This is the "Maitre" we are talking about. Why would Ahmadou Ali not be jealous of this very "Hot Yaounde Jet Setter" Mammie? You can tell from her looks that she has no place in that nonsense "Kondengui". This is your weekend. Take the time and read the entire story (in French) here below. This lady was a "Crime Fighter" and not a Crime Perpetrator. All Cameroon women should be outraged. I am not supporting her because she is my friend, but because it is the right thing to do. What are friends for?
Affaire Me Lydienne Eyoum/Etat du Cameroun
Maitre Eyoum Lydienne, Conseil de l'Etat camerounais depuis 1998 dans un litige (liquidation Oncpb) qui l'oppose à la banque SGBC, est incarcérée depuis le 11 janvier 2010 à la prison de Kondengui au motif de " détournement de deniers publics et complicité ". Il est reproché à l'avocate d'avoir indûment perçu la somme de 1,070 milliards de Fcfa, dans le cadre de l'opération de recouvrement de 3,637 milliards de Fcfa émis par la société Barry au profit de l'Etat du Cameroun.
En effet, la filiale camerounaise de la Société générale (Sgbc, camerounaise à 58%), reçoit le virement correspondant au rachat à l'Etat des 36.094 actions détenues par l'Office national de commercialisation des produits de base (Oncpb). Pour Me Lydienne Yen Eyoum, l'enveloppe a été détournée par la banque, qui couvrirait les "manipulations et malversations financières" de certains de ses responsables dont l'ex-directeur des affaires juridiques, André Noah. L'avocate Eyoum attribue ledit acharnement à Amadou Ali, vice Premier ministre, Garde des Sceaux, alors que l'on énonce le contenu d'une correspondance émanant de la Présidence avec autorisation du Chef de l'Etat en vue des détentions préventives envisagées. Il faut ici faire une précision, la pratique veut qu'à chaque fois qu'un membre du gouvernement ou ancien membre de gouvernement, doit faire l'objet de poursuites ou doit intervenir dans une procédure judiciaire, autorisation doit être demandée au chef de l'exécutif… L'avocate Lydienne Yen Eyoum semble s'être lancée dans une sorte de croisade (par désespoir ?) qui n'a plus rien à voir ni avec les faits, ni avec les procédures admises dans ce type de dossiers... Faisant croire par ailleurs, et malheureusement avec le relais de certains médias, qu'elle est prisonnière politique alors que rien dans son dossier ne confirme cette posture. Et pour cause.
Me Lydienne Eyoum n'est pas incarcérée parce qu'elle a engagée une quelconque procédure contre la SGBC ! Elle est incarcérée parce qu'elle a fait pratiquer une saisie pour une créance qui, reprise point par point se révèle être une créance d'honoraires qu'elle a recouvré non sur son client, l'Etat du Cameroun, qui ne voulait plus entendre parler d'elle à ce moment là, mais sur la SGBC qui n'avait pas à lui payer ses honoraires, même si, par ailleurs, la SGBC a conclu un accord transactionnel avec l'Etat du Cameroun. En Droit, le propre de la transaction est qu'elle met fin au litige et à tout contentieux... Comment dans une telle configuration, Lydienne Eyoum, Avocate, auxiliaire de justice, peut être prendre l'initiative de tenter ce qu'on appele en langage juridique : une voie d'exécution, un contentieux de recouvrement, sur une créance qui a fait l'objet d'un accord ?
On ne peut nier la complexité de ce dossier ; mais même dans le cas où l'on ne retiendrait que l'hypothèse du « litige d'honoraires », il y aurait un problème de taille. Il s'agit ici de denier public et Me Lydienne Eyoum a recouvré « une créance qui n'était pas dûe, avec des mandats qui n'auraient pas dû lui être consentis ». Et l'une des raisons de tout cet imbroglio dans lequel cette affaire a plongé les différents acteurs est particulièrement, le fait que les ministres des finances successifs ne parviennent pas à s'entendre sur « le comment » de ce mandat et sur le fait que la révocation implicite de l'avocate Eyoum par l'ex Minfi Edouard Akame Mfoumou n'ait prétendument pas été connue de ses successeurs... On sait aujourd'hui que les sommes querellées et saisies par huissier (Me Baleng Maah Célestin) sur requête de Me Lydienne Eyoum, soi-disant pour le compte du Ministère des Finances, constituent en fait le montant des différents « Etats de frais et honoraires » que l'avocate Me Eyoum, estime devoir lui être payés, dans le cadre du recouvrement de la créance de l'Etat du Cameroun. En effet, elle avait été constituée pour le recouvrement d'une créance de 3 milliards de l'Etat sur la SGBC, et ayant fait une partie du boulot, elle a perçu la somme de 300 millions FCFA d'honoraires, mais a estimé cette somme insuffisante.
On ne peut nier la complexité de ce dossier ; mais même dans le cas où l'on ne retiendrait que l'hypothèse du « litige d'honoraires », il y aurait un problème de taille. Il s'agit ici de denier public et Me Lydienne Eyoum a recouvré « une créance qui n'était pas dûe, avec des mandats qui n'auraient pas dû lui être consentis ». Et l'une des raisons de tout cet imbroglio dans lequel cette affaire a plongé les différents acteurs est particulièrement, le fait que les ministres des finances successifs ne parviennent pas à s'entendre sur « le comment » de ce mandat et sur le fait que la révocation implicite de l'avocate Eyoum par l'ex Minfi Edouard Akame Mfoumou n'ait prétendument pas été connue de ses successeurs... On sait aujourd'hui que les sommes querellées et saisies par huissier (Me Baleng Maah Célestin) sur requête de Me Lydienne Eyoum, soi-disant pour le compte du Ministère des Finances, constituent en fait le montant des différents « Etats de frais et honoraires » que l'avocate Me Eyoum, estime devoir lui être payés, dans le cadre du recouvrement de la créance de l'Etat du Cameroun. En effet, elle avait été constituée pour le recouvrement d'une créance de 3 milliards de l'Etat sur la SGBC, et ayant fait une partie du boulot, elle a perçu la somme de 300 millions FCFA d'honoraires, mais a estimé cette somme insuffisante.
Dans les couloirs et milieux privilégiés, Me Eyoum est décrite comme quelqu'un de vaniteux et de suffisant, qui « n'en faisait qu'à sa tête ». Une attitude née, probablement, de sa certitude que quelques soient les circonstances, elle serait toujours en charge de ce dossier « juteux » pour le Ministère des Finances. N'avait-elle pas une relation privilégiée avec un ancien ministre des Finances, qui est toujours intervenu pour qu'aucun de ses successeurs ne mette fin à la convention qui unit ce Ministère au Cabinet Eyoum ? Malheureusement, pour cet ancien ministre et pour Me Eyoum, lorsque Akame Mfoumou en vient à occuper le poste de Ministre des Finances, il ne jugea pas devoir se soumettre aux desiderata du ministre–parent de Me Eyoum. Il décida alors de changer de stratégie. Même si certains dossiers sont encore confiés à Me Eyoum (avec laquelle il avait du mal à traiter) il lui préféra, pour ce dossier, un autre avocat, Me Mbiam, à qui il confia en avril 2001 la mission de mettre fin au litige SGBC/Etat du Cameroun par voie de réglement amiable. C'est ainsi que Me Lydienne Eyoum fut écartée de ce dossier et en général des contentieux ou négociations du Ministère des Finances pendant que Akame Mfoumou fut le grand patron de ce département ministériel.
Me Eyoum revient à la charge.
Lorsque le décret présidentiel surviendra et que Akame Mfoumou quittera « Les Finances », Me Eyoum revient à la charge de plus belle et avec autant d'ardeur et de rancoeur qu'elle estime avoir été évincée par un confrère (Me Mbiam) qu'elle méprise et qu'elle estime lui avoir soufflé une forte somme d'honoraires... Elle réussit à reprendre le dossier SGBC, confié à elle par le nouveau Minfi Meva'a Meboutou, qu'elle réussit à convaincre de relancer le dossier. Toute à sa fierté d'avoir repris son « dû », elle ne prendra même pas la peine de consulter ce confrère au moment où elle relance ce dossier. Elle ne sera, par conséquent, pas au courant des derniers développements de l'affaire. Au bout de quelques mois, Meva'a Meboutou est remplacé « aux Finances » par le fringant Polycarpe Abah Abah. Ce dernier, mis au courant, demande à Me Eyoum de poursuivre l'affaire, tout en l'assurant de tout son soutien total et entier.
Polycarpe Abah Abah et Me Eyoum Lydienne étant sur la même longueur d'ondes, l'avocate « se sent poussée des ailes et fonce vers la SGBC ». Elle décide donc d'une mesure de recouvrement forcé contre la SGBC, d'autant concluante que, entre temps, l'un de ses obstacles, le Directeur juridique de la SGBC à l'époque, M. André Noah, a été « affecté » en France. À l'époque, certaines informations ont circulé selon lesquelles André Noah avait peut être « trempé la main dans des fonds qui ne lui appartenait pas », et c'est même la conviction de Me Eyoum. Pour elle, la banque couvre les « malversations » de cetains dirigeants dont M. Noah. Rien n'a jusqu'ici été prouvé à ce sujet... Par contre, ce qui est incontestable est qu'il s'est dressé contre certains prétendus créanciers de la Générale au Cameroun, ce qui lui a valu d'être cambriolé 3 fois, agressé 2 fois et convaincu de la nécessité de quitter le pays face aux menaces de mort qui lui sont adressées à lui et à sa famille. Raisons pour lesquelles, il a discrètement quitté le Cameroune le pays avec peu de publicité et en mettant le minimum de personnes au courant. Il occupe les fonctions de Chef de Département Juridique dans l'agence de la Société Générale de Paris 8ème.
Après le départ d'André Noah, va donc s'organiser à la SGBC une véritable chasse aux sorcières qui tend à éliminer ses plus fidèles collaborateurs, mais aussi une stratégie qui vise à dépouiller la banque de toute défense contre les assauts de Me Eyoum Lydienne. Par exemple, les agents qui étaient manifestement au courant de l'affaire ont tous été évincés par les nouveaux dirigeants... Toujours soutenue par le ministre Polycarpe Abah Abah, elle réussira donc à obtenir le règlement d'une partie des sommes réclamées malgré les contestations de la SGBC, qui tente d'établir qu'elle ne doit plus rien à l'Etat du Cameroun et qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une tentative d'escroquerie. En vain. En juillet 2004, la SGBC paiera donc 2 milliards sur les 3 qui lui sont réclamés, mais proposera de verser les sommes au Trésor Public. L'objectif de l'établissement bancaire étant manifestement d'empêcher Me Eyoum Lydienne de percevoir ces sommes, tant ses dirigeants sont convaincus qu'elle tente de faire main basse sur ces fonds... Me Eyoum se tournera vers le ministre Abah Abah de qui elle obtiendra un mandat ordonnant que les sommes lui soient directement versées. Mais en plus le mandat obtenu du ministère des Finances, autorise l'avocate Lydienne Yen Eyoum à prélever la moitié des sommes recouvrées au titre de ses honoraires. Ce qui, évidemment sera fait.
Quelque temps après, M. Mathurin Doumbe, ancien DG de la SGBC, demeuré administrateur, y revient en tant que PCA et relance le dossier en demandant à l'Etat le remboursement des sommes perçues indûment... Le ministre Abah Abah résiste. C'est alors que le nouveau PCA de la SGBC, Mathurin Doumbe a l'idée de se rapprocher de l'ex. ministre Akame Mfoumou pour découvrir qu'il y a eu un protocole d'accord réglant ce dossier... Il faut rappeler que l'Etat du Cameroun est actionnaire de la SGBC et n'a, par conséquent, aucun intérêt à entrer en litige avec ladite banque... raison principale ayant motivé la décision de régler le litige à l'amiable !
La SGBC, sur la base de ce protocole d'accord, demande le remboursement des sommes qu'elle a indûment payées, au motif que sur la foi du protocole d'accord, il est désormais établi qu'elle ne doit plus d'argent à l'Etat du Cameroun. L'avocate Lydienne Eyoum est sommée de rembourser les sommes, ce qu'elle refuse de faire au motif qu'il s'agit de ses honoraires. L'Etat du Cameroun, pour sa part, rembourse le milliard qui lui avait été transmis par Me Eyoum.
Devant la résistance de l'avocate et son refus de s'éxécuter, la SGBC en la personne de son PCA saisit la Présidence, à travers le Secrétariat Général qui demande au Ministère de la Justice de poursuivre Me Eyoum et d'ouvrir une enquête, en 2008. C'est à travers cette enquête, au cours de laquelle tous les anciens Ministres des Finances sont entendus ainsi que les anciens bâtonniers, qu'il est établi que : les honoraires sont dûs par le client de l'avocat, pas par son adversaire...
En d'autres termes, si l'Etat du Cameroun, son client, ne s'est pas plaint, c'est simplement parce que ce n'est pas son argent qui a payé Me Eyoum, mais l'argent de la SGBC... Or Lydienne Eyoum a utilisé une transaction dans laquelle elle a embarqué son client (l'Etat du Cameroun) pour récolter ces sommes. Qu'en a –t-elle fait ? La question se pose aujourd'hui parce que la P.J. a épluché ses comptes et lui demande, en vain, de dire à qui elle a reversé de l'argent pour pouvoir prélever une telle somme sur celles qu'elle prétend avoir recouvré.
On ne peut donc parler ici de détournement de deniers publics car il ne s'agit pas, en réalité du denier de l'Etat, mais la confusion vient de ce que l'avocate elle-même a fait passer ces sommes pour des deniers publics... Ce n'est donc pas pour détournement de deniers publics qu'elle est en réalité incarcérée mais bien pour corruption, sans que le Parquet puisse véritablement prouver vis-à-vis de qui cette corruption s'est effectuée. Il se dit « dans les milieux autorisés » que l'avocate n'aurait pas respecté un probable deal passé avec « quelqu'un » et qu'elle paye là « une certaine relation privilégiée ». Il semble que la porte lui est pourtant ouverte pour une éventuelle libération…à condition d'accepter de rembourser l'argent.
Supplément : L'année dernière, Me Eyoum a introduit une procédure en libération immédiate (Habeas Corpus) au motif qu'elle est maintenue en prison dans des conditions inacceptables et sans raisons, assimilant son incarcération à une détention politique, au motif d'une chasse aux sorcières initiée contre elle par le Ministre de la Justice.
Parallèlement, l'avocat de Me Eyoum Lydienne à Paris, a saisi les instances diplomatique au motif qu'en tant qu'épouse de français, elle devait bénéficier de la nationalité française dès Août 2010 ;, mais n'a pu effectuer les formalités y relatives car détenue... "abusivement"... et se plaint de ce que ni les autorités consulaires françaises, ni les autorités camerounaises ne s'émeuvent de ses réclamations. Faut-il ici mentionner que tous les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés avant qu'elle ne soit « française » ? Son cas ne relève donc pas des autorités consulaires françaises.
Après le départ d'André Noah, va donc s'organiser à la SGBC une véritable chasse aux sorcières qui tend à éliminer ses plus fidèles collaborateurs, mais aussi une stratégie qui vise à dépouiller la banque de toute défense contre les assauts de Me Eyoum Lydienne. Par exemple, les agents qui étaient manifestement au courant de l'affaire ont tous été évincés par les nouveaux dirigeants... Toujours soutenue par le ministre Polycarpe Abah Abah, elle réussira donc à obtenir le règlement d'une partie des sommes réclamées malgré les contestations de la SGBC, qui tente d'établir qu'elle ne doit plus rien à l'Etat du Cameroun et qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une tentative d'escroquerie. En vain. En juillet 2004, la SGBC paiera donc 2 milliards sur les 3 qui lui sont réclamés, mais proposera de verser les sommes au Trésor Public. L'objectif de l'établissement bancaire étant manifestement d'empêcher Me Eyoum Lydienne de percevoir ces sommes, tant ses dirigeants sont convaincus qu'elle tente de faire main basse sur ces fonds... Me Eyoum se tournera vers le ministre Abah Abah de qui elle obtiendra un mandat ordonnant que les sommes lui soient directement versées. Mais en plus le mandat obtenu du ministère des Finances, autorise l'avocate Lydienne Yen Eyoum à prélever la moitié des sommes recouvrées au titre de ses honoraires. Ce qui, évidemment sera fait.
Quelque temps après, M. Mathurin Doumbe, ancien DG de la SGBC, demeuré administrateur, y revient en tant que PCA et relance le dossier en demandant à l'Etat le remboursement des sommes perçues indûment... Le ministre Abah Abah résiste. C'est alors que le nouveau PCA de la SGBC, Mathurin Doumbe a l'idée de se rapprocher de l'ex. ministre Akame Mfoumou pour découvrir qu'il y a eu un protocole d'accord réglant ce dossier... Il faut rappeler que l'Etat du Cameroun est actionnaire de la SGBC et n'a, par conséquent, aucun intérêt à entrer en litige avec ladite banque... raison principale ayant motivé la décision de régler le litige à l'amiable !
La SGBC, sur la base de ce protocole d'accord, demande le remboursement des sommes qu'elle a indûment payées, au motif que sur la foi du protocole d'accord, il est désormais établi qu'elle ne doit plus d'argent à l'Etat du Cameroun. L'avocate Lydienne Eyoum est sommée de rembourser les sommes, ce qu'elle refuse de faire au motif qu'il s'agit de ses honoraires. L'Etat du Cameroun, pour sa part, rembourse le milliard qui lui avait été transmis par Me Eyoum.
Devant la résistance de l'avocate et son refus de s'éxécuter, la SGBC en la personne de son PCA saisit la Présidence, à travers le Secrétariat Général qui demande au Ministère de la Justice de poursuivre Me Eyoum et d'ouvrir une enquête, en 2008. C'est à travers cette enquête, au cours de laquelle tous les anciens Ministres des Finances sont entendus ainsi que les anciens bâtonniers, qu'il est établi que : les honoraires sont dûs par le client de l'avocat, pas par son adversaire...
En d'autres termes, si l'Etat du Cameroun, son client, ne s'est pas plaint, c'est simplement parce que ce n'est pas son argent qui a payé Me Eyoum, mais l'argent de la SGBC... Or Lydienne Eyoum a utilisé une transaction dans laquelle elle a embarqué son client (l'Etat du Cameroun) pour récolter ces sommes. Qu'en a –t-elle fait ? La question se pose aujourd'hui parce que la P.J. a épluché ses comptes et lui demande, en vain, de dire à qui elle a reversé de l'argent pour pouvoir prélever une telle somme sur celles qu'elle prétend avoir recouvré.
On ne peut donc parler ici de détournement de deniers publics car il ne s'agit pas, en réalité du denier de l'Etat, mais la confusion vient de ce que l'avocate elle-même a fait passer ces sommes pour des deniers publics... Ce n'est donc pas pour détournement de deniers publics qu'elle est en réalité incarcérée mais bien pour corruption, sans que le Parquet puisse véritablement prouver vis-à-vis de qui cette corruption s'est effectuée. Il se dit « dans les milieux autorisés » que l'avocate n'aurait pas respecté un probable deal passé avec « quelqu'un » et qu'elle paye là « une certaine relation privilégiée ». Il semble que la porte lui est pourtant ouverte pour une éventuelle libération…à condition d'accepter de rembourser l'argent.
Supplément : L'année dernière, Me Eyoum a introduit une procédure en libération immédiate (Habeas Corpus) au motif qu'elle est maintenue en prison dans des conditions inacceptables et sans raisons, assimilant son incarcération à une détention politique, au motif d'une chasse aux sorcières initiée contre elle par le Ministre de la Justice.
Parallèlement, l'avocat de Me Eyoum Lydienne à Paris, a saisi les instances diplomatique au motif qu'en tant qu'épouse de français, elle devait bénéficier de la nationalité française dès Août 2010 ;, mais n'a pu effectuer les formalités y relatives car détenue... "abusivement"... et se plaint de ce que ni les autorités consulaires françaises, ni les autorités camerounaises ne s'émeuvent de ses réclamations. Faut-il ici mentionner que tous les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés avant qu'elle ne soit « française » ? Son cas ne relève donc pas des autorités consulaires françaises.
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