre en justice. J'ai également porté à sa connaissance que
copies de ma correspondance seraient envoyées au Président THABO MBEKI
et à Vous-même. La vôtre vous a été transmise le même jour par mes
soins (cf. Annexe 5). Celle du Président THABO MBEKI l'a été par DHL
(Lettre de transport aérien n° 358.2947.701).

Après plusieurs années, j'ai été informé que l'affaire a été jugée,
que TRANSNET a été condamné et que le Cameroun a été indemnisé. A ma
grande surprise, AUCUN DES BÉNÉFICIAIRES CONNUS DES FRUITS DE CETTE
CORRUPTION N'A ETE INQUIÉTÉ, NI SUR LE PLAN ADMINISTRATIF. ENCORE
MOINS SUR LE PLAN PÉNAL.

Même Monsieur AMADOU ALI qui était pourtant à l'origine du
déclenchement de cette affaire ne s'y est plus intéressé, en qualité
de Ministre de la Justice pendant plus de dix (10) ans, alors qu'une
soixante dizaine de nos compatriotes ont perdu leur vie!

Afin de restaurer un tant soit peu mon honneur et celui de mon épouse
durablement salis et dont personne ne semblait se soucier, j'ai saisi
Monsieur TEM Emmanuel, Avocat camerounais du Cabinet "LAPIN ATTORNEY"
basé à Johannesburg, pour engager une action en justice pour
diffamation contre Monsieur BANTU HOLOMISA. Je vous en ai rendu compte
par note en date du 18 juin 2005 (cf. Annexe 6)

Après avoir étudié le dossier que je lui ai confié et effectué
quelques démarches préliminaires, Monsieur TEM m'a assuré de la
justesse de ma démarche et de sa conviction d'une issue qui me serait
favorable d'un procès éventuel (cf. Annexe 7.). Il m'a cependant mis
en garde contre le retentissement médiatique qu'entrainerait ce procès
en Afrique du Sud, ce qui ne manquerait pas de porter un préjudice
certain aux relations entre ce gays et le nôtre.

J'ai sollicité une audience au cours de laquelle je vous ai fait part
de cette mise en garde de mes avocats. Vous m'avez demandé de mettre
fin à cette procédure afin de préserver les intérêts de notre pays. A
mon corps défendant, j'ai dû suspendre cette procédure, me privant
ainsi de l'opportunité de restaurer mon honneur et celui de mon
épouse.

Je vous ai réitéré, à l'occasion de cette audience, la nécessité
d'indemniser les ayants-droit de l'accident du Boeing 737 à hauteur de
cent millions (100.000.000) de francs CFA par personne, comme je vous
l'avais déjà proposé. Ce qui serait justice.

Quelle ne fut ma consternation lorsque quelques années plus tard, les
bénéficiaires de cette corruption ont été promus dont certains à des
fonctions gouvernementales! Je vous avais alors fait part de Mon refus
de collaborer avec Monsieur ISSA TCHIROMA en particulier, par respect
pour la mémoire de mes deux (02) amis et des autres victimes du crash
du Boeing 737 de la CAMAIR en 1995.


Monsieur le Président de la République,

Rendons justice à ces victimes. Car seule la justice nous permettra
collectivement de BATIR UNE SOCIETE DE CONFIANCE.

Les tergiversations pourraient excéder et exaspérer nos compatriotes,
comme elles ont excédé et exaspéré Cromwell à son époque pour moins
que cela.

En effet, en 1653, après avoir appris que le parlement essayait de
continuer à siéger malgré un accord de dissolution et après avoir
échoué à s'entendre sur un règlement intérieur applicable, Cromwell
perdit patience. Le 20 avril, il prit part à une session et écouta une
ou deux interventions. Puis il se leva et harangua les membres du
parlement. Ce discours n'a malheureusement pas été préservé mais il a
été souvent paraphrasé. Ainsi a t-il dit: "...you have sat too long
here for any good you have been doing. Depart I say, and let us have
done with you. In me name of God, go!"


Marafa Hamidou Yaya

--
Aaron Agien Nyangkwe
Journalist-OutCome Mapper
P.O.Box 5213
Douala-Cameroon


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